Euplecte vorabé

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L'Euplecte vorabé (Euplectes afer), aussi appelé Worabée.
Un mariage de noir et de jaune du plus bel effet....

L'Euplecte vorabé a été décrit pour la première fois par le grand naturaliste français Buffon,
il s'est basé sur une peinture qu'en avait fait le chevalier Bruce, durant un voyage en Ethiopie
(Abyssinie).

La première importation date de 1860 mais l'espèce ne commença à être bien connue qu'après
avoir été présentée à l'Exposition universelle de Paris en 1867.
Le jaune bouton d'or et le noir de jais de son plumage ayant fait forte impression sur les
visiteurs de l'exposition.



C'est avec nostalgie que je me remémore le temps ou l'Euplecte vorabé faisait l'objet
d'importations massives et ne coûtait pratiquement rien.
Certains amateurs en avaient parfois un grand nombre dans leurs volières densément plantées.
L'espèce est encore prisée à l'heure actuelle..et pour cause !
Le mâle est un vrai bijou lorsqu'il est en plumage nuptial.
L'Euplecte vorabé devrait être placé dans un volume conséquent a cause de son besoin d'exercice,
il faut donc bannir les petites cages !

Il ne s'agit pas d'une espèce résistante au froid quoiqu'en prétende certains.
Elle ne présente aucune difficulté sur le plan de la nourriture, se contentant d'un mélange
pour petits exotiques comme tous les Tisserins.
L'Euplecte vorabé accepte également le mélange pour Canaris auquel on a ajouté différentes
sortes de millet rond et des graines de graminées sauvages.
Il aime aussi qu'on lui donne de la nourriture vivante sous la forme d'insectes ou de plancton
des prairies.
Il doit pouvoir se baigner quotidiennement car il adore batifoler dans l'eau !

Bien qu'il s'agisse d'une espèce très séduisante et facile à entretenir, les résultats positifs
avérés d'élevage sont plutôt rares !
On a plus souvent l'occasion de prendre connaissance d'échecs qui sont généralement,
paraîtrait-il, dus ay fait que les mâles construisent plusieurs nids simultanément mais qu'alors
ces derniers sont moins solides...
L'Euplecte vorabé utilse couramment en volière des fibres de coco et de longues hampes de
graminées pour les tisser en nid qui une fois terminé est une jolie construction qui ressemble
à une corbeille fermée suspendue dotés d'une entrée.
L'espèce est polygame et il est préférable de placer plusieurs femelles avec un mâle comme
cela se passe dans la nature.

Le chant du mâle assez insignifiant s'entend surtout durant la période de reproduction, il
ressemble à un mélange de gazouillements, de nasillements et de pépiements.
La cour du mâle est intense, il dresse les plumes de son corps jusqu'à ressembler à une
petite boule jaune et noire vibrante et très agitée.
L'Euplecte vorabé ne supporte pas la présence d'intrus dans les environs de son nid, je devrais
dire de ses nids, il les en chasse systématiquement.

On peut éloigner le mâle une fois la copulation achevée car il ne joue plus aucun rôle dans
le déroulement futur des événements : couvaison et élevage des jeunes.
Il préfère comme tout bon polygame qui se respecte, tenter de séduire d'autres femelles,
ainsi va la vie de l'Euplecte vorabé.

(Source : Documentation privée)