Mon intention en écrivant Ces quelques lignes est surtout de parler de mes expériences personnelles.
Aussi loin que je remonte dans mon enfance, je retrouve cette passion des oiseaux mais ce n'est qu'en 1960 que j'ai véritablement fait mes premières armes avec des canaris. Pendant deux ans je me suis consacré exclusivement aux lipochromes orange, tandis que mon ami élevait des verts.
En 1962 je fis cadeau d'une volière que j'avais faite moi-même à une voisine qui m'offrit un de ses serins. Je luis demandai un panaché, gris et vert dont j'avais remarqué la taille élancée et le maintien extraordinaire. Il s'avéra être un chanteur formidable.
Mon ami m’avait donné une jolie femelle verte pour accoupler avec ce male panaché et eurent de nombreux petits, il y eut une jolie femelle isabelle que j'avais gardée. L'année suivante je l’accouplée avec un de mes mâles saumon. Accouplement coupable diront certains et je choisis parmi les petits qu’elle me fit un panaché bronze et orange en tous points identique à son grand-père mais plus coloré.
Je décidai donc d'établir une souche à partir de cet oiseau en choisissant des femelles mélanines dont la forme se rapprochait le plus de la sienne. Après trois ans, j'ai tenté un peu de consanguinité et quelle ne fut pas ma surprise d'obtenir des petits encore plus longs que les parents. Parallèlement j'avais conservé mes lipochromes et je possédais de très beaux sujets tant au point de vue de la forme qu'à celui du chant. Voulant me consacrer uniquement à la mélanine, je résolus de me défaire de mes saumons mais auparavant je voulus essayer de- fixer leurs qualités sur mes, mélanines et obtenir des panachés au plumage très épais et fourni et au chant plus doux. -Puis j'ai accouplé tous mes panachés ensemble, recréant de nouveau la consanguinité et sur une cinquantaine de petits, j'eus la joie d'obtenir une vingtaine d'unis, bronzes, bruns et isabelle dont certains sont pastels. Tous ces jeunes ont une même forme et se ressemblent tant qu'on pourrait les croire issus d'un- seul et même couple. Je crois que l'on peut alors parler de souche je possédais de très beaux sujets, tous ces jeunes ont une même forme et se ressemblent tant qu'on pourrait les croire issus d'un seul et même couple. Je crois que l’ on peut alors parler de souche personnelle, comme je disais et 'je dois avouer que j'éprouve une assez vive satisfaction d'avoir obtenu cela après dix ans de tâtonnements et de recherches empiriques en étant parti d'un serin très ordinaire au- point de vue couleur. Ce n'était pas là bien sûr, une manière très orthodoxe de procéder mais mon ami éleveurs de canaris vert à bien voulu quelquefois m'éclairer de conseils ne m'en voudra pas si je dis que c'était tellement plus amusant de faire ainsi !
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