Quatres pères de famille, voulaient manger des oiseaux

[maloute45]

Lu pour vous, uniquement pour information

logo.png Publication de Cédric Citrain.

QUATRES PERES DE FAMILLE VOULAIENT MANGER DES OISEAUX

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Le Chardonneret, plus connu pour son chant que sa chair.

La Tour-sur-Orb, Béziers, Environnement

Le tribunal de Béziers a jugé quatre hommes, âgés de 28 à 37 ans, accusés d'avoir braconné
de petits oiseaux.
Ils sont réputés pour être bons siffleurs...
Mais les prévenus voulaient les manger.
C’est une histoire de drôles de Perdreaux, non, de Passereaux, Chardonnerets et Verdiers
qu’avait à juger le tribunal correctionnel de Béziers.

Quatre hommes âgés de 28 à 37 ans sont prévenus pour capture d’espèces protégées à l’aide
d’un moyen prohibé et de chasse sans permis.
Les gendarmes les ont interpellés à La Tour-sur-Orb le 16 septembre 2010.
Ils étaient en possession de plusieurs Passereaux, trois Chardonnerets et un Verdier dans
des cages.
Des oiseaux très souvent vendus au marché noir pour leurs qualités de chanteur.
Ils les avaient capturés dans un champ de tournesols au moyen de glue sur des baguettes.
Après les constatations, les forces de l’ordre ont relâché immédiatement dans la nature, les
volatiles à plume.

Les petits oiseaux à la broche

Les quatre hommes reconnaissent sans mal la capture de ce qu’ils appellent des Moineaux.
Ils ont fait cela "pour aider le propriétaire du champ à qui, ils ont demandé au préalable, et
dans l’unique intention de les manger".
Il est vrai que ces pères de famille, cinq, quatre et trois enfants, sont sans emploi.
Par contre, le président du tribunal s’étonne que l’on chasse de si petits oiseaux pour se nourrir.
Mais eux, et leur avocat, assure que si.
"C’est une tradition de manger ce que l’on chasse chez nous.
On les mange à la broche.
" Et puis, les prévenus ne "savaient pas" que c’était des Chardonnerets, entre autres.

Ils ignoraient également que le moyen qu’ils utilisaient, était illégal.
Tout comme le fait de ne pas avoir de permis de chasse ou de ne pas être à jour de la
cotisation annuelle.
Et puis, cela "arrangeait l’agriculteur dont le champ était pillé par les petits oiseaux".

Nullement convaincu, le procureur a requis trois mois de prison avec sursis et 300 € d’amende.

De lourdes amendes

Le tribunal va plutôt s’en prendre à leur portefeuille dans son délibéré.
Ils sont condamnés à 2000 € d’amende avec sursis pour l’enlèvement, la détention et le
transport des oiseaux, 600 € pour le défaut de permis de chasse et 300 € pour l’utilisation
d’un moyen prohibé.
Enfin, ils doivent 1 000 € à la fédération des chasseurs qui était partie civile.

PS : C'est un vieil article, c'est certain - Mais vraiment, est ce possible ???
Franchement, je crois que ces individus ont cru que la note serait moins salée
en prétendant que c'était pour calmer leur appétit ..


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