Le Diamant phaéton .

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LE DIAMANT PHAETON - (Neochmia phaeton).


Les Diamants Phaéton sont des oiseaux très délicats, qui ont un besoin impérieux de
chaleur et auxquels la volière ne convient qu'en plein été ensoleillé.
A l'état sauvage, on les observe presque toujours an nord de l'Australie, par couples dans
les forêts côtières et humides et parmi une végétation lacustre à denses garnitures de roseaux.

Partout où l'humain s'est établi, créant des points d'eau artificiel pour le bétail, ces oiseaux
ont trouvé un milieu qui leur convient est ils y nichent régulièrement sous les toits des maisons.
Le chant du mâle est insignifiant, mais l'appel séducteur est un doux sifflement, l'appel au
vol est plutôt flûté.
En cas de danger ils émettent un autre appel caquetant, rappelant celui du Cordon bleu à
joues rouge (Uraeginthus bengalus).

Ces oiseaux n'aiment pas descendre sur le sol et mangent les graines sur pied, dans les épis.
Ils parcourent agilement la végétation de roseaux et de buissons, en hochant rapidement
la queue et les ailes d'un mouvement saccadé.
Ce Diamant est fort agressif, non seulement vis-à-vis de ses congénères, mais aussi envers
des oiseaux de taille plus grande qui se risqueraient trop près de son nid.

Pendant les périodes de grande sécheresse, les Phaétons se rassemblent parfois en volées,
mais les échauffourées sont toujours d'actualité parmi ces groupes.
En plus des graines, ces oiseaux mangent aussi des insectes, dont des Fourmis et des Araignées.
Ils ne se baignent que très rarement, mais aiment se laisser mouiller par la pluie et s'attarder
parmi le feuillage ruisselant.

Le mâle exécute sa parade sur une branche en tenant dans son bec un brin d'herbe court.
Il regarde fixement sa femelle et saute à petits bonds.
Les deux partenaires construisent ensemble le nid, dans la nature, celui-ci se trouve souvent
dans un palmier ou un buisson, mais aussi dans le voisinage des habitations et même sous
le toit des maisons.

Ces très beaux Diamants furent déjà importés en Europe vers le milieu du siècle passé, mais
en petit nombre.
Lorsqu'il fut établi qu'un couple logé seul, pouvait très bien survivre et se reproduire en
grande cage ou en petite volière plantée, les Amateurs commencèrent à s'intéresser à cette
espèce.
En effet, au début ils l'avaient délaissée, lorsque l'agressivité de ces oiseaux fut connue.
Il faut donc garder chaque couple à part si l'on veut en obtenir des jeunes.
Quoique l'exportation de ces oiseaux est depuis longtemps prohibée, il existe assez de souches
en captivité pour répondre à la demande.