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05/12/2017, 03h34 | (1) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Le Malinois (Waterslager) - Belgische Waterslager
LE MALINOIS (WATERSLAGER) - BELGISCHE WATERSLAGER
Origine et histoire : L'origine de cette race est controversée : selon l'hypothèse la plus couramment acceptée, le Malinois Waterslager serait le résultat de la sélection opérée par les éleveurs des Flandres en Belgique à partir d'un grand canari jaune descendant probablement du Hollandais puis croisé avec des Canaris d'origine allemande, notamment avec certains sujets provenant du Tyrol et des monts du Harz. Il est en tout cas certain qu'à partir de 1850 les éleveurs Flamands disposent de bon chanteurs jaunes, de grande taille et robustes. Le premier club d'éleveurs de Malinois a été fondé en 1872 dans la province d'Anvers. Grâce à l'importation de bon sujets chanteurs allemands, de dimension plus réduite mais dotés de grandes qualités vocales, il a été possible de lancer la sélection d'un hybride, qui a permis le développement de grandes qualités de chants, mais qui a provoqué une légère diminution en taille et une perte de pureté de la couleur jaune. L'importance du Harz dans la création de cette race est attestée également par la présence chez le Malinois de certains roulés. Quoi qu'il en soit, rapidement, on commença à sélectionner le Malinois selon des critères spécifiques : la race perdit ainsi les caractères les plus typiques de son ancêtre et fixa tellement bien ses propres caractéristiques que lorsque l'on écoute les deux chants une parenté entre les deux semble totalement exclue. Au début de sa sélection, le chant du Malinois évoquait celui du Rossignol à tel point que le nom de ce Canari était au départ Malinois Nachtegaalslager, c'est à dire "chanteur rossignolé", avant de se transformé en Malinois Waterslager, c'est à dire le "chanteur aux sons d'eau". Aujourd'hui son nom officiel est double : Malinois Waterslager ou bien Belgische Waterslager. Ce Canari est aujourd'hui le chanteur le plus répandu dans le monde et même dans les pays ou le Harz, plus ancien, était prédominant, il est en train de s'imposer. C'est en 1954 et 1956 que les standards de race et du chant furent définis précisément. Depuis lors ces standards ont subi des modifications légères mais constantes, finissant par donner le Canari que nous connaissons aujourd'hui. Caractéristiques physiques : Tout comme pour le Harz, les caractéristiques physiques n'ont pas beaucoup d'importance pour le Malinois. Pour ce chanteur, également, un certain nombre de caractères standard ont été fixés : petite tête, plumage riche et brillant, dénué de frisure, couleur jaune ou jaune avec de légères panachures vert-brun, port légèrement recourbé, forme du corps effilée mais compacte,taille de 14 à 17 cm. Leur taille supérieure à celle des Canaris d'origine allemande, est certainement héritée du Hollandais ancien, tout comme la couleur jaune qui, à l'origine, était la seule admise, intensive pour les mâles et "schim-mel" pour les femelles. Dans un deuxième temps, on commença à accepter des sujets avec des couleurs de fond jaune et de légères petites taches vertes sur la tête. Aujourd'hui on admet également les panachés (que les éleveurs n'aiment toutefois pas beaucoup). Le croisement avec différentes races a amené la sélection de sujets (rares heureusement ! ) orange, blancs et parfois même huppés. Ces contaminations de la race ne sont pas très appréciées par ceux qui sélectionnent ce Canari et travaillent pour lui conserver ses caractéristiques de départ. C'est la raison pour laquelle, en 1978, la Commission Ornithologique Mondiale a apporté des précisions sur le plumage du Malinois, excluant toute coloration autre que le jaune pur ou le jaune avec panachures vertes, le jaune étant systématiquement dominant. Dans un deuxième temps, en 1989, cédant à la pression des Hollandais et malgré l'opposition de l'Italie, la commission à établi que l'on pouvait accepter les Malinois dits "de couleur" c'est-à-dire, paradoxalement, des Malinois complètement blancs : ces sujets sont d'abord jugés sur la base de la couleur par des juges des canaris de couleur, puis en fonction de leurs qualités vocales par des juges de chants. Par la suite, les scores obtenus sont additionnés. Élevage et reproduction : Le Malinois est un Canari facile à élever : robuste, frugal et excellent reproducteur, il n'a pas de besoins alimentaires particuliers et préfère un régime léger et pauvre, à base de graines oléagineuses. La saison de reproduction de ces Canaris est tout à fait semblable à celle des Harz et, de mars à juin, chaque femelle mène trois couvées à terme. Dans ce cas également, les mâles de qualité supérieure peuvent être utilisés avec un nombre de compagne variant de quatre à six (huit au grand maximum). Il est préférable que tous les mâles utilisés pour l'élevage soient de bons chanteurs : en effet dans le nid, les petits entendent leurs mélodies. Bien qu'ayant une prédisposition naturelle pour son chant typique, le Malinois est un Canari qui doit apprendre, très jeune, les mélodies auprès de "professeurs" soigneusement choisis par l'éleveur. Dès que les petits sont indépendants, il faut les retirer des cages de reproduction et les placer dans des volières, en veillant, dans la mesure du possible, à séparer les mâles des femelles. Il faudra en particulier isoler les mâles dans un milieu où il n'y a ni femelles ni petits, pour éviter qu'ils n'entendent les appels maternels ou les piaillement des oisillons, apprenant des sons qui pourraient nuire à l'exécution des mélodies qu'ils devront apprendre. Il est en revanche conseillé d'introduire les "professeurs" dans ces nouveaux milieux avant même que la période d'apprentissage n'ait commencé. Il est relativement facile de distinguer les mâles des femelles, d'une part parce que, en général, la couleur jaune des mâles est plus vive alors qu'elle est nuancée de blanc chez les femelles, mais aussi parce que les mâles manifestent dès leur plus jeune âge une certaine aptitude au chant. L'élevage de cette race est caractérisé par le fait qu'il est nécessaire d'organiser une véritable école de chant pour les jeunes mâles. Ces "cours" commencent à la fin du mois de septembre lorsque la mue est terminée et comportent trois phases :accoutumance ;perfectionnement ;écoute (dressage). Dans un premier temps, on loge les jeunes chanteurs, remarqués lorsqu'ils étaient en volière pour leurs qualités musicales, dans des cages de petites dimensions (28x18x18h cm), dotées de deux perchoirs rapprochés et d'une mangeoire externe. Ces cages ont des dimensions réduites qui empêchent les canaris de se distraire en jouant ou en bougeant trop et les incitent à se concentrer sur le chant. Elles sont placées sur les étagères de "l'armoire de chant" (ou écoleur) de sorte que la lumière proviennent uniquement de l'avant de la cage et que les oiseaux ne puissent se voir entre eux. Pendant cette période, dite "d'accoutumance", qui dure environ deux semaines, les oiseaux vivent dans un milieu restreint et assez triste. La deuxième période, dite de "perfectionnement", qui se déroule dans les mêmes conditions mais en compagnie des "maîtres", dure normalement trois semaines pendant lesquelles les Canaris seront gardés dans la pénombre et ne recevront de lumière que pendant les périodes dites d'écoute, c'est-à-dire lorsque l'éleveur les incitera à chanter en augmentant l'intensité lumineuse. Enfin, après cette période, on retirera de l'armoire les sujets dont le chant n'est pas considéré comme satisfaisant pour laisser uniquement ceux qui seront soumis à la phase de perfectionnement ou d'entraînement final qui permettra de les présenter ensuite à des concours de chant. Il est conseillé de laisser les chanteurs se reposer pendants quelques temps en volière après chaque période de dressage et de compétition, avant de recommencer à les faire travailler. En effet, sans période de repos, ils risqueraient de se stresser, ce qui serait nuisible à la fois pour leur santé et pour leur qualités vocales. Le chant : Le répertoire du Malinois comporte un grand nombre de mélodies et, contrairement aux Harz qui préfèrent celles qui sont continues, il a une certaine prédilection pour les mélodies interrompues. Ce Canari est capable d'exécuter des mélodies simples, c'est à dire dénuées de sons d'eau, mais aussi des mélodies composées, formées de tons de fond métalliques et de sons d'eau.
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 05/12/2017 à 05h19. |
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