La Perruche de Bourke

[maloute45]

PERRUCHE DE BOURKE - (Neopsephotus bourkii)


La Perruche de Bourke est une petite espèce de perruche australienne.
Elle est parfois placée dans le genre Neophema.
C'est la seule espèce du genre Neopsephotus

Cette espèce peuple l'Australie : Nouvelle-Galles du Sud, centre et Australie-Occidentale.

Cet oiseau mesure de 19 à 21 cm de longueur et pour un poids de 40 à 50 grammes.
Sa coloration générale est brun clair avec des reflets rosés.
Le front est bleu ciel chez le mâle et blanc chez la femelle.
Le bas de la poitrine est rose, le ventre bleu ciel et les régions périophtalmiques
blanchâtres.
Une coloration bleue marque nettement les épaules, les rémiges et la queue.
Le bec est noir, les yeux et les pattes sont marron.

Les jeunes sont plus ternes et acquièrent le plumage adulte vers l'âge de neuf mois.

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La mutation rose est la plus répandue dans les élevages.
Mais il y a aussi pâle fallow, bronze fallow, lutino, edge, panaché et une sélection du bleu
dans l'opaline

Neopsephotus bourkii (mutation rose).jpg
Mutation rose.

[FREDDIE]

Bonjour, complément (recherches) ...pour information

En 1950, Sedgwick a été le premier à signaler que, depuis quelques années, la Perruche de
Bourke se montrait plus fréquemment dans le voisinage de Leonora, et quelle était en train
d'augmenter rapidement le niveau de sa population.
Depuis lors, les observations faites dans différentes régions de l'Australie Occidentale
continuent à devenir plus fréquentes.

Dans la région de Wiluna, des volées de plus de 200 oiseaux furent observées, et près de
Léonora, l'espèce est de loin le Psittacidé le plus commun, elle y est même plus nombreuse
que le Cacatoès rosalbin, la Perruche multicolore ou la Perruche Vingt-huit (28).
Près de Warroora et de Hamelin Point, elle a entretemps pénétré jusqu'à la côte occidentale
de l'Australie.
Il se peut qu'il s'agisse d'une extension passagère de sa population, comme cela se remarque
tant et plus dans l'avifaune australienne.

Pourtant, plusieurs preuves indiquent que l'on peut s'attendre à une progression constante
au niveau de sa population.
Les fluctuations dans la population de la Perruche de Bourke semble se trouver en rapport
avec le développement de l'élevage du "Mouton".

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Elevage Ovin en Australie Occidentale.
Photo : Peter Shanks .

Jusqu'à la fin des années 1930, la zone de Mulga était l'une des régions principales pour
l'élevage de moutons en Australie Occidentale.
Pour une part on y gardait même plus de moutons par hectare que la végétation naturelle
ne pût en nourrir.
Cet énorme surpeuplement signifia un incroyable épuisement inconsidéré de la terre et de
sa végétation.
Les buissons et les herbes mouraient sur d'énormes étendues.

Pour la Perruche de Bourke, cette situation constitua la perte de sa réserve de nourriture
ainsi que ses emplacements de nidification, et la régression de sa population était dans une
suite normale de cet élevage de moutons.
De 1937 à 1940, l'Australie Occidentale fut éprouvée par une série de catastrophiques
périodes sèches, et des milliers de moutons en furent les victimes.
Depuis lors, le nombre de moutons n'a plus jamais été reconstitué à son niveau initial.
Ceci a permis une reconstitution lente mais progressive de la végétation naturelle.

Tout doucement, il se créa ainsi une nouvelle source de nourriture pour les Perruches de
Bourke, aussi depuis 1945 environ, l'espèce a été observée de plus en plus fréquemment et,
dans les dernières années, elle semble se développer de plus en plus rapidement.

Dans certaines régions, elle semble même actuellement plus nombreuse qu'elle ne l'ait jamais
été, même avant le début de l'élevage de moutons (sic) et on la trouve dans des régions où
elle ne fut jamais observée auparavant.

Encore et toujours on a voulu qualifier la Perruche de Bourke comme un oiseau du crépuscule
comme l'Engoulevent par exemple, qui exécute toutes les phases importantes de son
comportement (recherche de nourriture, parade, élevage des jeunes) pendant le crépuscule
et jusque tard dans la nuit.
Cela n'est pas du tout le cas chez la Perruche de Bourke.
Il est vrai, qu'elle recherche sa nourriture tôt le matin et tard dans l'après-midi, et qu'elle
passe les heurs les plus chaudes de la journée (à partir d'environ 10 heures jusqu'à 18 heures) dans l'ombre parcimonieuse d'un buisson ou d'un arbre, mais cet horaire vaut
également plus ou moins pour les oiseaux diurnes habitant le centre et le nord de l'Australie.

Les Perruches de Bourke sont d'agréables oiseaux de volière.
Deux caractères, qui sont parfois si désagréables chez d'autres Perruches, leur font
complétement défaut : - elles ne grignotent pas et ne crient pas, elles sont en outre, très
pacifiques et peuvent cohabiter sans danger avec les "petits Diamants".
Elles n'ont qu'une qualité négative : leur indolence relative pendant la journée, tandis qu'elles
deviennent plus actives que vers la soirée.

Elles sont sensibles aux basses températures.
Il ne faut dons pas les laisser hiverner au froid, mais en hiver, elles peuvent certainement
sortir quelques heures pendant la journée, même lorsqu'il gèle.
Contrairement à toutes les autres Perruches platycerques, elles ne se baignent jamais.
Elles aiment pourtant une douche vaporisée et les bains de pluie.
Un couple se reste mutuellement fidèle, pourtant ces oiseaux ne font pas la toilette de leur
partenaire.

Les Perruches de Bourke nichent facilement et généralement, élèvent leurs jeunes de manière
exemplaire.
On peut même les employer comme parents nourriciers pour d'autres Perruches,
principalement pour les espèces des genres Psephotus, Neophema etPolytelis.
Il faut leur présenter de la pâtée à l'œuf et des œufs de fourmis comme nourriture d'élevage,
bien entendu en complément du menu de graines !

Confusion de certains auteurs d'ouvrages :

La Perruche de Bourke a été découverte à la Bogan River (Nouvelle-Galles du Sud) par :
Sir Thomas L.Mitchell. en1835, et fut nommée par Sir Richard Bourke, qui était à l'époque
gouverneur de la Nouvelle-Galles du Sud.
L'orthographe correcte du nom en Allemand (et aussi en Français et en Néerlandais) est donc
"Bourke-sittich" (Perruche de Bourke, Bourke Parkiet), et non Bourkssittich ou Bourksittich,
(Perruche de Bourks, Bourks Parkiet) comme beaucoup d'auteurs l'écrivent fautivement.

perruche_de_bourke_jJ.G.1841.jpg

En 1841, l'espèce fut décrite et représentée en gravure pour la première fois par John Gould.