Les Hoccos en captivité.....

[maloute45]

Source : Documentation personnelle.
Photos : l'Encyclopédie libre.

Quoique les Hoccos sont peu gardés par les amateurs, on les voit dans presque tous les
jardins zoologiques et parcs d'oiseaux, où ils nous invitent à des observations intéressantes.
Ces oiseaux n'exigent pas de soins particuliers qu'un amateur ne pourrait leur procurer et
dans toute les parties du monde on a réalisé des succès d'élevage, cet aspect de l'ornithologie
devrait donc intéresser les amateurs.


De gauche à droite, Grand Hocco (Crax rubra) Mâle, Femelle , Poussin .
Cet espèce mesure entre 78 et 92 cm de longueur et peut peser jusqu'à 5 kg ce qui le place
parmi les plus grands Cracidae.


Contrairement à la plupart des Gallinacés, les Hoccos ne vivent pas uniquement sur le sol,
mais aiment aussi percher dans les arbres, surtout sur les branches basses, où ils construisent
aussi leur nid.
Ils sont confinés à l'Amérique du Sud, surtout au centre.
Souvent le bec est long, convexe par dessus et recourbé vers le bas à l'extrémité.
La base en est recouverte par la cire qui s'étend parfois jusqu'au lores et même à la région
oculaire.


Hocco de Blumenbach Mâle (Crax blumenbachii), détail de la tête.
L'oiseau a un plumage noir avec un ventre blanc, une huppe frisée sur la tête, le bec gris et
une cire rouge, l'iris est brun.

En général, les ailes sont très arrondies, ils ont une queue très longue comprenant douze
plumes, quatre doigts longs et élancés à ongles recourbés et un doigt postérieur placé très
bas.
Ils sont presque tous de teintes sombre.
La trachée présente une particularité, parfois elle décrit d'étranges enroulements le long du
corps, avant de pénétrer dans la cavité thoracique.


Hocco unicorne (Pauxi unicornis), l'espèce a été découverte pour la première fois en 1939
dans le secteur du parc national Carrasco, au centre de la Bolivie.

Ces oiseaux se nourrissent surtout de fruits et de feuilles d'arbres, mais ils mangent aussi
des insectes, des racines et des graines.
Ils construisent leur nids dans les arbres,, à faible hauteur, en employant des branches et
des rameaux et, contrairement à beaucoup de Gallinacés, ne pondent que deux œufs, a la
coquille mate et rugueuse chez les genres "Crax & Ortalis" , mais lisse et luisants chez le
genre "Penelope".


Hocco à face nue (Crax fasciolata)
A gauche : Mâle + détail de la tête, à droite Femelle + détail de la tête, le couple présente
un dimorphisme sexuel notable.
Le plumage des Mâles est noir avec le ventre et le bout de la queue blancs tandis que le
plumage des Femelles est gris foncé barré de blanc et le ventre jaune clair, la cire du bec et
la base sont jaunes avec une petite bosse.
La peau autour de l'œil est noire.

Quoique la ponte se fait régulièrement en captivité, il est assez exceptionnel que ces oiseaux
couvent et élèvent leurs jeunes.
On a pourtant bien enregistré assez bien de résultats d'élevage, chez maints amateurs.
L'incubation artificielle toutefois laisse à désirer.

Les oiseaux s'apprivoisent rapidement en volière, mais les coqs sont assez agressifs en
période de parade, même vis-à-vis de leur soigneur.
Quoiqu'ils supportent bien une gelée légère, ils doivent disposer d'un abri chauffé par forte
diminution de la température.

Rares sont les groupes d'oiseaux habitant une même contrée, qui montre si peu de diversité
dans leur aspect.
C'est sans doute la raison pour laquelle les bruits émis,que je peut qualifier de bourdonnants,
flûtés, grognants ou ronflants, varient pour chaque espèce et forment un caractère essentiel.
Comme les autres Gallinacés, les Hoccos ont la chair savoureuse, et c'est la raison pour laquelle
les indigènes leur font malheureusement une chasse active.
Mais ces oiseaux sont aussi gardés à la manière des poules domestiques, et leurs œufs sont
couvés par des poules de basse-cour .



m@loute45.





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