Historique du Gibber Italicus

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Documentation privée.

HISTORIQUE DU GIBBER ITALICUS.

Ce Canari appartient à la première race italienne qui ait été officiellement reconnue par
les organisations internationales d'éleveurs de Canaris en 1951.

Ses origines sont très intéressantes, il y a un peu plus de 130 années, les éleveurs du Nord
de la France obtinrent, après plusieurs années de sélections, le Hollandais du Nord, puis en
perfectionnant leurs expériences créèrent le Parisien ou Frisé Parisien.

Les éleveurs espagnols procédèrent eux aussi à des expériences de sélection.
Ils croisèrent l'élégant Hollandais du Nord avec le merveilleux petit Gantois belge (disparu)
et obtinrent un oiseau aux épaules arquées, au cou large et qui était très élégant malgré son
plumage et ses formes asymétriques.

Ce Canari fut immédiatement acquis par les éleveurs français qui virent la possibilité de
l'améliorer afin d'obtenir par des sélections vigoureuses et judicieuses, une nouvelle race
bien supérieure encore.
C'est ainsi que pris naissance le Hollandais du Sud dont on peut dire que c'est un oiseau
extraordinaire, tant par sa beauté que par son élégance et son port.

Des éleveurs européens s'y intéressèrent, mais c'est dans le Sud de l'Italie que cet intérêt
se transforma en enthousiasme.
Un demi-siècle plus tard, les modifications apportées à la branche originelle, par des croisements
opportuns donna une nouvelle race, précisément celle du Gibber Italicus ou Septem Italicus
elle descend donc du Hollandais du Sud, qui descend lui-même de Hollandais du Nord et
du Gantois.
Le nom que les premiers éleveurs italiens avaient donné à cette race était le "Serin bossu
Gantois Frisé".

Cette race est fort difficile à maintenir dans son véritable standard car les accouplements
doivent être étudiés avec soin pour continuer d’obtenir des sujets bien dégarnis, ni trop, ni
pas assez.
La valeur nourricière de cette variété très travaillée en consanguinité et sur les bases de
sujets à plume intensive, est fort peu développée.
L’utilité d’une deuxième race nourricière et élevant bien les jeunes oisillons sera certainement
très appréciée par maints éleveurs désireux de faire son élevage.

Certains amateurs de Canaris trouvent que le Gibber Italicus n'est pas beau, moi je répondrai
simplement que tous les goûts sont de nature à les aimer ou non, en fait il s'agit d'un petit
oiseau aux épaules arquées, ce qui à première vue, lui donne un aspect gracile.
Son bec est petit, son long cou est long et souple, dirigé horizontalement vers l'avant, et
couronné d'une petite tête lisse en forme de noisette.
Le jabot n'est pas suffisamment abondant pour recouvrir tout le sternum dont on remarque
la peau et la structure osseuse.

Les épaules sont hautes et garnies d'une frisure symétrique et ordonnée, les pattes longues
et raides sont complétement dépourvues de plumes.
Les pennes, qui sont longues adhèrent au corps et enfin, la queue fine et unie retombe droite
le long du perchoir.
La taille de ce Canari se situe vers 14 et 15 cm.

La couleur du plumage varie du jaune d'or au vert mousse intense mais différents éleveurs
ont obtenus de nouvelles variétés, de couleur isabelle et rouge orangé.
La frisure des plumes n'est pas très marquée sur le dos, elle est à peine visible sur les épaules,
la poitrine et les flancs et elle est inexistante sur le cou et les pattes.

STANDARD :

POSITION : 15 Points.
Au travail : en forme du chiffre 7.
La tête et le cou descendent plus bas que les épaules.
La tête et le cou forment un angle de presque 90° avec le corps.

TÊTE & COU : 15 Points.
Tête: Serpentine, très petite, lisse.
Cou: Le plus long et le plus lisse possible, légèrement incurvé.

JAMBES & PATTES : 10 Points.
Longues et le plus perpendiculaire possible avec une légère inclinaison
vers l'arrière.
Les cuisses dénudées sur le devant.
Le tarse est perpendiculaire sur le pied sans former un angle avec le talon.

MANTEAU : 10 Points.
Réparti symétriquement et bien adhérent aux ailes.
Pas implanté trop haut.

JABOT : 10 Points.
Petit, court et symétrique.
Une petite partie du sternum dénudé à la gorge en forme d'une virgule.

NAGEOIRES : 10 Points.
Courtes mais symétriques, relevées vers les épaules sans les atteindre.

TAILLE : 10 Points.
Longueur 14 à 15 cm.
Proportions parfaites.

AILES : 5 Points.
Régulières et bien adhérentes au corps.

QUEUE : 5 Points.
Droite, étroite, homogène et complète.

PLUMAGE : 5 Points.
Pauvre et dur, abdomen lisse.
Uniquement exposé en intensif et plumage court.

CONDITION GENERALE : 5 Points.
Actif et en bonne santé.
Toutes les couleurs sont permises.


Lorsqu'il est au repos, le Gibber prend une position qui ressemble à celle du chiffre "7" et,
on ne peut dire que du point de vue esthétique, cela soit très beau.
Ce Frisé léger se doit d'être mince, fuselé, nerveux et très agile n'est pas dénué d'un certain
charme, qui provient de la délicatesse de son aspect (qui quelquefois lui donne un air gracile)
et de la fierté de son port qui le fait ressembler à un petit rapace.
Le dressage, quand à lui devra se faire en cage type Tunnel, juste après la sortie du sevrage.
Prévoir pour ce cas, un perchoir rainuré ou spiralé afin que les pattes soient mieux agrippées
à ce dernier et rendent la position plus aisée.

Afin de clarifier la question de la "Gibbosité" de ce Canari de posture, il faut dire que l'on ne
peut pas vraiment parler d'une véritable bosse mais simplement d'une conformation du squelette
un peu particulière.
Il est beaucoup plus délicat que le Bossu belge et le Frisé Parisien car ces plumes sont moins
frisées que celles de ce dernier, du Bossu dont il descend également, il n'a pas hérité le plumage
entièrement lisse mais seulement la forme fuselée de la taille.

Le Gibber Italicus est sensible, vif et intelligent, et ses amateurs disent de lui que l'on ne
peut le comparer à aucune autre race.
S'il est vrai, qu'il ne plaît pas à tout le monde, celui qui l'apprécie le trouve supérieur
a beaucoup d'autres Canaris.


m@l#ute45.