Les Etourneaux africains

[maloute45]

LES ETOURNEAUX AFRICAINS

Ceux-ci sont brillamment colorés et leur plumage irisé resplendit lorsque le soleil inonde
la volière dans laquelle ils ont pris leur bain journalier.
Toutes personnes non initiée reste bouche bée tant les couleurs sont éblouissantes.

Cette éclatante parure met très bien en valeur les superbes cercles oculaires blancs ou
crème, parfois même jaunes ou rouges.
Il s'agit là d'une caractéristique tout à fait remarquable et typique de ces oiseaux.
Le Choucador pourpré (Lamprotornis purpureus), en est un très bel exemple .

Les Etourneaux africains ont une préférence marquée pour les bois très clairsemé mais
certains aiment se tenir dans des régions sèches frisant le semi-désertique.
Quelques espèces seulement sont franchement forestières.
On constate des mouvements erratiques de faible envergure lorsque la nourriture devient
rare.
Il arrive ainsi qu'ils soient occasionnés par l'instinct ancestral des oiseaux.
Il se trouve des espèces qui migrent vraiment, allant des régions tempérées vers des zones
tropicales en vols serrés.

Le Spréo améthyste (Cinnyricinclus leucogaster) est un exemple de ce comportement , il va
de l'Afrique du nord-est vers le sud du même continent pour s'y reproduire.


Le Rufipenne morio (Onychognathus morio) vit dans les régions d'altitude, jusqu'à 2.500 mètres
au dessus du niveau de la mer et on le retrouve étrangement aussi à l'altitude zéro le long
des côtes près de la ville du Cap en Afrique du Sud, surtout aux endroits où les montagnes
sont à pic face à la mer.
C'est un résident notoire du Tafelberg.

La grande majorité des Etourneaux africains est insectivore et frugivore.
Leurs mets favoris sont : sauterelles, criquets, mille-pattes, chenilles, limaces et termites.
Certains se sont spécialisés sur les termites tandis que d'autres préfèrent les criquets migrateurs

(une des 7 plaies bibliques d'Egypte).
L'humanité retire toutefois un énorme avantage de la manière de se nourrir de la majorité
des Etourneaux africains.
Il est en effet impossible de chiffrer le poids total d'insectes nuisibles que ces oiseaux éliminent.
Ce sont de très efficaces destructeurs de criquets migrateurs par exemple et on sait à quel
point ces insectes peuvent faire un désert en un court moment d'un champ florissant !

Il s'agit de la nourriture principale de l'Etourneau caronculé ( Creatophora cinerea) qui chasse
ces insectes en groupes organisés de manière presque militaire et qui contrent efficacement
les déprédations tant nuisibles aux cultures du Tiers-Monde.

Un certain nombre vivent au voisinage de l'homme, c'est le cas du Choucador à ventre roux,
le Choucador à oreillons bleus, du Lamprotornis hildebrandti représentés ici et de quelques
autres encore.
Ils agissent en commensal en se nourrissant à l'instar de nos Etourneaux européens de déchets
ménagers ou autres, cela n'est toutefois qu'un appoint alimentaire de leur régime sauvage
naturel !

La mue débute habituellement après la saison de reproduction.
On peut se rendre compte au vu de ce qui précède de la diversité du monde des Etourneaux
africains sur tout les plans.
Espérons que les propriétaires existants ou futur puissent nous égayer et nous apporter des
infos constructives sur la détention et l'élevage de ces belles grandes espèces africaines
insectivores et frugivores.

Encore quelques-clichés.....

[lolo et dede]

tres beaux oiseaux
merci Maloute

[maloute45]

Bonsoir Laurence et André,

Merci de votre intérêt pour ces oiseaux, à une certaine époque j'en ai eu quelques spécimens en
volières mixtes, des volatiles bien qu'impressionnants d'une familiarité excessive, un régal pour
moi de les montrer dans diverses expositions de ma région.