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13/01/2016, 13h47 | (1) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Les pics colorés en Belgique
LES PICS COLORES EN BELGIQUE
Source : paragraphe - Auteur Gaston Gast Les espèces communes en Belgique Pic épeiche (Dendrocopos major) le plus répandu, il se rencontre partout en Belgique. Pic épeichette (Dendrocopos minor) le plus petit, sans être rare, il demeure peu abondant. Pic vert (Picus viridis) le plus grand des pics colorés et le moins arboricole. Pic mar (Dendrocopos medius) le plus rare bien qu'il s'implante de plus en plus au sud du sillon Sambre et Meuse et progresse vers la moyenne Belgique. Caractéristiques communes Tous les pics présentent des caractéristiques morphologiques propres à l'espèce et bien adaptées au comportement. Si la position verticale sur un tronc d'arbre, le tambourinage et le vol chaloupé peuvent être facilement observés sur le terrain, d'autres détails n'apparaissent que par l'observation en main. La langue La langue fait partie de l'appareil hyoïdien, présenter une description vulgarisée de cet organe très évolué se révèle difficile. Les lecteurs qui souhaitent approfondir le sujet dirigeront leurs recherches vers les articles scientifiques. Langue du geai Schéma simplifié de l'appareil hyoïdien Chez la plupart des oiseaux, la langue permet uniquement de déglutir les aliments, elle peut se soulever, aller d'avant en arrière tout en restant abritée dans le bec . La langue fait partie d'un ensemble complexe appelé appareil hyoïdien présenté schématiquement sur le croquis ci-joint. L'os hyoïde composé de plusieurs éléments n'est pas relié directement au squelette, il se trouve dans le gosier. Un cartilage prolonge la langue. De l'os hyoïde ou lingual partent deux "tringles de manoeuvre" appelées cornes hyoïdiennes . Celles-ci assurent la mobilité de la langue . Elles ne peuvent travailler séparément ce qui interdit tout mouvement latéral de la langue. L'oiseau ne peut se "pourlécher les babines", pour se nettoyer le bec il le frotte sur les branches ou sur le sol. Les cornes entourées d'une gaine sont insérées dans le muscle branchiomandibulaire , une poche contenant un lubrifiant facilite leur mobilité. La langue, plate cartilagineuse à la pointe, porte une échancrure à l'arrière . L'oiseau picore des graines ou happe des insectes avec le bec, la langue ne sert qu'à les avaler. Il en va tout autrement pour les pics. De forme cylindrique (a) , cette langue se termine par une extrémité cornée (b) ou pourvue de poils, sa faculté de s'allonger constitue une caractéristique typique de l'espèce. Il se conçoit facilement que le bec d'un pic constitue un outil remarquable qui se révèle un excellent ciseau à bois très efficace pour creuser les loges de nidification et mettre à découvert les larves et insectes qui constituent sa nourriture principale. Très solide et très dur, Il s'avère également un accessoire de tambourinage La langue permet de débusquer et d'extraire les proies sous les écorces, dans le bois mort ou les fourmis enterrées. Pour maintenir cette capacité vitale le bec s'use et se régénère continuellement. Puissant et relativement long, il abrite une langue très différente de celle des autres oiseaux. Le bec ne peut pincer l'insecte ou la larve engagé dans une galerie, l'oiseau doit le harponner pour l'extirper. Grâce à des glandes salivaires très développées qui peuvent atteindre 7cm chez le pic vert, la langue se couvre d'une salive gluante ce qui facilite l'extirpation de proies. Détermination du sexe Chez le pic vert, la moustache rouge bordée de noir identifie le mâle. La distinction peut intervenir très tôt chez certains juvéniles. Une moustache noire pour un oiseau adulte caractérise une femelle. Ce détail, chez le juvénile, peut signifier une mue tardive et encore insuffisante de la tête chez un jeune mâle. Le pic épeiche juvénile arbore une calotte rouge qui rend toute confusion entre jeune et adulte impossible. Il faudra que la tête soit muée complètement pour voir apparaître la marque rouge à l'occiput qui caractérise le mâle. Chez la femelle par contre toute la calotte crânienne, nuque y comprise, reste noire. Il n' y a pas de confusion possible entre un jeune et une femelle adulte comme chez certaines espèces de passereaux. Chez le pic épeichette, le front et la partie avant de la calotte rouge séparée de la nuque noirâtre appartiennent au mâle. Le juvénile montre seulement quelques plumes pointées de rouge à la calotte. Chez la femelle, le front blanc précède une calotte noire. La détermination du sexe par l'observation de la calotte crânienne reste très délicate chez le pic mar, la littérature note une légère différence, plus brillante chez le mâle que chez la femelle. Lors de l'observation en main d'un oiseau isolé ou dans la nature, ce détail ne constitue pas un critère fiable. Particularités anatomiques de la langue L'adaptation la plus remarquable chez les pics réside dans la capacité de la langue à s'allonger considérablement jusqu'à 4cm chez le pic épeiche et même 10 cm chez le pic vert (Géroudet, les passereaux). Cette partie anatomique appelée appareil hyoïdien s'avère très complexe chez les pics, les deux croquis ci-avant tentent de montrer le principe qui commande les déplacements de la langue. Le puissant muscle branchiomandibulaire dédoublé commande le déplacement des cornes hyoïdiennes, il s'ancre à la mandibule inférieure. Les cornes hyoïdiennes naissent à la partie droite de la mandibule supérieure contournent la tête, passent de part et d'autre de la colonne vertébrale, de l'oesophage et du larynx . Le muscle peut adopter deux états: soit détendu (1er croquis) soit contracté (2iéme croquis). Lorsqu'il est détendu la langue s'abrite parfaitement dans le bec. Lorsque ce muscle se contracte, sa longueur diminue fortement, il se rapproche du crâne, la gaine souple (c) suit le mouvement, par contre les cornes (d) indéformables en sortent et poussent la langue hors du bec. La forme cylindrique de la langue facilite ce mouvement, un déplacement latéral permet de suivre une galerie et de déloger un insecte comme un flexible débouche une canalisation Gaston Gast
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 13/01/2016 à 16h41. |
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25/02/2016, 18h19 | (2) | |||||||||||
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Merci Léon, ça fait assez peur leur langue!
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En toute amitié, Naïl |
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