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26/05/2011, 11h19 | (1) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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[b]Documentation sur les Platycerques Australiennes
1ère Partie : L'ordre des Platycerques (Psittaci) forme un groupe d'oiseaux déterminé d'un âge phylogénétique respectable et dont les liens de parenté avec d'autres ordres n'ont pas encore été complètement éclaircis. La classification systématique des Psittacidés est rendue très difficile par l'homogénéité même du groupe. La question la plus difficile à résoudre est celle du rang systématique de chacun des sous-groupes. Alors que Beddard (1898),Mathews (1931) e.a ont divisé les Psittacidés en plusieurs familles,les auteurs plus récents (Peter,Mayr et Amadon,von Boetticher) ne reconnaissent qu'une famille unique subdivisée en un certain nombre de sous-famille et de tribus. Les Perruches platycerques forment un groupe relativement homogène des Psittacidés. Certains auteurs (Condon,Cain) les considèrent comme une seule sous-famille,platycercinae :d'autres (Peters,von Boetticher) jugent quelles ne forment qu'une tribu,platycernici,dans la sous-famille des vrais Perroquets,psittacinae. Afin de familiariser les membres APDC avec leur rang systématique dans le groupe des Psittacidés,je donnerai ci-après la classification adoptée par H.von Boetticher. Famille Psittacidés : Psittacidae. 1re sous-famille : Nestoridés,Nestorinae 2me sous-famille : Psittrichasinés,Psittrichasinae 3me sous-famille : Cacatoès,Kakatoeinae 4me sous-famille : Psittacules,Micropsittinae 5me sous-famille : Loris,Perroquets melliphages,Trichoglossinae 1re tribu : Loriquets,Lorillets,Psittaculirostrini 2me tribu : Trichoglosses,Trichogolssini 6me sous-famille : Perroquets-hiboux,Strigopinae 7me sous-famille : véritables Perropquets,Psittacinae 1re tribu : Perruches Platycerques,Platycercini 2me tribu : Paléornis,Loriini 3me tribu : Coryllis,Loricules,Loriculini 4me tribu : Perroquets à queue tronquée,Psittacini 5me tribu : Perroquets à queue cunéiforme,Araini Les Platycerques sont des Perroquets de taille moyenne,à longue queue et à bec court de teinte cornée La queue graduée est toujours plus longue que les ailes. Les caudales s'allongent de l'extérieur vers le centre,généralement,les quatre rectrices centrales sont de même longueur. Chez certaines espèces,mâles et femelles portent les mêmes couleurs,tandis que chez d'autres,les femelles montrent un plumage aux teintes plus ternes. La forme des rémiges constitue une caractéristique très conservatrice. Ainsi,chez presque toutes ces espèces,quatre rémiges primaires (de la 2me à la 5me) présentent une courbe concave aux barbes extérieures. H.T.Condon (1941) a suggéré que les liens de parenté entre Platycerques et Cacatoés sont probablement plus étroits qu'il n'est généralement admis. Il s'est pour cela basé surtout sur des examens du squelette de la tête et de la musculature. En outre,ces deux groupes possèdent une glande uropygienne bien développée,chose exceptionnelle Chez les Psittacidés. Certains genres de Perruches Platycerques montrent des analogies avec d'autres tribus et sous-famille des Psittacidés, et il se peut qu'ils devraient occuper un autre rang transitoire dans la systématique. Ainsi,la Perruche discolore (Lathamus discolor) se trouve classée entre les Platycerques et les Trichoglosses (tribu Trichoglossini). Il se peut,que les Platycerques se soient développés à partir d'ancêtres ressemblant à ces Trichoglosses et que la Perruche discolore soit encore très proche de la forme ancestrale commune. Le genre Polytelis,que la plupart des auteurs ne classent d'ailleurs plus parmi les Platycerques,se trouve en rang de parenté entre ces derniers et les Paléornis (tribu Loriini). Le genre Polytelis est aussi proche parent de la Perruche Erythroptère (Aprosmictus) et des Perruches royales (Alisterus),qui constituent à leur tour une forme transitoire vers les Electus (Lorius). Enfin,les genres Pezoporus (Perruche terrestre) et Geopsittacus (Perruche nocturne) prennent également un rang intermédiaire et forment la transition avec les Perroquets-Hiboux ou Kakapos de la Nouvelle-Zélande (sous-famille Strigopinae). Les Perruches Platycerques sont dispersées en 13 genres à travers l'Australie,la Nouvelle-Zélande et les îles avoisinantes. 11 de ces genres,sont propres à l'Australie et la Tasmanie,tandis que 2 genres seulement,les Perruches de la Nouvelle-Zélande ou Kakarikis (Cyanoramphus)et la Perruche cornue (Eunymphicus) habitent la Nouvelle-Zélande et les îles avoisinantes. Il peut être admis que les Platycerques ont été primitivement des habitants de forêts. Actuellement encore,les espèces les plus primitives (Lathamus,Purpureicepphalus) habitent les forêts denses. Suite au dessèchement progressif du continent australien depuis la fin du Pléistocène,les Perruches aussi ont dù s'adapter à un milieu plus aride. Comme le processus du dessèchement persiste toujours et s'étend,l'aire de distribution de maints habitants des forêts (Platycercus elegans,Purpureicepphalus spurius) se rétrécit de plus en plus. La plupart des Perruches Australiennes habitent actuellement les forêts sèches et ouvertes,les savanes et les immenses steppes herbeuses. Certaines espèces ont même pénétré dans les régions les plus arides du continent australien,les steppes de broussailles"Mulga" (Neopsephotus bourkii) et les semi-déserts couverts d'herbes à piquants (Geopsittracus occidentalis,Melopsittacus ondulatus,Polytelis alexandrae). La grande majorité des Platycerques ne semblent couver qu'une fois par an en liberté. Les espèces habitant l'Australie Centrale peuvent avoir 2 ou 3 nichées consécutives lorsque les circonstances sont favorables. La Perruche omnicolore aussi a généralement 2 nichées. Dans le sud du Continent,la période de reproduction vient au printemps et au début de l'été,c'est-à-dire au cours du mois d'août à décembre. En cette période de l'année,la température y est à peu semblable à celle de l'été en Europe Centrale. Grâce aux abondantes pluies hivernales,le paysage est encore verdoyant et toutes sortes de semences sont disponibles en abondance. Dès que la température diurne monte à plus de 30°C,et que les pluies ont cessé (novembre-décembre),la végétation meurt très vite et la période de reproduction prend fin. Si par hasard les pluies automnales commencent très tôt (avril,mai),certaines espèces peuvent occasionnellement recommencer à couver en automne,avant que les basses températures hivernales viennent mettre un terme à cette seconde période de nidification. Deux conditions doivent être remplies pour que les Platycerques (et il en va évidemment de même des autres petites espèces) commencent à nicher : La température doit être relativement haute et il faut qu'il ait plu pour que les oiseaux disposent de semences mi-mûres en suffisance. Sans doute,il pleut en hiver,mais il fait alors trop froid,en été,il fait chaud,mais la végétation verte fait défaut. C'est pourquoi,seuls le printemps et l'automne peuvent convenir pour la reproduction. Fin de la première partie. Dernière modification par maloute45 ; 29/05/2011 à 19h26. |
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26/05/2011, 17h43 | (2) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Re : Les Platycerques
1ère illustration : en haut : Neophema splendida (Gould) - en bas : Neophema pulchella (Shaw).
2ème illustration : Psephotus Haematonotus (Gould) Dernière modification par maloute45 ; 26/05/2011 à 17h49. |
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26/05/2011, 18h40 | (3) | |||||||||
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Re : Les Platycerques
perso rien compris à cette classification... parce que les platycerques sont un genre de psittacidés donc la classification avec les tribus et pour moi les platyceques c'est ca: (merci wiki)
Les perruches du genre Platycercus sont des perruches aux couleurs vives originaires d'Australie. Suivant la classification, on en distingue 5 à 8 espèces. Le nom platycercus se réfère à une caractéristique de ce genre d'oiseaux et de la sous-famille à laquelle ils appartiennent: platycercus signifie "à la queue large" ou "plate". Ces perruches sont originaires d'Australie et des îles environnantes; elles habitent les forêts, les bois, la campagne, les banlieues, les jardins. Leur habitat se limite aux montagnes et aux plaines côtières mais on ne les trouve pas à l'intérieur des terres. Un certain nombre d'entre elles ont migré en Nouvelle-Zélande et dans l'île Norfolk. Leur taille varie de 25 à 38 cm. Leur alimentation est à base de graines et de fruits. À cause de leurs couleurs remarquables, plusieurs espèces sont largement élevées en captivité. Liste des espèces[modifier] D'après la classification de référence (version 2.2, 2009) du Congrès ornithologique international (ordre phylogénique) :
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27/05/2011, 11h50 | (4) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Re : Les Platycerques
Bonjour Leandre,
Désolé pour vous que vous ne compreniez rien à cette partie de documentation (qui n'est pas terminée!!!),sans doute trop scientifique...mais beaucoup plus complète.. Amicalement. |
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28/05/2011, 10h21 | (5) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Re : Les Platycerques
1ère illustration : en haut : Platycercus icterotis (Kuhl) - en bas : Platycercus elegans adelaide (Ashhy).
2 ème illustration : Psephotus haematogaster haematorrhous (Gould). |
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28/05/2011, 10h34 | (6) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Re : Les Platycerques
2ème partie
Les circonstances sont différentes dans le nord et au centre de l'Australie,où il fait assez chaud pendant l'année entière. La saison de reproduction y dépend uniquement de la pluie. Dans le nord du continent,il existe une période de pluie régulière en hiver,c'est-à-dire pendant les mois de décembre à mars-avril. Les Perruches vivant dans ces régions (Psephotus pulcherrinus,P.chrysoterygius,Platycercus vermustus.P.adscitus) se reproduisent pendant la saison des pluies et au début de la saison sèche,avant que la végétation ne disparaisse à nouveau L'Australie Centrale ne connaît pas les saisons de pluies régulières,puisque ni les pluies de la mousson au nord,ni les pluies d'ouest au sud ne peuvent atteindre l'intérieur du continent. Pourtant, des zones de basse pression atmosphérique provenant du nord ou du sud peuvent parfois dévier jusqu'au centre du continent. C'est pourquoi la pluie peut y manifester pendant n'importe quel mois de l'année,mais peut aussi y faire défaut pendant des années!!! Les petites espèces d'oiseaux se sont adaptées à cette répartition capricieuse des précipitations. Elle n'ont aucune période fixe de reproduction,mais peuvent nicher au cours de n'importe quelle saison,pour autant que les pluies accidentelles aient créé pour elles une source de nourriture suffisante. Or,comme non seulement la venue de la pluie est instable mais qu'elle peut aussi n'atteindre qu'une surface assez restreinte,il peut arriver,que des oiseaux habitant des régions limitrophes couvent à des périodes absolument différentes. Parmi les Platycerques,il existe principalement 5 espèces présentant une telle période instable de reproduction (Melopsittacus undulatus,Nymphicus hollandicus,Neopsepphotus bourkii,Polytelis alexandrae et Geopsittacus occidentalis). La quantité des précipitations et leur dispersion au cours des saisons déterminent non seulement la période de reproduction des Perruches australiennes,mais aussi leurs pérégrinations. Dans les régions situées à proximité des côtes,elles trouvent pendant l'année entière assez de nourriture et d'eau. C'est pourquoi les Perruches habitant ces régions sont sédentaires. Par contre,les longues périodes de sécheresse à l'intérieur du continent obligent les oiseaux à faire de longs déplacements. C'est pourquoi une espèce de Perruche sera d'autant plus nomade à mesure que la région qu'elle habite aura un climat plus aride. Déjà dans les forêts sèches et les savanes d'eucalyptus,situées à une centaine de kilomètres de la côte,les Perruches,et surtout les espèces du genre Platycercus,se réunissent,en dehors de la période de reproduction,en grandes bandes qui vagabondent à la recherche de sources de nourriture appropriée. A l'approche de la nouvelle saison de repreoduction,elles retournent pourtant en général vers leur aire de couvaison antérieure. D'autre part,les habitants des steppes arides et des semi-déserts situés à l'intérieur du continent sont de véritables nomades. La sécheresse peut y persister pendant des mois et même des années,obligeant les petites espèces d'oiseaux à délaisser complètement une région déterminée. La Perruche ondulée s'est le mieux adaptée à de telles circonstances atmosphériques. Elle erre apparemment sans le moindre but. Si ses pérégrinations la conduisent dans une région où la pluie est tombée récemment,elle commence à y couver. Ensuite,elle y restera aussi longtemps que les réserves de nourriture et de boisson sont suffisantes. Si de nouvelles pluies surviennent peu de mois plus tard,elle couvera même une 2ème et une 3ème fois au même endroit. Mais lorsque la pluie tarde trop longtemps,elle erre à nouveau. Le cycle recommencera alors plus tard. Les Callopsittes,les Perruches de Bourke,les Perruches nocturnes sont un peu moins nomades. Elles peuvent vivre comme oiseaux sédentaires dans une même région pendant des années. C'est uniquement en cas de longues périodes de sécheresse persistante qu'elles vont à la recherche de régions plus clémentes. Ensuite,il se passe plusieurs décades avant que l'espèce retourne à la région délaissée. Ce type de vie nomade est aussi très répandu parmi d'autres groupes d'oiseaux australiens habitant le centre du continent. Les exemples les mieux connus sont le Moineau mandarin (Taenopygia guttata castamotis) et la Colombine arlequine (Histriophaps histrionica). Les véritables migrateurs font pour ainsi dire complètement défaut. Seules les populations tasmaniennes de la Perruche à ailes bleues(Neophema chrysostoma) et la Perruche à ventre orange(Neophema chrysogaster) émigrent en automne,traversant le détroit de Bass pour hiverner sur le continent australien. Elles émigrent manifestement à cause des basses températures hivernales qui règnent dans leur aire de couvaison. On peut pourtant les observer sporadiquement en Tasmanie au cours de l'hiver. Nous ignorons encore leurs voies de migration et la situation précise le leurs quartiers d'hiver,et seul le baguage systématique de ces oiseaux pourra nous permettre de savoir un jour s'il s'agit de véritables migrateurs. Fin de la 2ème partie[/b] Dernière modification par maloute45 ; 28/05/2011 à 15h32. |
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28/05/2011, 14h13 | (7) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Re : Les Platycerques
[b]3ème partie :
Suite aux pérégrinations irrégulières de maintes Perruches platycerques,il est quasi impossible de faire des estimations au sujet du nombre actuel de leurs populations. Une même espèce peut être très nombreuse pendant des années dans une région déterminée,pour disparaître brusquement pendant un laps de temps équivalent. Pour certaines espèces de Perruches toute preuve de leur existence a même manqué pendant plusieurs dizaines d'années,si bien qu'elles avaient été généralement considérées comme étant éteintes. Au cours des dernières années,toutes ces espèces supposées "éteintes" ont pourtant été redécouvertes à l'exception d'une seule. Même la Perruche nocturne a été observée à nouveau aux environs d'Alice Springs. Ce n'est que pour la Perruche du paradis (Psephotus pulcherrimus) que la moindre trace manque depuis 35 ans. Vu son genre de vie nomade et la faible quantité de la population humaine dans son aire de dispersion,nous pouvons pourtant supposer qu'elle réapparaîtra sans doute un beau jour. Pour les mêmes raisons,nous pouvons présumer que l'ensemble de la population de maintes espèces de Perruches habitant le nord et le centre de l'Australie,est en réalité plus important qu'on ne le suppose généralement. Suite à la faible densité de la population humaine dans le nord et le centre de l'Australie,la dispersion exacte de beaucoup d'espèces de Perruches est restée inconnue jusqu'à ce jour. Ce n'est qu'au cours des dernières années,que les travaux d'observation dans la nature se sont quelque peu intensifiées,ce qui permettra peut-être de rédiger,dans un avenir assez proche,des cartes de dispersion plus précises. La question se savoir comment les Perruches australiennes se sont adaptées à la colonisation de leur patrie par les Européens,mérite notre attention spéciale. Il semble heureusement que cette colonisation ait eu une influence bénéfique pour la plupart des espèces. Il est vrai que maintes espèces de Perruches on,t subi une forte régression au début de la colonisation. Elles ont été,en effet,abattues par milliers par des colons qui,souvent,ne cherchaient qu'à tuer par plaisir. Insensiblement,un revirement favorable s'est pourtant manifesté,et ces beaux oiseaux ont peu à peu gagné l'intérêt et l'affection des humains. Leur qualité d'êtres extrêmement prolifiques a été très utile aux Perruches Australiennes. Subissant de continuelles fluctuations de populations,de nombreux sujets disparaissant lors des périodes de sécheresse,elles sont préparées à remplacer au plus tôt les disparus,dès que les conditions d'existence sont redevenues plus favorable. De la même manière,ellesont aussi réussi à compenser très vite les pertes subies par l'action des hommes,pour atteindre à nouveau leur niveau de population primitif. Ensuite,la plus grande densité de la population humaine leur a même été bénéfique. L'homme a installé des abreuvoirs pour les bovins et les ovins,il a établi des champs et des jardins à l'aide d'irrigations artificielles. Tout ceci signifiait une amélioration des conditions d'existence pour les Perruches qui,brusquement,avaient à leur disposition de la nourriture et de l'eau à profusion pendant l'année entière. Grâce à cette aide involontaire apportée par les humains,elles pouvaient dès lors endurer les longues périodes de sécheresse sans subir de grandes pertes. La disparité entre les maigres conditions de vie "naturelle" et les riches ressources en nourriture et en boisson dans le voisinage des hommes est tellement considérables,que beaucoup d'espèces sont devenues de véritables "partisans de la civilisation". Elles sont actuellement plus nombreuses qu'elles n'avaient jamais été avant l'arrivée des Européens. Elles font parfois de gros dégâts dans les champs de céréales,les plantations d'arbres fruitiers et les jardins. C'est pourquoi certaines espèces ne sont absolument pas protégées et peuvent être abattues pendant toute l'année. Malgré tout,leurs nombres augmentent de plus en plus!!! D'autres espèces,notament la Perruche de Bourke,sont devenues tellement familières vis-à-vis des humains,qu'elles viennent jusque sur les vérandas des maisons de ferme afin de rechercher de la nourriture ou un coin d'ombre pendant les heures chaudes de la journée. Non seulement les espèces de Platycerques,qui habitaient primitivement les paysages de steppes ouvertes,ont augmenté en nombre depuis le début de la colonisation,mais elles ont aussi çà et là considérablement étendu leur aire de distribution. Suite aux défrichements opérés dans les régions côtières,d'immenses étendues de forêts ont été changées en terre de labour,et les espèces de Perruches habitant les steppes (principalement Platycercus eximius et Psepphotus haematomotus) ont réussi à pénétrer dans les régions qui furent antérieurement occupées par les habitants des forêts. Ces derniers temps,les Perruches,habitant l'Australie Centrale Orientale et nichant dans des cavités,se sont vu confrontées avec un dangereux concurrent. L'Etourneau européen (Sturnus vulgaris) importé en Australie,préfère lui aussi les mêmes cavités dans les arbres pour nicher et,lors des échauffourées près des emplacements de nidification,il prend généralement le dessus. Parfois les Perruches sont même évincées alors qu'elles couvent déjà une nichée complète. Comme l'étourneau se multiplie de façon extraordinaire en Australie,il pourrait représenter un réel danger pour les espèces indigènes nichant dans les cavités des arbres. Un autre danger menace les oiseaux nichant par terre (Perruche terrestre,Perruche nocturne) . Leurs nichées deviennent souvent la proie du Renard européen (Vulpes vulpes) également importé. Le seul moyen de procurer à ces espèces une protection efficace et durable,consiste dans l'établissement de réserves naturelles,qui seraient garanties des renards. Fin de la 3ème partie. Dernière modification par maloute45 ; 29/05/2011 à 11h45. |
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29/05/2011, 12h01 | (8) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Re : Les Platycerques
[B]3ème partie (bis) :
Enfin,les chats domestiques redevenus sauvages provoquent également de grands dégâts parmi les Perruches. Ils dénichent les jeunes,pour autant qu'ils puissent atteindre le nid. Mais ils font aussi leur proie des Perruches adultes. Les ennemis naturels des Placyterques sont principalement les oiseaux de proie,tandis que les ennemis terrestres chassant pendant la journée étaient pratiquement inexistants dans le milieu naturel de ces Perruches. Il s'ensuit que leur vigilance est en premier lieu dirigée vers le ciel. L'édification de leurs instincts n'est pas élaborée en fonction d'un chat rôdeur qui s'approche à pas de loup. Dès lors,il n'est pas difficile pour un chat domestique de se glisser tout près d'un groupe de Perruches cherchant leur nourriture et d'attraper un oiseau d'un seul bond. Les capacités pour voler et pour grimper sont développées diversement. Les habitants des paysages ouverts sont de rapides voiliers à grande endurance. Il est intéressant de remarquer qu'ils ont développé deux manières différentes de vol. Les espèces des genres Psephotus,Platycercus,Purpureicepphalus et Bernardus ont le vol nettement ondulant,retenant momentanément le coup d'aile peu avant d'atteindre le point culminant de la courbe. Leur image de vol rappelle celle des Pics et de beaucoup de Fringillidés. La Perruche de Bourke (Neopsepphotus) et la Perruche ondulée (Melopsittacus) montrent elles aussi ce vol ondulant,quoique de manière moins nettement prononcée. Par contre,les espèces appartenant aux genres Lathamus,Nymphicus,Neophema et Polytelis ont le vol typiquement restiligne à virages brusques et aigus. Leur manière de voler correspond à celle de beaucoup de Limicoles,mais aussi à celle des Loris (Trichoglossini). Dans ce genre de vol,la cohésion d'un grand groupe est beaucoup plus intime que chez les oiseaux à vol ondulant. Il existe aussi des différences dans la hauteur du vol . Les espèces à vol ondulant se maintiennent en général à faible hauteur au-dessus du sol ou de la végétation,tandis que les espèces à vol rectiligne s'élèvent à grande hauteur. Les autres espèces sont de faibles voiliers. La Perruche terrestre ne s'élève que très rarement dans l'air et ne vole que sur de courtes distances. Les espèces du genre Neophema aussi volent rarement. Elles ont le vol agité,sans la moindre indication d'ondulations. Sur de courtes distances,elles volètent à la manière des papillons. Si elles sont assez obligées à parcourir de longues distances,elles s'élèvent à assez grande hauteur et leur vol rappelle alors celui des espèces du genre Polytelis. Les différentes manières de voler se reflètent dans la forme de l'aile. Les espèces du genre Polytelis ,qui sont de rapides voiliers,ont les ailes longues et pointues,par contre,les oiseaux à vol ondulant les ont larges et arrondies. Ici encore,le genre Neophema présente une forme intermédiaire. Les moins bons voiliers sont en général les meilleurs grimpeurs !!! La Perruche terrestre et les espèces du genre Neophema savent grimper très agilement parmi les denses fouillis de branchages et peuvent même rester suspendues aux rameaux les plus frêles. Par bien des points,elles rappellent ainsi les Mésanges. Les Perruches terrestre et nocturne sont en outre bons coureurs. Les autres espèces évitent le fouillis des broussailles. Elle recherche leur nourriture sur le sol ou dans les cimesw libres des buissons et des arbres. Par conséquent,les réactions de fuite sont également différentes chez ces deux groupes. Les espèces nommées en premier lieu essaient d'abord de se mettre en sécurité "à pied",elles se cachent sous la dense végétation basse, ne s'envolent qu'à la toute dernière minute,atterrissent après un bref instant de vol et disparaissent parmi les frondaisons. Les autres espèces s'élèvent immédiatement du sol dès le moindre signe de danger,pour se poser dans les plus hautes cimes des arbres,où elles se trouvent parfaitement libres de repartir en volant s'il le faut. Les différentes capacités pour voler ou pour grimper,qui caractérisent les diverses espèces,sont évidemment en rapport avec le milieu qu'elles habitent. La plupart des Platycerques recherchent leur nourriture par terre,mais pour le reste du temps,elles se tiennent surtout dans les cimes des buissons et des arbres et cherchent autant que possible des emplacements très hauts pour nicher. Par contre,les espèces du genre Neophema vivent et nichent principalement près du sol. Enfin,les Perruches terrestre et nocturne sont devenues de véritables espèces terrestres qui,normalement,ne vont jamais percher sur une branche et qui couvent aussi par terre. Cette évaluation vers l'existence d'espèces terrestres trouve son apogée dans la Perruche-hibou ou Kalapo de la Nouvelle-Zélande (Strigops habroptilus) qui s'est probablement développée à partir d'ancêtres ressemblant aux Perruches Platycerques. Ces oiseaux ne sont capables que de se laisser choir à la manière d'un parachute: ils sont donc pour ainsi dire incapable de voler et ont complètement perdu le bréchet du sternum,c'est-à-dire la crête médiane sur laquelle s'insèrent les muscles moteurs des ailes chez les oiseaux capables de voler. L'Australie connaît une diversité d'espèces végétales et animales que l'on ne retrouve nulle part ailleurs dans le monde ; les plantes et les animaux australiens ont en effet évolué dans un isolement complet du reste du monde depuis le morcellement du Gondwana, il y a quelque 160 millions d'années. Fin de la 3ème partie (bis)[/b] Dernière modification par maloute45 ; 30/05/2011 à 09h22. |
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29/05/2011, 21h15 | (9) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Re : Les Platycerques
Genre Polytelis :
Perruche Princesse de Galles (P.alexandrae) Perruche de Barraband (P.swaisonii) Perruche mélanure (P.anthopeplus) Genre Lathamus : Perruche de Latham (L.discolor). Genre Geopsittacus : Perruche nocturne (G.occidentalis) Genre Pezoporus : Perruche terrestre (P. wallicus) Genre Melopsittacus : Perruche ondulée (M.undulatus) Genre Neophema : Euphèmes Perruche élégante (N.elegans) Perruche à ventre orange (N.chrysogaster) Perruche vénuste (N.chrysostoma) Perruche pétrophile (N.petrophila) Perruche turquoisine (N.pulchella) Perruche slendide (N.slendida) Genre Neopsephotus : Perrruche de Bourke (N.Bourkii) Genre Psephotus : Psephotes Perruche à croupion rouge (P.haematonotus) Perruche multicolore (P.varius) Perruche du Paradis (P.pulcicherrimus) Perruche à ailes d'or (P.chrysopterygius) Perruche à bonnet bleu (P.haematogaster) Genre Purpureicephalus : Perruche à tête pourpre (P.spurius) Genre Platycercus : Véritables Placyterques Perruche à ventre jaune (P. caledonicus) Perruche de Pennant (P. elegans) Perruche omnicolore (P.eximius) Perruche palliceps (P. adscitus) Perruche de Stanley (P. ieterotis) Perruche de Brown (P. venusus) Genre Barnardius : Perruche de Barnard (barnardi) Genre Zonarius : Perruche de Bauer Genre Nymphicus : Perruche cacatoés N.Hollandicus : Perruche callopsitte Dernière modification par maloute45 ; 29/05/2011 à 21h23. |
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30/05/2011, 09h32 | (10) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Re : Les Platycerques
...4ème partie :
La nourriture des Perruches Platycerques consiste en premier lieu en diverses semences mûrissantes et mûres. Les semences de graminées ont la préférence. Dans les régions agricoles où la population humaine est plus dense,la part des plantes indigènes dans la nourriture des Perruches a fortement diminué ces derniers temps. A présent,les véritables "commensaux de l'homme" se nourrissent presque exclusivement des mauvaises herbes des champs,presque toutes importées d'Europe,et dévastent en outre les champs de céréales. La Perruche omnicolore,la Perruche de Bourke,la Callopsitte et la Perruche mélanure sont devenues de grands ravageurs des champs de blé. La Perruche à tête pourpre peut,à l'aide de son bec très fort,ouvrir les dures capsules des fruits d'eucalyptus et se nourrit principalement de ces semences. En plus de semences,la plupart des espèces prennent aussi le nectar des fleurs,des fruits et des insectes. La Perruche discolore se nourrit même principalement du nectar des fleurs d'eucalyptus et rappelle,par cette préférence,les Loris. Beaucoup d'autres Perruches visitent plus ou moins régulièrement les eucalyptus en fleurs. Je ne sais cependant pas si ces visites visent le nectar,ou bien les insectes parasitant les fleurs. Jusqu'à l'arrivée des Européens,les fruits consommés consistaient surtout en petites baies. Actuellement,beaucoup d'espèces de Perruches dévastent régulièrement les vergers et les plantations d'arbres fruitiers,s'en prenant à toutes sortes de fruits à l'exception des agrumes. Les pommes et les poires ont la préférence... Toutes les Perruches,dont l'alimentation est mieux connue grâce à des examens du contenu de l'estomac et du jabot,se nourrissent aussi d'insectes et ceci en quantités beaucoup plus importantes qu'il n'est généralement admis. Cette nourriture animale consiste en premier lieu en insectes vivant sur les feuilles et les fleurs des arbres,ainsi qu'en larves d'insectes qui sont picorées à la surface des feuilles et sur l'écorce des arbres. Il semble bien que les Perruches ne capturent pas d'insectes volants. Dans le jabot et l'estomac des Perruches examinées,on a trouvé aussi régulièrement du sable grossier, qui doit manifestement aider à broyer les substances alimentaires. C'est surtout par terre que les Perruches Platycerques recherchent leur nourriture,soit qu'elles picorent les semences tombées éparses,soit quelles enlèvent les semences des épis encore redressés ou des capsules,en faisant avec le bec des mouvements "masticateurs". Les semences d'eucalyptus,le nectar des fleurs,les fruits et les insectes sont pris parmi le feuillage. Les grands fruits sont débités en petits morceaux. Les petites semences sont englouties en entier. Les semences plus grandes sont préalablement décortiquées à l'aide des bords tranchants des mandibules tandis que les graines sont poussées de part en part. Les fruits sont également débités de cette manière. Les espèces du genre Platycercus possèdent l'art de porter la nourriture dans une patte vers le bec,afin d'en enlever de petits morceaux ou les semences. Les autres espèces maintiennent parfois la nourriture par terre ou sur une branche au myen de la patte,mais des sujets isolés de ces dernières espèces peuvent également apprendre à saisir la nourriture "à la patte". Les Platycerques australiens se grattent "par derrière",c'est-à-dire que la patte qui gratte passe derrière l'aile pour atteindre la tête. Par rapport à leur manière de se gratter,les Psittacidés forment précisément un groupe très intéressant,qui manifeste les 2 méthodes de procédure. Les Cacatoés,les Amazones,les Loris,beaucoup de Perroquets africains,les Perruches à queue eunéiforme de l'Amérique du Sud et les Paléornis africains se grattent "par devant" : ils portent la patte directement vers la tête,en la passant devant l'aile. Seule les Perruches Platycerques,les Nestors,quelques espèces primitives parmi les Perruches de l'Amérique du Sud et les espèces du genre Agapornis se "grattent" par derrière. La Perruche royale (Alisterus scapularis) et les espèces du genre Polytelis se gratte aussi de cette manière tandis que la Perruche érythroptère (Aprosmictus erythropterus) que l'on plaçait jadis dans le même genre que la Perruche royale,se gratte"par devant". Il est difficile d'expliquer ces différences!!! Il est généralement admis,que la méthode de se gratter "par derrière" serait à considérer comme la caractéristique d'un comportement plus ancien dans l'historique des genres,quelque chose comme "un héritage de la période reptile". Chez les Perruches aussi,ce sont en effet les espèces les plus primitives qui se grattent "par derrière",pourtant il ne s'agit pas là d'une règle sans exception. Il n'existe pas d'avantage de rapports distincts entre la méthode de se gratter et l'intervention d'une patte lors des repas,quoique l'on serait tenté de supposer le contraire. Ainsi,les espèces appartenant aux genres Platycercus et Barnardius sont certes capables de prendre leur nourriture "à la patte" pour la porter vers le bec,mais elles se grattent "par derrière". D'autre part,les Loris ne prennent pas leur nourriture "à la patte",mais ils se grattent "par devant". Il est certes amusant d'observer,par exemple,une Perruche omnicolore qui picore une de ses pattes ou l'emploie pour porter quelque nourriture vers le bec et qui,brusquement,ramène cette même patte derrière son aile pour venir se gratter à la tête,parfois même tout près de la base du bec. Bien que,dans ces deux cas la patte soit portée vers le bec,elle passe une fois devant l'aile et l'autre fois par derrière . Parmi les autres genres de Perruches Platycerques il est impossible de découvrir des transitions analogues. Fin de la 4ème partie Dernière modification par maloute45 ; 31/05/2011 à 22h38. |
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30/05/2011, 10h38 | (11) | |||||||||||
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Re : Les Platycerques
Quelques illustrations de J.Gould sur ces magnifiques espèces...
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31/05/2011, 22h56 | (12) | |||||||||||
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Re : Les Platycerques
...5ème partie :
Les diverses espèces semblent différer grandement dans leurs besoins en eau de boisson. Tandis que la Perruche à ailes d'or,la Callopsitte et les espèces du genre Platycercus vont s'abreuver tout au long de la journée avec des intervalles d'une à trois heures,les Perruches de Bourke,Turquoisine,de Brown et de Barraband ne se désaltérent que le matin et le soir,et semblent ainsi absorber une quantité de liquide suffisante pour toute la journée. Une grande disparité existe dans les besoins de se baigner. En général,les Perruches australiennes (à l'exception de la Perruche de Bourke) aiment se baigner fréquemment et longuement. Elles ont une préférence marquée pour les bains de pluie. Dès qu'il commence à pleuvoir,les oiseaux s'envolent vers les plus hautes cimes des arbres et se laissent "mouiller jusqu'aux os". Ils ne semblent pourtant pas capables de se suspendre à une branche,tête en bas et ailes déployées,comme le font les grands Cacatoés La plupart des Perruches Platycerques nichent dans des cavités. Elles choisissent le creux des grosses branches ou des arbres tombés et évidés,n'emploient pas de matériaux de construction et déposent leurs oeufs sur la vermoulure qui c'est accumulée au fond de la cavité. Les espèces de genre Pseuphotus nichent souvent dans les termitières en surface,et même à l'occasion dans les abruptes berges limoneuses sur les rives des cours d'eau. Un même comportement de nidification a été sporadiquement observé chez les Perruches Omnicolore et Mélanure. Deux espèces seulement ne nichent pas dans des cavités. La Perruche terrestre niche par terre,construisant une frêle plate-forme au moyen de rameaux assemblés. La Perruche nocturne construit même un nid assez soigné au beau milieu d'une touffe d'herbe à piquants. Les oeufs sont pondus tôt dans la matinée,avec des intervalles d'environ 48 heures. Certains sujets appartenant à diverses espèces semblent pourtant pondre toutes les 24 heures. Les oeufs sont blanc immaculé à coquille mate ou peu luisante. Ils ont une forme plutôt arrondie. La ponte comporte normalement de 4 à 6 oeufs,mais ce nombre peut varier considérablement selon l'âge des oiseaux et les conditions de vie prédominantes. Les Perruches Discolore,Splendide,du Paradis et de Brown ont de très petites nichées,tandis que les Perruches Omnicolore,à Croupion rouge et à Ventre jaune ont des nichées particulièrement nombreuses. La plupart des espèces commencent à couver après la ponte de l'avant-dernier ou du dernier oeuf. Souvent la femelle reste déjà au nid plus tôt et ce pendant des heures entières,mais il n'est pas encore précisément établi si elle couve réellement ou si comme le font beaucoup de Diamants australiens elle se pose simplement sur les oeufs sans mettre ceux-ci en contact avec la tache de couvaison. Seule la femelle couve ! - c'est uniquement chez la Callopsitte que le mâle prend aussi sa part dans la couvaison pendant la journée. Chez beaucoup d'espèces (Perruches à ailes bleues,de Bourke,de Stanley et de Bauer) le mâle monte la garde dans le voisinage du nid,chez d'autres espèces (Perruche de Barraband,Mélanure),le mâle s'éloigne par contre loin du nid. Les mâles de Barraband se réunissent même en groupes !!! La femelle qui couve est nourrie par son mâle. La Perruche Turquoisine ne semble nourrir que le matin et le soir,mais les mâles des autres espèces se présentent plusieurs fois pour nourrir leur femelle. L.'endroit où la femelle est nourrie varie également... Le mâle de la Perruche ondulée nourrit sa femelle directement à l'entrée du nid,mais les partenaires des espèces appartenant au genre Neophema s'envole ensemble sur un arbre proche. On trouve les mêmes diversités dans les endroits où les Diamants australiens se relaient pour la couvaison. Le matin et le soir la femelle quitte son nid pendant un bref instant pour la défécation. Occasionnellement,elle prend aussi quelque nourriture. Chez la plupart des Perruches,la couvaison prend exactement trois semaines,chez les espèces du genre Neophema et la Perruche de Bourke,elle est de 18 à 19 jours. Comme la couvaison commence avant la ponte du dernier oeuf,les jeunes éclosent à des intervalles de plusieurs jours. Bien que les jeunes d'une nichée puissent donc être de tailles notablement différentes,leurs parents les gavent normalement de façon équitable. Le mâle aussi prend sa pour nourrir les jeunes,surtout lorsque ceux-ci deviennent un peu plus grands,pourtant,les mâles de diverses espèces font preuve,en ceci,d'un zèle très différent. La femelle continue à couver ses jeunes pendant environ 2 semaines. Le duvet des jeunes au nid est blanc à blanc grisâtre,notez que chez la Callopsitte,ce duvet est jaune clair. Comme tous les Psittacidés,les Perruches Platycerques ne nettoient pas leur nid. Cette propriété est mise à profit par certains "papillons",qui pondent leurs oeufs dans les nids habités par des Perruches et dont les larves se nourrissent exclusivement des excrèments (fientes) des jeunes oiseaux. Fin de la 5ème partie Dernière modification par maloute45 ; 04/06/2011 à 12h00. |
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31/05/2011, 23h03 | (13) | |||||||||
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Re : Les Platycerques
ca pour de l article c est de l article ; merci milles foie pour toutes ces precisions
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31/05/2011, 23h24 | (14) | ||||||||||||
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Re : Les Platycerques
Cette documentation sur les Platycerques est un condensé sur les Perruches, pour ceux ou celles qui apprécient les "becs-crochus". PS: Les membres qui prendront le temps de le lire complètement apprendrons certainement beaucoup sur ces oiseaux... Amicalement. Dernière modification par maloute45 ; 04/06/2011 à 12h28. |
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04/06/2011, 12h21 | (15) | |||||||||||
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Re : Les Platycerques
...[[b]B]6ème partie :
Les jeunes quittent le nid vers l'âge de 4 semaines(chez les grandes espèces après 5 semaines). Conformément aux différences lors des éclosions,ils prennent aussi leur envol avec des intervalles de plusieurs jours. Une semaine plus tard,ils sont capables de manger seuls,mais les parents continuent encore à les nourrir pendant une à deux semaines. La mue juvénile commence vers l'âge de 3 mois. Tandis que les espèces plus petites prennent déjà la robe (plumage) adulte après cette première mue,les Perruches de taille plus grande présentent d'abord une robe transitoire et ne viennent en couleurs qu'au cours de la deuxième année. [b][COLOR="Blue"]La plupart des Perruches Platycerques vivent socialement. En dehors de la période de reproduction,elles se réunissent en groupes plus ou moins grands,dont le nombre d'individus varie selon l'espèce. Pendant les très longues périodes de sécheresse à l'intérieur du continent,il se peut que des bandes massives comprenant plusieurs milliers de Perruches,se réunissent près des derniers trous d'eau. Dès que la sécheresse prend fin,ces bandes immenses sont immédiatement dispersées. Ce n'est que chez les espèces du genre Barnardius que les couples restent isolés,même en dehors de la période de reproduction,ces oiseaux forment tout au plus de petits groupes comprenant de 4 à 6 individus. Les Perruches Turquoisines,Pétrophile,Discolore,à Croupion rouge et Princesse de Galles continuent à vivre socialement même en période de reproduction etcouvent en colonies éparses comprenant parfois plusieurs espèces différentes. [color="Blue"]Chez toutes les espèces,les couples sont intimement liés pendant l'année entière. Il semble bien que seule la mort de l'un des partenaires peut provoquer un nouvel appariement. Les soins réciproques que les partenaires se témoignent,se nourrissant et se faisant la toilette,bénéficient à la bonne entente du couple. Dans ce domaine,on remarque pourtant des différences selon les espèces. Les Perruches ondulées,les Callopsittes et les espèces du genre Psephotus sont celles qui se témoignent mutuellement le plus de caresses,tandis que la toilette réciproque semble faire complètement défaut chez les espèces du genre Platycercus. Les Perruches platycerques peuvent se réjouir de l'intérêt extroardinaire que leur témoignent les amateurs d'oiseaux d'Europe. La Perruche ondulée est de loin l'oiseau de cage et de volière le plus fréquemment gardé. Elle est même devenue un véritable animal domestique et,dans le courant de cette domestication,de nombreuses mutations se sont fait jour. Mais les autres Perruches aussi sont de plus en plus gardées par les amateurs. L'élevage de grandes Perruches a connu,au cours des dix dernières années,une prospérité sans égale. Ceci est la conséquence d'un revirement général de l'opinion survenu ces derniers temps par les amateurs. Alors que jadis,ils gardaient en cages assez petites des oiseaux isolés et qu'ils attachaient surtout une grande importance au chant,les amateurs préfèrent actuellement les grandes volières où ils logent soit une collection variée,soit des couples pouvant se reproduire. "]e revirement de l'opinion a aussi apporté des changements dans le choix des oiseaux gardés. Jadis les contingents principaux étaient formés par les insectivores,les granivores indigènes et les canaris,mais à présent,l'on garde de préférence des Perruches et des Estrildinés. L'entretien de ces deux groupes ne présente pas de difficultés et,à condition de se montrer quelque peu compétent,l'amateur peut facilement les inciter à nicher. ]Fin de la 6ème partie .. Dernière modification par maloute45 ; 26/06/2011 à 02h53. |
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25/06/2011, 11h23 | (16) | |||||||||||
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7ème partie :
Les Perruches sont surtout appréciées pour la beauté de leur plumage chatoyant,pourtant leur voix est non seulement insignifiante mais souvent franchement désagréable. Il est vrai que des considérations économiques peuvent aussi jouer un certain rôle,surtout pour ce qui concerne la détention des grandes Perruches. Le logement des grandes Perruches exige de grandes volières,qui comprendront autant que possible une partie extérieure et un abri couvert. Les dimensions minimales dépendront de la taille des oiseaux,pour les petites espèces du genre Neophema,les volières doivent avoir au moins une longueur de 2 à 3 m. - pour les espèces plus grandes comme par exemple Platycercus ou Polytelis,il faut au minimum de 4 à 6 m. Plus la volière sera grande,mieux cela vaudra pour les oiseaux. Il faut certainement que les oiseaux puissent vraiment voler sur une courte distance,et ne soient pas obligés de sauter simplement d'une perche à l'autre. C'est pourquoi les volières longues et étroites sont donc à préconiser,plutôt que les volières carrées. Les températures minimales exigées seront en concordance avec les régions dont les oiseaux sont originaires. Les Perruches vivant en Australie Méridionale peuvent,sans inconvénient ,hiverner dans des volières non chauffées et même en volière extérieure. En liberté,elle sont aussi exposées à des températures hivernales très basses,même à la neige et à la gelée. Cependant,il faut veiller à réaliser certaines conditions indispensables. Ainsi,il faut que l'espace de vol soit protégé contre le vent et soit,au moins partiellement couvert,car les courants d'air et le froid humide seraient certainement préjudiciables à la santé des becs-crochus. En outre,ces Perruches ne peuvent hiverner au froid qu'à la condition de pouvoir prendre assez de mouvements,afin qu'elles puissent rétablir les pertes de température corporelle par des exercices musculaires. Les habitants des steppes et des demi-déserts en Australie Centrale exigent plus de précautions. Dans leur patrie,les journées sont très chaudes,et des températures de 45°C à l'ombre ne font nullement exception. D'autre part,les températures nocturnes peuvent tomber en-dessous de 0°C. Ces espèces,qui comprennent la Perruche ondulée,la Callopsitte,les Perruches de Bourke et Princesse de Galles,sont donc habituées aux grands changements de température et à de brusques offensives du froid et elles sont en général peu fragiles. Il faut pourtant ne pas perdre de vue le fait que,dans leur patrie,les basses températures ne persistent que pendant quelques heures et qu'elles sont chaque fois suivies par une grande chaleur. Les longues périodes de froid persistant peuvent être dangereuses pour ces espèces. On peut donc les hiverner au froid,à condition de pouvoir chauffer leur abri en cas de longues périodes de temps froid. Il est vrai que les Perruches ondulées et les Callopsittes se sont pourtant bien acclimatées,qu'elles sont devenues relativement insensibles aux longues périodes de temps froid. Enfin,les Perruches de l'Australie du Nord,parmi lesquelles nous trouvons la Perruche de Brown,la Palliceps,les Perruches du Paradis et à Ailes d'or,habitent des contrées où les hautes températures règnent tout au long de l'année,où la température de jour moyenne varie même en hiver entre 25et 30°C,etoù la nuit n'apportent qu'une légère baisse de la température. Ces Perruches ne doivent jamais hiverner dans un local non chauffé !!! Beaucoup d'éleveurs de Perruches objecterons sans doute qu'ils ont maintes fois fait hiverner leurs oiseaux dans des locaux froids. Cela peut même se faire sans la moindre complication dans la plupart des cas. Pourtant quand il fait très froid,ces amateurs peuvent aussi subir des pertes très graves. D'autre part,tout amateur d'oiseaux à le devoir,non seulement de faire survivre ses sujets,mais encore de leur procurer un milieu répondant à leurs exigences naturelles et dans lequel ils puissent réellement prospérer et non pas végéter simplement. Les Perruches originaires de l'Australie du Nord,ne sauraient se sentir vraiment confortables sous nos températures hivernales. Evidemment même ces espèces de l'Australie du Nord peuvent certes sortir pendant la journée,même lorsqu'il gèle,mais il faut qu'elles aient l'occasion de rentrer dans un abri chauffé si elles en sentent le besoin. Celles-ci ne proviennent certes pas du nord tropical: elles sont pourtant très fragiles et sensibles au froid et doivent,autant que possible,hiverner dans des locaux chauffés. Fin de la 7ème partie. Dernière modification par maloute45 ; 26/06/2011 à 02h59. |
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26/06/2011, 02h40 | (17) | |||||||||||
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Re : Les Platycerques
8 ème partie.....
Pendant la période de reproduction,la plupart des Perruches se montrent agressives vis-à-vis de leurs congénères et de leurs proches parents. Ceci vaut tout autant pour les espèces qui,en liberté,nichent en colonies. L'on ne saurait,en effet,comparer la situation des oiseaux nichant en société à l'état libre,alors qu'ils peuvent s'éloigner à leur guise,et celle d'oiseaux captifs obligés de vivre dans un espace relativement restreint. Cette dernière situation peut conduire à des hostilités,même s'il s'agit des espèces les plus grégaires. L'amateur doit pourtant aussi tenir compte des dispositions sociales des Perruches Platycerques. C'est pourquoi plusieurs couples d'une même espèce seront logés dans des volières séparées,où ils peuvent l'un l'autre se voir et s'entendre. De cette manière,les différents couples se stimulerons mutuellement,et les résultats d'élevage seront meilleurs. Afin de prévenir les coups de bec,il faut pourtant que les couples d'une même espèce ou espèces apparentées ne soient pas logés dans des volières contiguës,mais soient séparés par au moins une volière habitée par une autre espèce!!! L'alimentation des Perruches platycerques est relativement simple. La plupart des espèces sont obligées en liberté,de se nourrir parfois pendant des mois,de graines sèches et pauvres en protéines. Il est donc facile de satisfaire à leurs besoins,et elles peuvent très bien vivre sur un régime de graines sèches. Il ne faut pourtant pas exagérer l'importance de leur fragilité,ni oublier qu'à l'état libre elles ne se nourrissent pas exclusivement de graines sèches,loin de là. Principalement en période de reproduction,elles ont à leur disposition,dans la nature,une abondance de précieuses graines mûrissantes,ainsi que des fruits et des insectes. C'est pourquoi l'amateur doit présenter aux Perruches,certainement en période de reproduction et même pendant l'année entière,si possible,un régime très varié. La nourriture de base consiste en un mélange de graines comprenant diverses espèces de millets,de l'alpiste,du tournesol,un peu d'avoine et très peu de chènevis (il ne faut jamais exagérer la ration de graines de chanvre!). On présentera en outre,en hiver,des graines germées de millet et de laitue,et pendant la bon ne saison,diverses graines sauvages mûrissantes en grande quantité,principalement du mouron,du poa annua,bourse-à-pasteur,lysimaque,pissenlit,laiteron épineux,séneçon et oseille sauvage. Les épis de blé dont les graines sont encore "laiteuses" et les épis de maïs mûrissants sont agréablement appréciés par la plupart des espèces. Comme suppléments on présentera aussi des carottes et des fruits divers. La plupart des espèces préfèrent les pommes,mais apprennent bientôt à accepter tous nos fruits cultivés. En liberté,la plupart de ces oiseaux mangent,en effet,régulièrement les fruits cultivés les plus divers. On peut donner en outre des fruits sauvages (baies de sorbier,de genévrier). Au printemps,les branches fraîches des arbres fruitiers,de saule,de tilleul,de bouleau et de coudrier constituent un régal précieux et bienfaisant. Les Perruches en arrachent tous les bourgeons et grignotent aussi l'écorce. La nourriture d'élevage pour toutes ces Perruches doit être riche en protéines : en liberté,elles élèvent leurs jeunes avec des semences mi-mûres et aussi avec des insectes et leurs larves. Pour remplacer cette nourriture animale,l'amateur peut leur présenter des larves de fourmis ou de la pâtée aux oeufs,puisque certaines espèces n'acceptent pas les vers de farine. Il faut aussi que les parents disposent de semences fraîches mi-mûres et de millet germé en grande quantité. En été,la pâtée aux oeufs,se gâte rapidement,et il sera donc nécessaire de la renouveler plusieurs fois par jour. Fin de la 8ème partie
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 27/06/2011 à 18h18. |
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27/06/2011, 18h39 | (18) | |||||||||||
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Re : Les Platycerques
9ème partie :
Enfin,je veux également rappeler les examens faits sur des Perruches ayant vécu en liberté,et dans le jabot et l'estomac desquelles on a trouvé immanquablement des fragments de charbon de bois et de petits cailloux. Ces matières doivent probablement servir à pulvériser les divers aliments,et les oiseaux doivent donc nécessairement les avoir à leur disposition. Tous les Platycerques (à l'exception de la Perruche de Bourke) aiment se baigner et passent beaucoup de temps à faire leur toilette après le bain. C'est pourquoi,ces oiseaux doivent avoir l'occasion de se baigner dans leur volière. Beaucoup de Platycerques se reproduisent assez facilement. Ces Perruches couveront dans des nichoirs en bois,dont les dimensions varient selon la taille des espèces. La plupart de ces oiseaux se contentent d'un nichoir d'une hauteur d'environ 35 cm. avec un fond de 25 X 25 cm. Selon la taille des diverses espèces,le diamètre de l'entrée circulaire devra mesurer de 5 à 7,;5 cm.(* voir paragraphe 10,le tableau de conversion des dimensions des nids préconisés ) Beaucoup d'amateurs ont une prédilection pour des nichoirs inclinés,où les oiseaux peuvent entrer et sortir plus facilement,en grimpant sur le fond incliné. Chaque couple doit disposer de deux nichoirs au moins,afin qu'il puisse faire un choix selon ses préférences. Afin de prévenir que le bois soit trempé par l'eau de pluie,les nichoirs seront placés dans la partis couverte de la volière. Dans nos régions,le début de la période d'élevage ne doit pas venir avant la fin du mois de mars,ou mieux encore,elle ne débutera qu'en avril ou au début de mai. Si l'élevage,débute trop tôt,la femelle peut souffrir du mal de ponte par temps froid et,en outre,l'amateur ne trouvera pas les quantités nécessaires de verdures fraîches dont les parents auront besoin pour élever leur progéniture. Afin de prévenir une ponte trop précoce,il sera bon de ne pas placer trop tôt les nichoirs dans la volière. En liberté,la plupart des espèces n'élèvent qu'une nichée par an. En volière,deux nichées par saison sont normales,et certains couples parviennent même à en élever trois. Il faut pourtant empêcher qu'un couple n'élève un plus grand nombre de nichée par saison,car ceci ne peut que débiliter les parents,qui donneraient des jeunes très délicats. Dans leur patrie,les Perruches Platycerques se reproduisent pour la première fois vers l'âge de deux ans. En captivité,beaucoup d'espèces (Omnicolore,Callopsitte,Stanley,Bourke,etc.) peuvent déjà reproduire à l'âge d'un an. Sans doute cette précocité est-elle déjà un symptôme de domestication. Ici encore,il est à préconiser de ne pas employer pour la reproduction ,des oiseaux qui n'ont pas atteint leur deuxième année,afin d'empêcher un épuisement prématuré. Fin de la 9ème partie
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 28/06/2011 à 10h31. |
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27/06/2011, 23h04 | (19) | ||||||||||
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Re : Les Platycerques
merci pour ce document très riche !
j'ai beaucoup appris!merci pour ce partage!cdt eupheme31 |
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28/06/2011, 10h02 | (20) | |||||||||||
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Re : Les Platycerques
10 ième partie :
Voici le tout dernier paragraphe pour clôturer ce très long chapitre,en espérant que vous trouverez quelques réponses sur les habitudes et le moeurs de ces incroyables et fascinants becs-crochus. Chez tous les Psittacidés,le choix du partenaire exact est l'une des conditions essentielles pour le succès de l'élevage. Les becs-crochus appartiennent à l'un des groupes les plus évolués parmi les oiseaux,ils se distinguent par leur haut degré d'intelligence et par leur comportement varié qui est en partie congénital et en partie acquis. Les partenaires d'un couple se connaissent personnellement,se sont mutuellement attachés et se restent fidèles pour la vie. Contrairement aux groupes primitifs d'oiseaux et de mammifères,chez lesquels les caractéristiques individuelles du comportement ne jouent qu'un faible rôle et qui accomplissent donc la copulation avec un partenaire quelconque. Les préférences et l'aversion personnelles jouent un rôle beaucoup plus déterminant chez les Psittacidés. C'est pourquoi l'amateur devrait,en principe,loger ensemble tout un groupe de jeunes sujets,afin que les couples puissent se former selon le libre choix des partenaires. En imposant artificiellement l'un à l'autre,les deux partenaires d'un couple,on risque de créer chez ces oiseaux une aversion qui les empêchera pendant quelques années de montrer la moindre disposition à l'élevage,alors que toutes les autres conditions sont parfaitement réalisées. Un peu d'histoire pour terminer : La plupart des Perruches australiennes ont été importées pour la première fois en Europe il y a environ cent cinquante ans,c'est-à-dire vers les années 1860. Comme l'Australie était,en ce temps-là,une possession britannique,ces oiseaux sont en général parvenus en premier lieu au Jardin Zoologique de Londres et bien plus tard en Europe Centrale. En Allemagne,elles ont généralement été vues en premier lieu au Jardin Zoologique de Berlin,avant de parvenir dans les chambres d'oiseaux et les volières des amateurs. Ce ne fut que vers les années 1930,puis après la seconde guerre mondiale,que les Perruches Platycerques ont été gardées et élevées en quantités plus importantes. En 1921,Neunzig notait encore à propos de maintes espèces,qui sont actuellement parmi les oiseaux de volière les plus courants,qu'elles étaient "rarement importées et difficiles à élever" Quelle différence et quelle fabuleuse amélioration dans l'évolution pour les amateurs d'aujourd'hui. Ci-dessous,le tableau des dimensions préconisées des nichoirs pour chaque espèces
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 28/06/2011 à 10h33. |
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