Les différentes races de canaris de posture

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Lu pour vous dans la revue "Cage & Aviary Birds" 11.96 - par Don Harrison.

BORDER...LE BON SENS

Affirmer qu'il est nécessaire d'avoir l'image du Border idéal gravée dans l'esprit avant
d'entreprendre l'élevage me semble relever du bon sens,mais ce sage principe n'est pas
toujours suivi par les débutants.
Faillir au respect de cette règle n'amènera qu'un manque de constance dans la qualité des sujets
élevés par la suite.

Border canary.jpg

Avoir le "bon coup d'oeil" sur les oiseaux est impératif,et si vous êtes capable d'identifier tout
autant les qualités que les défauts des oiseaux que vous verrez dans les expositions,vous
pourrez acquérir indéniablement l'aptitude technique requises pour l'élevage et la sélection des
sujets à exposer .

Bien que le dessin du modèle de la Convention a établi soit excellent,il est déraisonnable de
croire qu'un débutant puisse être capable de maîtriser les points essentiels à partir de lignes
couchées sur le papier.

La façon dont j'ai eu le plus de satisfaction pour me forger une idée sur le Border que je voulais
élever fut l'étude des trois meilleurs oiseaux de chaque série en visitant autant d'expositions
que possible.

Le Border d'aujourd'hui est un peu plus grand qu'il y a quelques années,et l'un de mes objectifs
est d'élever des Borders qui s'érigent mieux,montrant un peu plus les cuisses.
Obtenir des corps plus ronds,fermes et bien campés sur de longues pattes,demande plusieurs
années d'élevages sélectifs.

Certains Borders ont tendance à avoir la poitrine assez lourde,ce qui leur donne une forme
indésirable de "tonneaux",ce déséquilibre diminue chez les sujets qui en sont atteints la
possibilité d'adopter une position correcte sur l'un des perchoirs de la cage d'exposition.

Ayant dit cela,il y a néanmoins d'autres points à prendre en considération que la position,le
type,la qualité de la plume et la couleur de fond.

Afin d'élever suffisamment d'oiseaux pouvant se révéler bons pour les shows,il est essentiel que
les couples d'élevage possède un plumage de qualité et affichent une très jolie couleur de fond.
Pour parvenir à évaluer correctement la couleur d'un oiseau,vous devez observer des Borders
riches en couleur,dont ladite couleur descend droit dans les tissus de la plume,même dans les
pennes de la queue et des ailes.

Finalement ,je dirais que ce qui est le plus important à mes yeux,c'est le tempérament.
Je n'élèverai jamais à partir de Borders nerveux et impressionables,aussi bien les mâles que les
femelles.

Je planifie mes accouplements sur papier,et cet exercice agrémente mes longues soirées d'hiver.
Je reste persuadé qu'en général le "type" est transmis aux jeunes par la femelle,alors que la
taille,la position et la couleur le sont par le mâle.

Pour mon planning,je commence toujours par vérifier les notes que j'ai prises concernant les
pedigrees,ainsi que les performances réalisées aux expos par les sujets dont je désire obtenir
des jeunes,j'étudie ensuite les points forts et les points faibles,et ce d'un oeil très critique sur
chaque oiseau.

A partir de ces données,je sélectionne les partenaires les plus appropriés,il me faut avouer que
les résultats ne sont pas toujours ce que j'avais escomptés.

Il arrive parfois que deux oiseaux admirables ne réussissent pas à engendrer de beaux jeunes et
ce probablement pour des raisons génétiques cachées,ces mêmes oiseaux,accouplés à des
partenaires différents,pourraient donner d'excellents résultats.

Ainsi va le passionnant défi de l'élevage,et si tout était trop facile,la plus grande partie du plaisir
serait anéantie !!!

Don Harrison

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Un article similaire se trouvant en page 8,mais avec d'autres clichés de l'auteur

LE "BENACUS" AU 62e CHAMPIONNAT MONDIAL DE BARI

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La présentation du Benacus au Championnat du monde de Bari, la nouvelle race de canaris de forme
et de position Recroquevillé à des fins de diffusions, a trouvé la plupart des avis favorables, en
particulier par des personnes compétentes dans le domaine, qui avait déjà été documentées
sur les normes techniques.
Bien sûr, il y a eu des critiques négatives, comme pour toute nouvelle chose.

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Les concepteurs de la race ont reçu des suggestions pour l'amélioration du niveau de qualité.
Beaucoup d'autres éleveurs ont été impliqués dans la sélection et la propagation de "Benacus"
afin d'obtenir la reconnaissance de la race dans un court laps de temps.

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En général, la présentation à été un succès grâce à la «participation importante du Comité
technique des Canaris de forme et de position , en particulier en la personne du président,
Mr. Corsa Joseph, à qui j'adresse un merci du fond du cœur.

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Nous remercions également la présidence de la FOI-COM qui nous à permis une telle
représentation avec nos oiseaux.

Pietro Peluso
Viale Roma,1
38066 Riva del Garda

Tél : +39 340 7360329
E-mail : info@pietropeluso.it
Fax : +39 0464 555074

[SERINUS]

Bonsoir Léon, ce serait bien d'avoir une photo ou un dessin pour ce faire une idée de ce nouveau standard.

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Envoyé par SERINUS (Voir le message) Bonsoir Léon, ce serait bien d'avoir une photo ou un dessin pour ce faire une idée de ce nouveau standard.

Bonsoir Pierre

Comme cette nouvelle race italienne est toujours en rupture d'homologations,car présenté une
seule fois au Comité Technique COM/OMJ,de ce fait il n'existe pas encore de standard définitif
pour le Benacus

Il y a déjà un articulet similaire en page 8,mais avec d'autres photographies de l'auteur.

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Le London Fancy

Par: Charles Balestrazzi - illustration : Oiseaux Hobby - Publié: 14/11/2011

londonfancy.jpg

Origine de la London Fancy

Le London Fancy Canary est une légende qui se définit par un grand mystère.
On a beaucoup écrit, même à se demander si cette race avait vraiment existé.
La littérature parle des British jusqu'au début du XIXe siècle, parle même avec minutie, mais
beaucoup d'auteurs modernes doutent qu'une telle créature n'a jamais existé.
Selon quelques écrivains britanniques, il était un canari dont l'origine confuse loin dans le temps,
auraient été définie de manière très similaire au canari Lizard .

Selon les auteurs de l'Antiquité, le "canari de Londres Fantaisie" était la plus belle race jamais
élevées.
Son corps était jaune, en deux couleurs: jaune vif, la couleur des jonquilles, dans les intenses,
d'ambre et de poudre chez les sujets givré, tandis que les ailes étaient dans les deux variétés
très sombre presque noir .
Le centre d'élevage était la ville de Londres, la capitale de la Royaume-Uni , et même alors
l'Empire britannique.
Les jeunes canaris Londres Fantaisie auraient surgit presque identique aux jeunes de Lizard,
mais, à la première mue, les plumes du corps changèrent de verdâtre à jaune strié pur, au
moins pour les meilleures parties.
images (5).jpg
Tout ce qui reste sont des illustrations datant du XIXe siècle.
A ce stade, certaines questions se posent: le London Fancy vraiment existé?
Si oui, pourquoi a-t'il disparu?
Il y a peut-être encore les sujets possibles, ou que vous pouvez penser à recréer cette ancienne
race?
Par qui il est originaire?
Je fais partie d'un groupe de personnes qui sont destinés à donner une réponse définitive, si
possible à toutes ces questions, et peut-être remettre le canari London en pleine lumière.

La plupart des auteurs modernes ont tendance à nier ou mettre en doute sérieux. d'après mes
recherches, je suis plutôt convaincu que cette race de canari a réellement existé, que le London
Fancy était une race à part entière, avec des particularités génétiques.
Ce qui me fait croire à son existence c'est la lecture depuis un journal datant de 1858, publié à
Londres.
Exactement du 6 Février 1858 de « Illustrated London Nouvelles »représentant 6 canaris, des
échantillons des résultats dans une exposition.
Le sujet numéro 4 représente un canari Londres Fantaisie presque parfait, avec seulement
quelques petit point noir sur son corps jaune.
Ailes et la queue très sombre.
Correspondant à tous les égards aux articles publiés et circulant dans cette race.
Le journaliste de l'époque ne pouvait pas, en 1858, préfigurer une tromperie pour être diffusé
dans le prochain siècle dans le but de tromper quelqu'un pour des raisons inimaginables.
téléchargement (1).jpg
Et, si ce journaliste avait dessiné un objet qui n'existe pas, il aurait été refusée le lendemain par
le public.
Si ce n'était pas le journaliste en question à venir avec l'histoire du London Fancy, je ne vois pas
ce qui allait arriver dans la poche des auteurs précédents et plus tard,ce qui renforce ma conviction.

Je considère donc que, dans le dix-septième, dix-huitième, dix-neuvième et vingtième siècles,
dans la région de Londres, ont été élevés des canaris verdâtre à la naissance, qui avait, après la
première mue, le corps jaune et ailes noires, appelé "London Fancy" .

Les tentatives de recréer le Londres Fantaisie Canaries

Aujourd'hui, il y a au moins cinq groupes de recherches , dont deux Italiens, un Allemand , un
Anglais et un Hollandais qui essaient de reconstruire cette fameuse race en utilisant
principalement dans leur sélections des Lizard et des Norwich .
Les résultats sont encourageants dans le sens où il y a déjà des spécimens qui allègent en
couleur à la première mue, et à la suite des autres plus tard, même si les explications sont
partielles, et il y a encore trop de longues plumes claires dans la queue et les ailes qui
interpellent.
images (6).jpg
L'idée, au moins dans un groupe italien, est de retracer le chemin qui a conduit à des gènes de
détermination dans le passé, de quitter définitivement l'autre, qui circule encore, qu'il s'agitait
de canaris pie symétrique.
En fait, ceux qui ont de l'expérience avec les canaris pie,savent que les symétriques sont
extrêmement rares, et ils ont toujours trop de plumes, à la base de la queue et des primaires.
Certaines personnes croient aussi que cette race peut provenir d'une hybridation initiale avec
d'autres espèces.
Par exemple, certaines personnes pensent que le Lizard peut être dérivé d'un hybride du
"Serinus pusillus".
Ou que le London Fancy peut résulter de l'hybridation d'un lizard avec un "Spinus tristis".

Ce sont des hypothèses gratuites qui n'ont pas jusqu'à présent été prouvée ni confirmée ni non
plus démentie.
Bien que, personnellement, je pense qu'il est peu probable qu'un expatrié huguenot de Londres
au XVIe siècle a été en mesure de mettre en œuvre des hybridations très difficiles même encore
aujourd'hui .
Celui qui veut se remettre en question, pourrait également essayer de toute façon.

De toute évidence, les sujets jusqu'ici produits par les différents groupes et les chercheurs en
phase de"reconstruction du London Fancy" sont précieux pour ceux qui les possèdent, et je
pense qu'ils sont pratiquement ressemblants.
Mais n'importe qui peut essayer de retracer ce chemin.
Dans les siècles passés, les sujets ont été appariés à des sujets British intensif, mais chaque
éleveur expérimenté pourrait «capturer» par des signes particuliers de chaque exemplaire, afin
qu'il puisse trier les différents sujets de manière à recréer un oiseau de grande valeur chaque
année.
Peut-être que les deux guerres mondiales sur Londres ont détruits à tout jamais ces précieux
secrets.

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MELADO TINERFENO

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Comme son nom l'indique le Mélado vient directement de Tenerife .
L'ère de la naissance de ce Canari frisé autour remonte au début des années 1900, comme nous
l'apprend une variété de source en Espagne.

Ses ancêtres sont identifiables dans les travaux en cours d'intersection des canaris : Scotch
Fancy, du Bossu belge et du Frisé Hollandais du Nord, tandis que les créateurs de ce
merveilleux spécimen étaient tous des sélectionneurs espagnols.
Au moment où la race fût stabilisée comme une nouvelle réalité,le Mélado n'était pas très réussi,
en partie parce que de nombreuses caractéristiques (position, la forme,une queue adhérant au
perchoir, etc ...) n'était sont pas encore bien définie.
Certains éleveurs de Séville rempilèrent à la reconstruction du Mélado avec d'autres canaris
lisses et frisés qui devint plus tard le très connu et célèbre "Giboso espagnol," beaucoup plus
lucratif et surtout un succès immédiat populaire.

Au Tenerife,les fidèles dévots ont continué avec ténacité à travailler sur le Mélado jusqu'à la
reconnaissance de la race qui eu lieu aux Championnats du monde en 2002 en Belgique.
Le Mélado excelle sur les autres races de position «sept» et «un» pour sa longueur de 18 cm et
pour son élégance en forme de demi-lune exprimée dans son attitude au travail .

NDLR : - En page 1,vous trouverez sa présentation et en page 4,son standard.

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FRISE MILANAIS - (Race éteinte)

foto-milanesi.jpg
Rare photo d'un couple d'Arriciato Milanbianco (Frisé Milanais blanc).
Race italienne aujourd'hui éteinte

Frisés%20Milanais.jpg
Très bon cliché d'une paire d'Arriciato Milanrosso (Frisé Milanais rouge).
Photo reçue de Pontoizeau Christophe.

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COMBINAISONS AVEC CINNAMON


MÂLE VERT X FEMELLE CINNAMON =
jeunes mâles vert split cinnamon & jeunes femelles vertes.

MÂLE CINNAMON X FEMELLE CINNAMON =
Tous les jeunes mâles & femelles cinnamon .

MÂLE CINNAMON X FEMELLE VERTE =
jeunes mâles vert split cinnamon & jeunes femelles cinnamon

MÂLE VERT SPLIT CINNAMON X FEMELLE VERTE
jeunes mâles vert & jeunes mâles split cinnamon + jeunes femelles vertes et jeunes femelles cinnamon.

MÂLE BLEU X FEMELLE CINNAMON =
jeunes mâles bleu split cinnamon & jeunes mâles vert split cinnamon + jeunes femelles bleue & jeunes femelles verte.

MÂLE BLEU X FEMELLE BLEUE =
jeunes mâles bleu & jeunes femelles bleues.

MÂLE BLEU X FEMELLE VERTE =
jeunes mâles vert et jeunes mâles bleu + jeunes femelles verte et jeunes femelles bleue.

MÂLE VERT X FEMELLE BLEUE =
jeunes mâles vert et jeunes mâles bleu + jeunes femelles verte et jeunes femelles bleue.

MÂLE VERT SPLIT CINNAMON X FEMELLE BLEUE =
jeunes mâles vert & jeunes mâles vert split cinnamon, jeunes mâles bleu & jeunes mâles bleu
split cinnamon + jeunes femelles verte & jeunes femelles bleue + jeunes femelles cinnamon
& jeunes femelles fawn (brune argentée).


MÂLE CINNAMON X FEMELLE BLEUE =
jeunes mâles vert & jeunes mâles bleu + jeunes femelles cinnamon & jeunes femelles fawn.


MÂLE VERT SPLIT CINNAMON X FEMELLE FAWN =
jeunes mâles fawn & jeunes mâles cinnamon + jeunes mâles vert split cinnamon & jeunes
mâles bleu split cinnamon.
jeunes femelles verte & jeunes femelles bleue + jeunes femelles cinnamon & jeunes femelles fawn.

MÂLE BLEU SPLIT CINNAMON X FEMELLE VERTE =
jeunes mâles vert & jeunes mâles vert split cinnamon + jeunes mâles bleu & jeunes mâles bleu split cinnamon.
jeunes femelles verte & jeunes femelles bleue + jeunes femelles cinnamon & jeunes femelles fawn (brune argentée).


COMBINAISONS AVEC FAWN



MÂLE FAWN X FEMELLE BLEUE =
(12,5% gène létal) - jeunes mâles bleu split cinnamon & jeunes mâles vert split cinnamon
(12.5% gène létal) - jeunes femelles fawn & jeunes femelles cinnamon.

MÂLE FAWN X FEMELLE VERTE =
jeunes mâles bleu split cinnamon & jeunes mâles vert split cinnamon
jeunes femelles fawn & jeunes femelles cinnamon.

MÂLE VERT X FEMELLE FAWN =
jeunes mâles bleu split cinnamon & jeunes mâles vert split cinnamon
jeunes femelles bleue & jeunes femelles verte.

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Classes pour expositions régionales (BE)
Individuel + Duo + Stam

Dans nos expositions régionales, il y à généralement les classes A - B - C - D et E.

* Classe A = jeune de l'année - bague fermée propriété de l'éleveur
* Classe B = canari de plus d'un an - bague fermée propriété de l'éleveur
* Classe C = classe libre ,toute provenance
* Classe D = Duo : deux jeunes de l'année identique - bague fermée propriété de l'éleveur
* Classe E = Stam : quatre jeunes de l'année identiques - bague fermée propriété de l'éleveur


Bossu belge - lipochrome schimmel
Bossu belge - lipochrome intensif
Bossu belge - lipochrome blanc
Bossu belge - mélanine & panaché schimmel
Bossu belge - mélanine & panaché intensif

Frisé du nord - lipochrome jaune
Frisé du nord - lipochrome blanc
Frisé du nord - mélanine & panaché

Frisé du sud - lipochrome jaune
Frisé du sud - lipochrome blanc
Frisé du sud - mélanine & panaché

Frisé Suisse

Gibber italicus

Giboso

Padovan
Padovan non huppé

Rheilander huppé
Rheilander non huppé

Fiorino huppé
Fiorino non huppé

Mehringer

Frisé parisien - lipochrome
Frisé parisien -mélanine & panaché

Bernois intensif
Bernois Schimmel

Border - lipochrome intensif
Border - lipochrome schimmel
Border - mélanine & panaché intensif
Border - mélanine & panaché schimmel
Border - cinnamon & cinnamon panaché
Border - fond blanc

Fife fancy - lipochrome intensif
Fife fancy - lipochrome schimmel
Fife fancy - mélanine & panaché intensif
Fife fancy - mélanine & panaché schimmel
Fife fancy - cinnamon & cinnamon panaché.
Fife fancy - blanc & panaché blanc
Fife fancy - bleu

Scotch fancy - jaune intensif
Scotch fancy - jaune schimmel
Scotch fancy - blanc & panaché blanc
Scotch fancy - mélanine & panaché intensif
Scotch fancy - mélanine & panaché schimmel

Japan hoso - jaune intensif
Japan hoso - jaune schimmel
Japan hoso - blanc & panaché blanc
Japan hoso - mélanine & panaché intensif
Japan hoso - mélanine & panaché schimmel

Raza Espagnol - lipochrome intensif
Raza Espagnol - lipochrome schimmel
Raza Espagnol - mélanine intensif
Raza Espagnol - mélanine schimmel
Raza Espagnol - panaché intensif
Raza Espagnol - panaché schimmel
Raza Espagnol - blanc & panaché blanc
Raza Espagnol - cinnamon & agate y compris les panachés

Norwich - lipochrome intensif
Norwich - lipochrome schimmel
Norwich - mélanine & panaché intensif
Norwich - mélanine & panaché schimmel

Toupet allemand - lipochrome intensif
Toupet allemand - lipochrome schimmel
Toupet allemand - blanc
Toupet allemand - mélanine intensif
Toupet allemand - mélanine schimmel

Gloster consort - jaune à 3/4 vert
Gloster consort - 3/4 vert à vert
Gloster consort - tous les fonds blancs
Gloster consort - cinnamon & panaché cinnamon
Gloster consort - agate & isabelle
Closter consort - tous les intensifs.
Gloster corona - jaune à 3/4 vert
Gloster corona - 3/4 vert à vert
Gloster corona - tous les fonds blancs
Gloster corona - cinnamon & panaché cinnamon
Gloster corona - agate & isabelle
Gloster corona - tous les intensifs.

Lizard doré - casque complet
Lizard doré - casque brisé
Lizard doré - non casqué
Lizard argenté - casque complet
Lizard argenté - casque brisé
Lizard argenté - non casqué

Lancashire - huppé (coppy)
Lancashire - non huppé (plainhead)

Yorkshire - lipochrome
Yorkshire - mélanine
Yorkshire - panaché
Yorkshire - intensif

Münchener - lipochrome intensif
Münchener - lipochrome schimmel
Münchener - mélanine & panaché intensif
Münchener - mélanine & panaché schimmel

Crested
Crestbred

Melado Tinerfeno - schimmel

A.G.I. - (géant italien)

Llarget espagnola

Irish fancy

Arlequin - tête lisse
Arlequin - tête huppée

Races non reconnues

[minus]

merci pour tous ses informations , j'aurais deux questions comment reconnaître un porteur de cinamon ou autre , et pour les accouplements cinamon bleu faw ou argente son t'ils valable pour les fifes et fiorino ou pour une seule race

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Envoyé par minus (Voir le message) merci pour tous ses informations , j'aurais deux questions comment reconnaître un porteur de cinamon ou autre , et pour les accouplements cinamon bleu faw ou argente son t'ils valable pour les fifes et fiorino ou pour une seule race

Bonjour

On ne sait pas différencier un porteur (split) d'un classique.
Les combinaisons citées peuvent être réalisée, naturellement sur les Fifes et les Fiorinos,
ainsi que sur d'autres races de Canaris de posture.

En règle générale, un Canari de posture n'est pas jugé sur sa couleur, mais sur sa forme,
son maintien, et sa position (sauf pour le Huppé allemand).

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DESCRIPTION - ALIMENTATION ET ELEVAGE DU FRISE PARISIEN

Description

L'habit du Parisien se termine quelquefois, près de la queue, par une touffe de plumes,
appelée le bouquet.
Le jabot ou corbeille recouvre la poitrine et l'abdomen de plumes capricieusement frisées
en tous sens, qui donnent à l'oiseau l'agréable apparence d'un plumeau.
De petites touffes de plumes nommées "pennes" partent des flancs pour remonter vers
les ailes, chez les Canaris frisés de grand valeur, ces plumes sont parfaitement symétriques
douces et légères.

La tête est recouverte par les frisures dites secondaires complétées par une collerette qui
entoure la gorge, et par des lancettes qui retombent élégamment sur les ailes.
Certains spécimens possèdent en outre sur le sommet du crâne une délicieuse houppette.

On dit que le Parisien a un port fier, majestueux, hautain et orgueilleux.
C'est ma foi vrai pour les Canaris envoyés aux expositions annuelles de nombreux pays,
suscitant toujours l'émerveillement et la stupéfaction des visiteurs.
Ces oiseaux sont très délicats, timides et craintifs, il faut donc éviter de les prendre en mains
pour les changer de cage, par exemple.
C'est pour cette raison que l'on a créé des cages très petites dites "de passage" que l'on pose
entre la cage que le Parisien doit abandonner et celle où il doit entrer.
Ainsi, le Canari passe dans une sorte de couloir, ce qui évite à l'éleveur de le manipuler.

Le Parisien peut être très facilement infesté par les acariens rouges, étant donné qu'il est
toujours néfaste de l'asperger de poudre désinfectante, certains éleveurs français ont inventé
un système ingénieux et très efficace pour protéger leurs oiseaux contre l'attaque des parasites.
Ils installent dans les cages, des perchoirs en bois de sureau dont l'intérieur est creux et qu'ils
remplissent de poudre insecticide. si les poux rouges sont déjà présents sur le corps des
oiseaux, ils fuiront rapidement, et s'ils n'ont pas déjà infesté la cage, ils ne s'en approcheront
pas.
De temps en temps, les perchoirs doivent être nettoyés, pour ce faire, on doit les faire bouillir
et les soumettre à un brossage énergique puis les remplir à nouveau de poudre après les avoir
fait sécher parfaitement.

Alimentation

Pour maintenir ses caractéristiques, le Parisien a besoin d'une alimentation riche en
substances kératineuses et en sels minéraux.
Ces éléments lui sont nécessaires pour qu'il conserve un plumage frisé, long et brillant.
La nourriture doit toujours être en fonction de la saison, de l'âge de l'oiseau, et de la période
particulière qu'il traverse (Accouplement, reproduction, mue, repos, etc..).

Voici en exemple une préparation de graines qui pourrait constituer un menu de base à donner
quotidiennement aux Frisés Parisien :
1 g d'avoine mondée, 2 g de colza, 1 g de lin, 2 g de chanvre, 2 g de navette,10 g d'alpiste, et
10 g de millet blanc.
La dose est d'une cuillerée à café par jour pour chaque canari.
Le mélange doit être préparé avec des graines fraîches et mûres.
En le préparant juste avant la distribution, on garantit au Parisien des aliments frais.

Ce n'est pas tout, en plus des graines, le Parisien doit recevoir de la verdure en abondance.
Le mouron blanc des oiseaux ou anagallis est particulièrement indiqué.
L'épinard et le pissenlit est aussi très apprécié.

Pendant la mue, ils devront recevoir (a titre d'information) un peu de lard haché enrobé de
poudre d'os (pharmacie), de la pâtée à l'œuf dans laquelle on aura pris soin d'ajouter des sels
minéraux iodés, des granulés calcaires qui seront mélangés au grit dont un petit récipient
doit toujours être présent dans la cage.
On trouve tous ces produits dans le commerce des oiseaux.
Pendant la couvaison, on donnera aux femelles la préparation habituelle, sans oublier la pâtée
agrémentée de biscuit sec (madeleine) et friable.

En outre, la race a besoin de plus de protéines végétales et animales que les autres Canaris,
les protéines végétales sont contenues dans le mélange habituel et dans la verdure, les
protéines animales lui sont apportées par les pâtées ou par les farines animales dont les
amateurs italiens font grand cas.


Elevage

Sans soucis particuliers, néanmoins à cause des particularités de la race, des soins spécifiques
et attentifs sont quand même nécessaires.

Les accouplements, ne doivent pas avoir lieu avant le mois d'avril et peuvent se poursuivre
jusqu'à la fin du mois de juillet environ.

Les plumes frisées du Parisien sont soulevées et adhérent peu à leur corps, elles défendent
donc mal l'oiseau contre le froid.
Mais ne chauffez pas trop les locaux dans lesquels les Canaris doivent vivre en période
hivernale.
La température idéale ne doit pas dépasser 10°C. et ne doit pas descendre au-dessous de 5°C.
Les Frisés accoutumés à cette tiédeur se fortifieront et seront protégés contre la bronchite,
l'asthme et les rhumatismes.
Si vous avez le chauffage central, posez sur les radiateurs un humidificateur ou un saturateur
pour garder à la pièce l'humidité indispensable.
Il faut éviter les radiateurs à gaz et mazout ou le chauffage au charbon, qui dégagent des gaz
toxiques nocifs pour les oiseaux !

Je ne conseillerai jamais assez aux amateurs ce Canaris de posture (également pour les
autres) d'observer la propreté la plus scrupuleuse, en particulier lorsqu'on élève des Canaris
de race qui sont beaucoup plus délicats et vulnérables que les autres oiseaux.
La gage doit être soigneusement nettoyée quotidiennement et si possible laver et sécher les
accessoires tels que mangeoires avant de les emplir à nouveau.

Le bain est une pratique hygiénique nécessaire.
L'éleveur doit s'assurer que chaque cage soit équipée d'une ou plusieurs baignoires suivant
le nombre de ses hôtes.
Précaution : le Frisé Parisien ne doit absolument pas prendre de bain lorsqu'il vient de muer !

Certains spécimens possèdent un plumage particulièrement beau.
Pour ne pas abîmer leurs plumes, on peut procéder au nettoyage par vaporisation d'eau de
source (sans calcaire) agrémentée de quelques gouttes d'eau de rose ou de talc neutre,
choisis dans les oiselleries spécialisées .

m@loute 45.

[maloute45]

LE YORKSHIRE : UN STANDARD EN EVOLUTION..

Un article de Jean-Marc POLAKOWSKI
Publication mai 2008

beau specimen de Yorkshire.jpg
Joli spécimen de Yorkshire.
Photo : Cyril Laubscher.

image1348.gifDans les années 60, les meilleurs amateurs anglais se sont réunis afin de s'entretenir
du standard du Canari Yorkshire.
Le modèle dessiné vers 1930 par H.Norman ne correspondait plus exactement à ce modèle
"Carotte".
En effet, un artiste amoureux du Yorkshire S.R. Golding travailla un nouveau projet.
Une assemblée du Y.C.C. (Yorkshire Canary Club) eu donc lieu à Bradford en 1961.
Tous les clubs spécialisés y avaient envoyés leurs représentants et de nombreux amateurs
de tous le pays voulurent y participer aussi.
Deux projets furent présentés : un de S.R. Golding et un autre de J.Hirst.
Après une longue discution, le modèle proposé par S.R.Golding fut approuvé à l'unanimité
sauf 1 voix.
C'est aussi à l'occasion de cette assemblée que l'on adopta l'échelle des points.

LES TROIS SILHOUETTES DU YORK.png
A gauche,l'oiseau mince,populaire il y a plusieurs décénies.
Il est basé sur un dessin de H.Norman.
Au milieu,l'oiseau plus massif qui vint plus tard.
Le dessin utilisé est de R.A.Vowles.
A droite,le type soumis au Y.C.C. par S.R.Golding.
Cette silhouette est maintenant le standard accepté.

image1348.gifCe modèle a aujourd'hui plus de 47 ans.
De plus en plus de bons oiseaux se retrouvent sur les étagères.
Les photos publiées par le "Southern Yorkshire Canary Club" montrent la qualité produite
par les amateurs durant toutes ces années.
La nuque est aujourd'hui plus remplie.
Le Golding montre un léger creux à cet endroit !

44966_496732570371896_819339635_n.jpg 483464_496732707038549_1564484923_n.jpg
Figure 1 et figure 2- Regardez attentivement le crâne
de chaque oiseau.
La nuque de l'oiseau de la figure 1 n'est pas rempli tandis que
celui de la figure 2 l'est.
Cela donne une toute autre idée.
Dessin de l'auteur.

L'avis de Monsieur Léopold Hercot,amateur belge :

"Les oiseaux actuels ont l'arrière du crâne légèrement convexe et non plus concave comme
le modèle Golding".

image1348.gifRegardez les deux dessins ci-après,et vous comprendrez plus clairement ce dont nous
voulons parler.
Seul l'arrière du crâne a été rempli,et on voit de suite que le modèle a un autre look.

"Aujourd'hui,si nous avons produit tellement de bons oiseaux avec la forme,la tête et le corps
tels exigés par le standard,nous avons aussi introduit des défauts qu'on peut voir sur certains
oiseaux pourtant classés à plusieurs expositions".

image1348.gifNous voyons aussi des oiseaux qui ne peuvent se tenir sur le sommet du perchoir.
Ils paraissent ne pas pouvoir s'agripper fermement.
Ces oiseaux-là ont les pattes d'un Gibber Italicus !
Qu'adviendra-t-il dans le futur de notre "Gentleman" si nous introduisons de tels défauts
dans ses gênes.

704105_496733217038498_1361738371_o.jpg 258597_496733750371778_964077868_o.jpg
On rencontre aussi des spécimens qui peuvent difficilement
se tenir droit sur le perchoir.
Figure 1 : pattes raides et mauvaise position.
Figure 2 : mauvaises position des pattes,les rotules vont vers l'avant au lieu d'aller
vers l'arrière.
Que va-t-il se passer à l'avenir avec ces "gentleman" si de
telles fautes se glissent insidieusement dans les stams ?
Dessin de l'auteur.

image1348.gifLe Yorkshire est né en Angleterre et le standard anglais doit être l'unique standard reconnu et accepté par tous les autres pays !


Comme vous le savez,l'Europe compte vingt-sept Etats membres,et beaucoup d'amateurs
dans ces pays,ont fondés des clubs spécialisés en Yorkshire.
Mais quelle pagaille quand on constate que ceux-ci utilisent leur propre standard.
Je ne souhaite pas avoir un York standard allemand,un autre standard italien,un troisième
standard français et ainsi de suite.


205162_496734443705042_358010839_n.jpg
Modèle de C.Hodgson
Cage & Aviary Birds.

Un autre amateur belge,Monsieur Philippe Bonjean,nous donne son avis au sujet de l'évolution

"Le Canari Yorkshire s'est développé au fil de l'évolution de la race.[/b]
Si le modèle GOLDING,est reconnu aujourd'hui par la C.O.M. il ne faut pas se voiler la face,en
effet,le but de l'amateur de Yorkshire est d'élever un oiseau le plus costaud possible avec une
tête bien ronde,un cou rempli,des épaules plus larges et profondes,enfin une poitrine toujours
plus pleine,le tout diminuant graduellement vers la queue.
Déjà en Angleterre,on peut admirer des oiseaux de ce style.
Alors va-t-on encore vers un nouveau style ?"

image1348.gifJe parlerai plutôt d'une progression continuelle.
En effet,dans les races de posture où l'on demande de la grandeur,du volume et de la rondeur
les éleveurs travaillent toujours pour améliorer ces qualités et leurs oiseaux arrivent à
dépasser le standard.
Il ne faut pas non plus atteindre ce but à n'importe quel prix.
Si le Yorkshire doit être costaud il doit aussi avoir un plumage de qualité.
C'est ce plumage qui doit servir de guide.

image1348.gifOui,pour un Yorkshire bien
rond,grand,large d'épaules,s'il possède un plumage serré,mais un gros Yorkshire
sans style avec un plumage trop long,non merci.

image1348.gifLe seul conseil que je puisse donner aux
débutants est déjà de produire des oiseaux du type Golding est d'attacher la priorité à la
position idéale de leurs oiseaux ainsi qu'à leurs plumage.
Il ne faut pas oublier que les oiseaux primés en Angleterre proviennent d'élevages
d'amateurs qui sélectionnent leurs oiseaux depuis plus de 30 ans et leurs champions sont
des oiseaux d'expositions.
A nous de travailler pour les égaler...

Conclusion

image1348.gifLes amateurs et représentants du Royaume-Uni sont dans une année
de réflexion à propos de cette modification du standard du Yorkshire.
Une décision sera prise cette année (2008).

J'espère que cet article technique vous aidera à mieux cerner et maîtriser le standard de ce
Gentleman parmi nos Canaris,et vous aiguillera de manière plus précise dans votre souche.

Je remercie Monsieur L.Hercot et Monsieur P.Bonjean,pour leur précieuse collaboration.

Polakowski Jean-Marc (speudo : InterCanaryAsso).

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[maloute45]

18310_494378297273990_1004765940_n.jpg LE POINT SUR LE CANARI BORDER FANCY..

Publié le 03 décembre 2012

Un article de Nick WEST (journaliste indépendant)

Traduction & adaptation française : Danielle SUGLIANI, Jean-Marc POLAKOWSKI

Extrait de Cage & Aviary Birds - 1er avril 2010



Le Border anglais est très prisé de par le monde mais il est sur le point de perdre la popularité
de son pays d'origine :

Depuis le 19° siècle, le vénérable canari anglais "le Border Fancy" a inspiré un grand
enthousiasme mondial parmi les amateurs de canari.
Il a aussi réuni un nombre impressionnant d'éleveurs chevronnés de cette race.

Ainsi, ces oiseaux élevés en Angleterre qui ont parcouru les océans pour rejoindre, au prix de
plusieurs milliers de Livres, des éleveurs intéressés, on peut se demander si le succès de
cette passion anglaise est un modèle pour les autres.

L'excellence et le dévouement qu'une poignée d'éleveurs exceptionnels a réussi à créer non
seulement un oiseau plus grand et meilleur, mais aussi un mythe que les éleveurs étrangers
de Border ont exagéré.

Depuis les années 1970, avec l'apparition d'un super-éleveur anglais Phil WARNE qui
maintenant vit de son élevage de Borders, le standard de ce type de canari a été remanié et
amélioré.

En fait, sans la qualité des sujets produits par le cercle des meilleurs éleveurs anglais, vous
n'irez nulle part.


Mais quel est donc l'effet que produit cette dominance anglaise et le succès qu'il a à
l'international sur les racines de cette passion ?

Le nombre de sujets exposés en Angleterre, collectés par le British Border Fancy Canary Club
(BBFCC) est en constante diminution depuis un regain de 2400 Borders dans les années
1980, à juste 700 à l'exposition de Fleetwood en 2009.


Un éleveur comme Jeff HAMLETT de Merseyside qui est un membre actif du BBFCC a arrêté
l'élevage des Borders et se consacre à présent aux Fifes.
Il a dit : "J'ai élevé et exposé des Borders pendant 30 ans, mais depuis les 10 dernières
années j'ai développé une souche de canari Fife.
J'ai été très déçu comme beaucoup d'autres par la taille du Border et par ses prix
exorbitants".

On pourrait tirer une parallèle sur les autres spécialités anglaises qui s'exportent bien comme
le football.
Nous avons le meilleur produit, la meilleure qualité, l'attention du reste du monde, les
joueurs/oiseaux les mieux payés ! et seulement un petit nombre qui gagne tous les trophées
année après année.

Depuis l'extérieur, tout va bien, mais de l'intérieur (de même qu'en football) des questions
commencent à se poser; Bob NORMAN, Secrétaire Général du BBFCC, raconte que les
éleveurs "superstar" ont élevé le niveau mais en même temps rabaissé l'intérêt des
passionnés.

Il a dit: "Je ne pense pas que la domination d'une poignée d'éleveurs a été bonne pour cette
passion.
Cela amène maintenant d'autres éleveurs à arrêter les expos. ‘

En 2005, à l'expo du BBFCC, nous avons essayé d'introduire une nouvelle classe pour ces
éleveurs afin qu'ils se mettent en concurrence, mais ils n'ont pas aimé ça.
Ils ont ressenti avoir été écarté de la compétition en premier lieu et tout s'est arrêté.
Mais ils sont surtout en train de perdre leur motivation car quel est l'intérêt d'exposer un
Border anglais si l'on sait qu'il ne gagnera pas !

Bob peut produire une liste d'éleveurs qui sont au top de leur art et qui avec leur renommée
mondiale peuvent demander 8000 Livres et plus pour un oiseau champion :

" Phil WARNE, Malcolm BARNETT, Tom FOSTER, Brian CHANDLER, Ian WISHART,
John CUNNINGHAM’

"Ou bien vous payez, ou vous ne gagnerez aucun titre ".


Un éleveur très renommé, qui a refusé a être cité, était d'accord sur ce point.
Il a dit : "Les Borders sont l'argent qu'ils représentent et beaucoup d'éleveurs sont déçus.
Il y a 2 ou 3 souches qui se sont accaparé le marché, alors les gens veulent les acheter.
L'argent demandé est terriblement élevé.
Mais on peut dire que ces super-éleveurs sont des artistes en leur genre.
On peut retirer la mise que l'on investit !"

Et personne ne peut nier que Phil WARNE, qui vit à Bourton-on-the-water dans les Cotswolds,
a beaucoup investit.
Il dit : " j'ai été champion 14 fois au BBFCC, j'ai vendu des oiseaux au frère du Président du
Brésil.
Mes oiseaux sont très estimés en Italie, Allemagne, Belgique, et plus récemment en Turquie.

154470_494378670607286_2115305758_n.jpg

Les turques sont venus chez moi à 5 ou 6 dans une voiture.
Ils ont acheté de 10 à 20 oiseaux à chaque voyage.
L'argent n'est pas un problème bien qu'ils aiment marchander.
La passion du Border est très présente en Turquie et elle ne cesse de progresser."

Phil est indéniablement un pionnier dans l'intérêt du Border, et pas le dernier grâce à
internet.
Beaucoup ont tardé à se lancer.
"J'ai ouvert un blog, mais pour avoir une bonne idée des oiseaux, je mets des vidéo de ceux
que je vends sur You Tube car cela garantit la qualité des prises de vue.
C'est très facile à utiliser et c'est relativement nouveau pour nous.
La passion du Border est probablement la plus importante mondialement et l'internet a aidé
son développement.
J'ai des contacts réguliers avec les éleveurs dans le monde entier.
J'ai commencé à pouvoir vivre de ma passion en 1983."


La qualité et le prestige des oiseaux de Phil WARNE ainsi que la facilité avec laquelle il
communique avec les passionnés d'autres pays ont précipité la distinction des Borders
anglais à des sommets.


Une grande part du crédit des oiseaux actuels les plus recherchés est à attribuer à Phil
WARNE et aux super-éleveurs qui ont agi pour améliorer le type.


Comme Bob NORMAN le reconnaît : "D'une certaine manière, Phil WARNE a beaucoup apporté
à cet élevage.
Le Border est bien meilleur que lorsque j'ai commencé en 1959."

Mais de là à dire que la passion du Border dans l'ensemble s'est améliorée, c'est une autre
histoire !

Alors que le Border est indubitablement un canari agréable à regarder, et qui a inspiré les
passionnés depuis des générations, l'oiseau de 2010 (mis à part quelques scrupules de part
et d'autre au sujet de sa taille) est à son apogée.

Et que, comme de nombreux éleveurs et commentateurs remarquent avec regret, il ne fait pas
l'unanimité en général.


Quand Phil WARNE peut dire " quelqu'un m'a offert 5000 Livres pour un oiseau que je voulais
garder " - alors, vous savez que quelque chose d'important est en train de se passer.

Que ce soit bon pour tous, c'est la question que seule la passion elle-même pourra donner la
réponse.

En dépit de l'influence des super-éleveurs anglais du Border de par le monde il y a un
domaine où la domination anglaise a trébuché spectaculairement et c'est l'exposition
Internationale !

Beaucoup pensent que cela vient du fait que la majorité des éleveurs anglais refusent de
baguer leurs oiseaux avec des bagues fermées (ce qui les excluent des compétitions
européennes).
Ceci étant très symptomatique d'un contentement de soi qui a abouti à la domination des
super-éleveurs par leur attitude progressiste.

Les chiffres de leur participation pour les Borders aux expos internationales sont risibles…


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Joël GELDOF (Belgique) – Plusieurs fois Champion du Monde C.O.M.


Enrique PONCE,
Président du Club Border Nord Américain,
qui vit à Corona, banlieue de Los Angeles en Californie dit que le Border américain est un
oiseau de travail en progrès.

"De nombreux éleveurs de Borders américains importent des oiseaux d'Angleterre et font
ainsi des jeunes Borders pour contenter tout le monde, bien que certains sont découragés
par des prix encore trop élevés ".

" De nombreux oiseaux viennent de la souche à Phil WARNE et d'autres éleveurs et à présent
ils deviennent plus nombreux qu'il y a 10 ou 15 ans.

Le juge international François STEEGMANS a rapporté lors de notre exposition nationale que
les 10 meilleurs oiseaux auraient pu remporter de nombreuses prix en Europe.
Mais le succès est souvent rattaché à l'argent.
Enrique à rajouté "Je connaissais un homme qui avait acheté des oiseaux à Phil WARNE.
Il voulait un oiseau plus spécialement et il a payé 2000 Livres pour l'avoir."

C'est une passion onéreuse. Il faut espérer pouvoir obtenir des jeunes prometteurs de
ces "très chers oiseaux".

La passion du canari Border aux Etats-Unis est vivante mais elle souffre du problème de
logistique.
L'extrême étendue du pays veut dire que les passionnés doivent parcourir des distances
incroyables pour participer aux expos.
Enrique raconte que l'on doit être très motivé et prêt à payer.

"C'est un problème majeur d'organiser une expo aux Etats-Unis car amener des gens sur des
vols qui sont déjà très près des règles de sécurité et de restriction n'arrange rien ".

"Expédier les oiseaux en soute pour la dernière expo nous a presque coûté 125 Livres chaque
vol par oiseau.

A présent on peut avoir un oiseau ou 30, cela ne change rien.
Une fois payés les notes d'hôtel et les repas, cette passion coûte très cher.
Certains conduisent sur d'immenses distances pour réduire les frais, mais les vrais exposants
ceux qui ont le Border à cœur ne regardent pas à la dépense et ils iront à l'expo nationale,
peu importe ce que cela implique."

La dernière exposition se tenait à Tulsa - Oklahoma - où 150 Borders étaient présents sur un
total de 2000 oiseaux.


Werner KOLTER,
basé à Cologne, qui est le Président du Club Border & Fife en Allemagne a élevé des canaris
Border depuis 40 ans et a aussi acheté des oiseaux à Phil WARNE.

Il dit que la passion est soutenue en Allemagne mais qu'elle a toujours été très proche des
éleveurs anglais.

"Nous avons 110 membres et les Allemands sont très intéressés par les Borders.
L'engouement est en train de monter.
Mon Club local à Cologne est jumelé avec le Club de l'Ile de Thanet au Kent".
Werner est un des membres fondateurs de son Club avec Arno HOFF de Dornburg qui est à
présent le Secrétaire, et les deux hommes reconnaissent l'impact de la souche anglaise dans
leur pays.

Werner reconnaît "La souche anglaise est meilleure que la nôtre, mais les oiseaux en
Allemagne s'améliorent car on ramène beaucoup d'oiseaux anglais."

Simon TAMMAM,
convoyeur pour l'IOA (Association Internationale Ornithologique) et Président du Club du
Canari Frisé a dit :

"Il y a en principe 12 à 15 Borders d'Angleterre à l'exposition, pas beaucoup comparé aux
300 venus de toute l'Europe.
Il y avait 19000 oiseaux total à la dernière expo internationale qui se déroulait au Portugal,
et 29000 à celui de l'année précédente, qui était un record."

De plus, "les éleveurs anglais n'amènent pas les Borders aux expos car se sont des oiseaux
très chers !
Ils sont très robustes, ce n'est pas le problème, mais leur valeur marchande.
Ils sont devenus parmi les canaris les plus chers au monde.

Toutefois, le principal problème reste le baguage des oiseaux.
Pour être exposé le Border doit être bagué avec une bague fermée et la Convention des
Borders ne l'exige pas.
Mais cet argument dure depuis 20 ans bien qu'il y ait eu 1001 objections.
En ce qui me concerne, je bague mes Borders depuis 1960 avec ces bagues fermées et je n'ai
jamais eu de problèmes."

D'après lui, tous ceux qui font des efforts en baguant leurs oiseaux et en les exposant sont
récompensés :
"Tous les éleveurs de Borders qui ont exposé ont obtenu de très bons résultats.
La plupart d'entre eux ont obtenu 90 points, ce qui est très respectable.
De plus en plus se mettent à baguer mais le mouvement est assez lent !

La qualité des Borders anglais et des européens est presque la même à présent.
Le standard à changé 2 fois et les oiseaux sont devenus plus beaux et plus élégants ".

Une vraie réussite en Afrique du Sud :

La souche de canari Border de Phil WARNE s'est éparpillée sur plusieurs continents où les
passionnés sont déterminés à imiter le standard du Border anglais pour améliorer sa
renommée mondiale.


Donald SAUNDERS de Port Elizabeth en Afrique du Sud achète des Borders de Phil WARNE
entre autres.

Il a dit :"J'ai déjà acheté des oiseaux à Phil dans le passé et à Malcolm BARNETT.
J'ai juste importé 4 oiseaux à Phil en Afrique du Sud et il y a un mois de quarantaine à
respecter à l'arrivée.
Ce qui revient très cher.
Il faut compter 3000 Livres pour le transport et la quarantaine.

Donald, qui a élevé des Borders depuis 32 ans et qui possède un cheptel de 120 oiseaux était
très évasif sur ce qu'il dépensait pour ses Borders, mais des sources là-bas disent qu'il faut
compter en moyenne 750 Livres pour un Border de Phil WARNE (sans compter les frais de
transport et de quarantaine).

Donald semble assez heureux car il poursuit ses buts dans l'élevage du Border.
Selon lui :" En Afrique du Sud nous nous sommes bien rapproché par rapport au standard au
niveau de la forme.
J'ai importé des oiseaux de Phil WARNE depuis 1989 (Nous avions décidé de changer la
forme de nos spécimen en 1988) car nos oiseaux ressemblaient à des Fife - de petits Borders
sans le dos - nous décidâmes donc de rattraper l'Angleterre.

Tout d'abord, j'ai contacté Phil WARNE via Cage & Aviary Birds et j'ai acheté 3 oiseaux.
J'étais surtout très satisfait du mâle jaune intensif.
Les 2 autres n'étant pas extraordinaires, mais le mâle jaune se révéla le meilleur jamais
introduit dans ce pays.

La première année, je l'appariais avec 13 femelles et obtins des petits de chacune d'entre
elles.
Un seul mâle fut donc l'instrument qui changea la forme du Border en Afrique du Sud".

Donald trouve que le canari Border Fancy en Afrique du Sud devient de plus en plus
côté : "lors de notre expo nationale à Bloemfontein 500 oiseaux furent exposés.
Il y a près de 100 éleveurs de Border dans tout le pays.

Je suis un des membres fondateur du Club des Spécialistes du Border de L'Afrique du Sud qui
a commencé il y a 19 ans déjà.
La communauté des éleveurs de Borders est très active et en pleine expansion.
Les membres qui arrivent sont très enthousiastes.

Nous sommes à présent très satisfaits de la forme de nos oiseaux ".

"Savez-vous que la taille du Border compte seulement pour 5 points sur un total de 100 ?"

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Alors "le petit bijou" ("wee gem": nom donné autrefois au canari Border) revient d'un long
voyage depuis la première réunion pour la fixation de son standard dans la ville frontalière
de Langholm entre l'Angleterre et l'Ecosse en 1889.
C'est là que le nom de "Border" fut approuvé et il fut décidé que sa taille idéale serait de
14 cm ( 5 inch 1/2) que sa position formerait un angle de 60° sur le perchoir, qu'il aurait
une tête et un corps arrondis, qu'il devrait paraître très actif/vivace.

[maloute45]

LE LANCASHIRE : LE "ROI DES CANARIS" PERDU ET RETROUVE

73250_494367817275038_2016570928_n.jpgPublié le 03 décembre 2012

Un article de Nick WEST (Journaliste indépendant).

Traduction & adaptation française : Danielle SUGLIANI (Serine), Jean-Marc POLAKOWSKI.

Extrait de Cage & Aviary Birds du 10 juin 2010.


Le majestueux Lancashire a disparu depuis longtemps mais sa résurrection est presque
achevée.
Durant les années 1960, un petit groupe de passionnés scanda le slogan suivant :
« Le Roi est mort – vive le Roi ! »

Ils s’embarquèrent donc dans une quête pour rétablir le standard d’une des plus anciennes
variétés de canaris : le Lancashire « Royal ».

Vu la grande popularité dont il jouissait au cours de l’ère Victorienne dans le conté qui lui
donna son nom, le Lancashire huppé était pressenti par certains comme l’apothéose du
canari.

C.A. HOUSE dans son livre « Les Canaris » (1923), le qualifiait ainsi : « majesté dans
l’apparence et la prestance à laquelle s’ajoute la reconnaissance de son rang royal dans la
famille des canaris ».
Toutefois, HOUSE remarquait que le Lancashire était devenu plus rare après la Grande Guerre.
Puis, la race toute entière, si populaire dans les environs de Manchester pendant des siècles,
fut victime de la 2ième Guerre Mondiale.

En 1960, c’était devenu un oiseau mythique.
C’est alors qu’un groupe de passionnés conduit par l’éleveur mondialement reconnu
G.T. DODWELL (« Terry ») se mit au travail pour re-créer le Lancashire en se basant sur les
races connues autrefois pour avoir contribué à l’élaboration de son aboutissement.
Le plus jeune membre du groupe (dans ses vingt ans) Gordon PLUMB de Bramford près d’Ipswich raconte :

« Notre groupe comprenait Albert NEWSHAM, Cyril NEWICK et le très célèbre Terry DODWELL .
Albert avait plus de 70 ans et moi je n’étais qu’un débutant mais je venais juste de remporter
le prix du meilleur lizard au National.

Ils savaient exactement comment procéder : les écrits de la période Victorienne nous
indiquaient les particularités du standard à obtenir à l’aide du croisement canari Crest
(huppé) x Yorkshire ».

Brian HOGG, éleveur champion contemporain, raconte l’histoire suivante :

« Les éleveurs de Lancashire avaient créé les races Norwich, Crest et les Yorkshire; donc ils
se mirent à retravailler la race depuis le début en croisant un Crest avec un Yorkshire et ils
sélectionnèrent les oiseaux les plus clairs (lipochrome) car généralement possédant
beaucoup de mélanine.

Ceci était vital car le standard des Lancashire demande des oiseaux complètement lipo.
(soit jaune intensif ou schimmel, soit blanc).

Cela a compliqué la tâche et c’est encore de nos jours un résultat difficile à obtenir.

A mon avis, cela fait du Lancashire une race supérieure aux autres car le panachage est
interdit !
Mais cela implique un gaspillage sévère concernant tous les sujets qui sont hors standard.
Un panaché peut produire un lipo dans sa descendance et il nous arrive de faire de la
reproduction avec un tel oiseau si le nombre de sujets clairs disponibles est trop limité mais
il est préférable de l’éviter car les gènes ancestraux restent dans la lignée sur plusieurs
générations.
Il faut donc beaucoup de patience ! ».


Ce fut la qualité du groupe de recherche et en 1970 il fondèrent la « Old Variety Canary
Association »
OVCA puis en 1975 Terry DODWELL remporta le titre du Meilleur Lancashire au National avec
un Lancashire huppé.
Heureusement que Terry était là pour nous donner un bon coup de mains !

Quelques éleveurs n’étaient pas d’accord pour procéder avec des oiseaux panachés
Philip BRADNUM de Bungay dans le Suffolk pensait qu’élever avec de tels oiseaux renforçait
la qualité génétique de la race et évitait l’apparition d’oiseaux aveugles
(une tare chez certains sujets Lancashire de plus de 3 ans d’âge).

Philip dit : « j’ai dû les utiliser car cela les fortifient et améliore la souche.
Ernie WINSER que j’ai rencontré lors du National m’a demandé si je pratiquais cette façon de
faire et Mr. DODWELL a paru très ennuyé lorsqu’il a entendu la conversation.
Il ne faut pas oublier qu’à l’origine le canari était mélanine et si l’on élimine complètement ce
facteur de la lignée des problèmes surgissent .
Dans mon élevage, je peux certifier qu’aucun de mes oiseaux n’est devenu aveugle. »

Point de vue de Brian HOGG :

« Je ne pense pas que les lipos doivent être utilisés de bout en bout car cela affaiblit la lignée.

Les oiseaux de Philip qui ont remporté 51 titres de 1978 à 1985 sont dérivés d’une souche
différente de Lancashire.
Il a croisé le Crest avec une race Suisse/Autrichienne –le Berner- pensant qu’ainsi il aurait
une qualité de plume meilleure que celle des Lancashire actuels.

Cette différence de lignées n’est guère perceptible.

Un éleveur très renommé qui veut rester anonyme, est très sarcastique au sujet de la qualité
des oiseaux exposés depuis plusieurs années.

Il dit : « Je pense que le Lancashire actuel est médiocre en comparaison de ce qu’il a été
dans le passé car j’ai vu des photos de certains oiseaux de l’époque Victorienne.
En fait, les Lancashire du Continent sont meilleurs, même s’ils proviennent du stock anglais !

De plus, je sais de source sûre que certains éleveurs actuels sont toujours en train de croiser
leurs oiseaux avec des Yorkshire, alors qu’à présent ils devraient être suffisamment corrects
par rapport au standard.

Cependant, ne vous méprenez-pas, je pense qu’un nombre plus important d’éleveurs devrait
développer ces races anciennes comme le Lancashire » .

Bien sur, les passionnés de Lancashire restent une minorité et Brian HOGG qui, à l’origine,
acheta ses Lancashire à Philip BRADNUM et a gagné 3 médailles d’or, 1 d’argent et 1 bronze à
l’exposition mondiale, pense que la race aurait pu davantage profiter de l’aide des éleveurs.

« Le Lancashire est le parent-pauvre des trois grandes races de canaris plume-lisse et il va
probablement le rester !
Toutefois, je veux encore espérer qu’il y aura une résurgence dans son élevage et que
certains de mes succès en Europe feront réagir les gens et qu’ils se diront :
« pourquoi pas moi ? je pourrais en faire autant ! ».

Brian HOGG est le Secrétaire du Club « South Bucks Canary Breeders Association » et
co-fondateur du « Lancashire Canary Club » et son stock vient du Continent :
« J’achète mes oiseaux chez Wilfried SWYNGEDAUW en Belgique.

Pour améliorer ma souche, je ne trouve pas en Angleterre donc je suis obligé d’aller en
chercher sur le Continent ».

La qualité et la quantité étant un problème majeur pour les fans de Lancashire, la race se
retrouve face à un futur incertain en Angleterre.
Comme HOGG le souligne : il faut être très patient : « Je n’avais pas assez de sujets pour la
reproduction l’année dernière pour satisfaire la demande,ce qui a causé beaucoup de
déception chez les gens qui attendaient depuis longtemps.
La pire des choses étant que ces clients se rabattent sur des oiseaux de qualité inférieure.
Sortir de bons sujets est rare et, pour le noyau des amoureux de Lancashire, l’attente est
remerciée par le résultat.

Comme G.T. DODWELL l’a écrit en 1967 : « L’ancien Lancashire huppé est une variété
splendide et imposante qui a toujours honoré de sa présence nos expositions ».

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Photo de Wilfried SWYNGEDAUW

LA FICHE DU LANCASHIRE :

Caractéristiques :

* Le plus grand de toutes les races anglaises.
Taille idéale 20.3 cm (ou 8 inches).

* Elancé et droit qui ne doit pas se coucher sur le perchoir.

* Une variété huppée appelée « coppy » et une tête lisse appelée « plainhead »
(les 2 variétés étant nécessaires pour maintenir la stature de la race).

* la huppe doit avoir la forme d’un fer à cheval et sans cassure.

* Seules couleurs acceptées : Jaune intensif/schimmel et blanc.
(seule exception : la huppe grise ou « grizzled » chez le sujet huppé.

Elevage :

un défi car un peu difficile :

* toujours accoupler un sujet huppé avec un non-huppé.

* usage de parents adoptifs parfois nécessaire.

* risque de ne pas obtenir de jeunes lipo si décision d’utiliser des oiseaux panachés en vue
de renforcer la souche.

La mue :

* la taille et l’abondance des plumes impliquent une nourriture riche et un apport en vitamines

* un besoin d’exercice pour éviter la léthargie et garder une allure dynamique.

Le prix :

* un couple chez un éleveur primé environ £ 100 (ou 115 € fin 2010).

L’HISTOIRE DU LANCASHIRE :


Ce que nous connaissons sur l’histoire du Lancashire parfois appelé
« le géant des canaris »,nous l’avons trouvé dans les écrits de la période Victorienne.

Il est difficile de remonter plus loin dans le passé avec une certitude absolue car ce n’était
alors qu’un hobby de la classe travailleuse.
Inévitablement le manque d’éleveurs lettrés rendit la présence de rapports écrits très rare
pour cette époque.

Toutefois, la race semble avoir été apportée dans notre pays ( Angleterre ) au 17ième siècle
par des tisserands flamands qui avaient trouvé du travail dans l’industrie textile qui se
développait autour de la bourgeonnante métropole MANCHESTER.
Il y eut des tentatives alors de nommer cet oiseau le « Manchester Coppy » ou « Manchester
Fancy » à cause du grand nombre existant dans la ville.
Mais, il a été rapporté que ces tentatives pour changer le nom furent gelées par les éleveurs
de l’arrière-pays d’OLDHAM, ROCHDALE et ASHTON, qui s’élevèrent contre eux en criant à
l’usurpation!

On pense que les derniers rares spécimens de LANCASHIRE de cette époque disparurent dans
la place-forte de ROCHDALE et OLDHAM.


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Détail de la huppe Photo de J-M POLAKOWSKI
















.

[pontoizeau]

Léon, Voilà la photo .

j'y suis arrivé ! cette fois ci c'est bon " en renomment la photo"

Frisés Milanais.

[maloute45]

Envoyé par pontoizeau (Voir le message) Léon, Voilà la photo . j'y suis arrivé ! cette fois ci c'est bon " en renomment la photo" Frisés Milanais.

Bonsoir Christophe,

Très beaux spécimens.

[pontoizeau]

Envoyé par maloute45 (Voir le message) Bonsoir Christophe, Très beaux spécimens.

Bjr Léon,
oui ils sont jolis
à première vue, un seul de bagué avec une bague ouverte.

[maloute45]

Dessins détails différents "capuchon & Collerette" de l'Arricciato Gigante Italiano (A.G.I.)

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cabezas - copia - copia (3).jpgcabezas - copia - copia (4).jpgcabezas - copia - copia (5).jpg

Auteur :
Il Prof. Giorgio De Baseggio
Photo et caricatures tirées de son ouvrage "Canarini Arricciati"
conjointement avec F.Lombardini

canariniarricciati.jpg

[serine]

beaux dessins ! toutes les formes sont-elles acceptées ?