L'Amadine à tête rouge

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L'AMADINE A TÊTE ROUGE - (Amadina erythrocephala).

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Ces oiseaux vivent dans presque toute les régions de l'Afrique
du Sud, ils y sont aussi nombreux que les Moineaux chez nous
nichant en-dessous des toits des maisons et des huttes, parfois
ils nichent aussi en colonie d'une trentaine de nids.

Tous ces nids sont volumineux, ronds et pourvu d'une entrée
latérale.
Ils sont construits au moyen de brins d'herbe, mais l'intérieur
est tapissé de douces fibres végétales et de plumes.
Ces oiseaux aiment aussi dormir dans un nid.
Souvent, ils emploient les nids délaissés des Tisserins.
Après avoir servi à une nichée, le nid sera abandonné.

Comme ce fut le cas pour les Cou-coupés, les Amadines à tête
rouge ont été importés en Europe dès le début du 18 ième siècle.
Pourtant, ce n'est qu'au début des années 1900 que ces oiseaux
furent importés en masse, gagnant une très grande popularité
Actuellement, ils sont parmi les oiseaux de cage et de volière
couramment gardés.

Ils sont de nature plus calme et plus pacifique que le Cou-coupé
particulièrement en période de reproduction.
Ils sont aussi moins vifs, recherchant souvent un coin tranquille
où ils ne seront pas dérangés par leurs cohabitants.

Il faut toujours leur procurer beaucoup de nichoirs et de matériaux
de construction, sinon ils enlèvent les matériaux des autres nids.
Ces Amadines se reproduisent également bien en cage.
La femelle pond de 3 à 6 œufs qui sont couvés par les deux parents
pendant 13 jours.
Des oiseaux habitués à la vie de volière couve assidûment et tolèrent
bien le contrôle du nid.

L'oiseau qui couve montre pourtant une attitude de défense, tournant
la tête de gauche à droite en ouvrant le bec et émettant des sons sifflants.
Ce même comportement a été observé chez le Cou-coupé.
Contrairement à cette dernière espèce, dont le mâle fait entendre tout
au long de la journée sa chanson ronronnante, le mâle de l'Amadine
à tête rouge chante beaucoup moins.

Leur menu se compose d'alpiste, de millet en grappe er régulièrement
des semences de graines sauvages (graminées) .
Toutes les graines sèches doivent aussi être présentée à l'état germé,
surtout en période d'élevage.
Lorsque le régime n'est pas assez varié, la femelle souffre du mal de
ponte, ces accidents seront prévenus si l'on présente régulièrement des
verdures et des graines germées.

Pendant les mois d'hiver, il est bon de présenter en outre un peu d'huile
de foie de morue et du calcivet, et ces suppléments seront d'ailleurs
appréciés par tous les petits exotiques granivores.

Pendant l'élevage, les Amadines à tête rouge acceptent aussi de la
pâtée aux œufs et les larves et pupes de fourmis (vendues fraîches
et gardées au frigo dans toute bonne oisellerie spécialisée).
On peut également leur donner de temps en temps, un ver de farine,
mais il semble, que cette nourriture excite le système de reproduction,
ce qui aurait par conséquence, que les jeunes seraient délaissés.

Le nid sera construit de préférence en un endroit obscur, et le couple
acceptera volontiers un nichoir artificiel en bois où en pvc.
Comme dit plus en avant, l'intérieur sera tapissé de fibres et de plumes
Même pendant l'incubation, des plumes, y sont encore ajoutées, lorsque
le père vient relayer la mère au nid.

Lorsque les jeunes prennent l'envol, vers l'âge de 23 jours, on reconnaît
déjà les jeunes mâles grâce à la teinte rouge qui commence à garnir leur
tête.
Après six mois, les jeunes sont déjà capables de se reproduire, mais il
sera bon de les freiner jusqu'à l'âge d'un an.

Le croisement de l'Amadine à tête rouge avec le Cou-coupé
(Amadina fasciata) donne des hybrides mâles qui sont féconds, lorsque
ces derniers sont appariés à leur mère, on obtiendra aussi de jeunes
femelles fécondes.

Ces oiseaux sont particulièrement indiqués pour les Amateurs et
éleveurs débutants.