Le Tarin de Yarrell.

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LE TARIN DE YARRELL - (Spinus Yarrellii).



Ces Tarins de l'Est du Brésil se nourrissent principalement
de graines, comme les espèces proches, mais les expériences
acquises depuis le début du siècle, ont démontré, qu'ils ont
aussi besoin de nourritures vivantes et de graines oléagineuses.
Leur système digestif semble incapable de transformer les
hydrocarbones en graisse, comme le font les Psittacidés et
plusieurs Fringillidés.

Ces Tarins n'ont jamais survécu longtemps, dès leur entrée
en Europe, ils se tenaient en boule et souffraient de troubles
digestifs que l'on ne parvenaient pas à guérir.
Actuellement, ces troubles pourraient être combattus grâce aux
antibiotiques, mais des oiseaux trop affaiblis par la maladie sont
presque toujours voués à la mort.



Actuellement, pour pouvoir les garder en bonne condition, les
amateurs leurs distribuent comme régime, de l'oeillette, du niger,
des graines de laitue et de plantes sauvages aux graines
oléagineuses, comme suppléments, il faut présenter des larves
de fourmis, de la pâtée à l'œuf et diverses verdures, telles le
mouron des oiseleurs, le muflier et le séneçon, ils acceptent
aussi les graines de chicorée sauvage.

Le Tarin de Yarrell est un peu plus petit que le Canari de couleur
mais peut être croisé avec lui.
Il est certain que ce Tarin pourrait, se reproduire en captivité à la
condition de garder le couple en volière chauffée et en lui présentant
un régime approprié et très varié.
Ces oiseaux ont un grand besoin des rayons du soleil, lorsqu'il fait
froid, ils se tiennent tout près de la lampe chauffante.
La volière extérieure ne leur convient qu'aux belles journées de l'été.

Son nom fait référence au naturaliste et bouquiniste britannique William Yarrell .