Les débuts de l'Ornithologie..

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Dès l'antiquité, l'homme s'est intéressé aux oiseaux.
Il va se soi, que c'est intérêt ne s'est pas uniquement manifesté dans l'étude des oiseaux
ou l'admiration pour les plumage variés, ni dans les tentatives de garder des oiseaux comme
compagnons, mais que la capture et la chasse sont toujours venus en premier lieu, comme
il en va malheureusement encore de par le monde.

L'homme ayant goûté à tous les oiseaux, en a trouvé beaucoup qui sont comestibles.
Il serait insensé de protester contre cette réalité, toutefois nous devrions nous efforcer
à limiter les espèces destinée à la consommation, ainsi que celles qui joueront toujours
un grand rôle comme produits d'élevage et gibier de chasse.

Le mystère des oiseaux, évoluant dans l'air grâce à leurs ailes, n'a pas manqué d'intriguer
l'homme primitif.
Depuis les temps les plus anciens ils jouent non seulement un rôle prédominant dans les
contes de fées et les légendes, mais étant les habitants du ciel, ils sont devenus aussi le
symbole de la lumière et de l'air.
Les cultes anciens les ont vénérés comme des dieux ou en ont fait des créatures sacrées.
Les augures se laissaient guider par le vol des oiseaux pour prédire l'avenir, les sorciers
des tribus primitives se cachaient sous des masques garnis de plumes multicolores.
Certains oiseaux étaient sensés apporter le malheur et la mort, d'autres étaient des messages
de bonheur.
De quelque manière que fut orienté cet intérêt pour les oiseaux, il devint nécessaire de mieux
les connaître, ce qui donna l'impulsion aux études ornithologiques.

Ce fût le philosohe Aristote (IVe av. J.-C.) qui prit l'initiative de ces études.
Il a été le premier auteur à publier un ouvrage en plusieurs volumes consacré aux animaux,
ayant pour titre "Histoire des Bêtes" et dans lequel il a décrit certains oiseaux.
Mais il n'était pas encore d'une classification systématique, quoiqu'il employa des épithètes
du genre "à serres crochues", "à pieds palmés", "qui mange des vers et perce-bois", "vivant
sur la terre ferme", etc...
Aristote suvdivisait surtout les oiseaux suivant leur mode de vie sur la terre ferme, dans les
marais, sur la mer, etc, etc.
Il ne s'est pas uniquement basé sur ses propres observations, mais il a entrelacé son oeuvre
des communications de paysans, pêcheurs et chasseurs, et a aussi eu recours aux écrits
d'auteurs plus anciens, comme Aristophane.

Il a fallu attendre le 13e siècle après J.C. pour que ces premiers et importants écrits
ornithologiques soient tirés de l'oubli.
Ce fût sur l'ordre de l'Empereur allemand Fréderic II (1194-1250) que la grande œuvre
d'Aristote fut traduite en latin.
Ce geste, exprimait bien l'intérêt passionné que cet Empereur d'Occident portait au monde
animal et qui s'est entre autres révélé par la création du Vivarium, sorte de grande volière
ouverte qui hébergeait des oiseaux d'eau et des échassiers, où il avait assemblé des Pélicans,
des Grues et toutes sortes d'oiseaux aquatiques.

Avec cet Empereur, qui a écrit un ouvrage, malheureusement fragmentaire et interrompu
par la mort, dans lequel il décrit ses observations d'une rare justesse, commence la véritable
ornithologie scientifique, puisqu'il ne s'est pas borné à traiter en détail de l'anatomie, de la
migration, de l'alimentation et de la mue, mais a aussi ébauché une classification des oiseaux
en se basant sur leurs besoins alimentaires, leur mode de vie et leur comportement relativement
au mileu.
En marge du texte, des dessins détaillés réprésentaient les oiseaux.
Cet ouvrage n'a été imprimé qu'à la Renaissance, il a paru à Angsburg en 1596, mais ce ne fût que beaucoup plus tard qu'il a attiré l'attention des ornithologues.

L'un des rares ornithologues du temps passé est Carolus Clusius, qui résida longtemps à la cour de Rodolphe II et y eu l'avantage d'étudier les oiseaux exotiques,
il devint plus tard Professeur à Leyde, où il eut l'occasion de se tenir au courant de la faune
et flore rares apportées de l'Indonésie par les vaisseaux.
En 1605, quelques années avant sa mort, est paru au Pays-Bas le premier
ouvrage aux sujet des oiseaux exotiques, sous le titre "Exoticorum libri decem".
Il a aussi été le premier à donner aux capitaines de vaisseaux, des indications concernant
la meilleure manière de loger et de soigner à bord les oiseaux transportés.
On cmprendra, que cela laissait souvent à désirer !

Evidemment, il y a eu aussi un Espagnol, le médecin ordinaire de Philippe II,
Francisco Hernandez, qui contribua à l'étude de l'ornithologie exotique.
Mandaté par son Souverain, il avait passé de nombreuses années au nouveau monde, à
Mexico, y étudiant et collectionnant des plantes, des animaux et des minéraux.

Mais il n'est pas parvenu à classer toutes ces matières dans un ouvrage édité avant sa mort
(1577), et ce ne fut qu'en 1651 qu'une adaptation assez complète en est parue à Rome.
Puis vint le temps des grand voyages d'exploration, et de nombreuses et célèbres oeuvres
on fait la preuve du grand enthousiasme animant les ornithologues, qui ont classé leur
matériel ornithologique collectionné selon une systématique scientifique .

m@loute45.