|
Raspberry and Plum
|
Léon julien
|
| Sexe:
Homme |
| Age:
78 |
| Métier:
Vieux Retraité SNCB |
| Inscription:
November 2007 |
| Messages:
10 923 |
| Ville:
Hainaut |
| Pays:
Belgique |
| STAM:
AG 06 |
| Club:
AOB |
| Eleveur:
Posture |
|
Historique du Giraldillo Sevillano
Lu pour vous dans "Asociación Ornitológica Giralda" Une nouvelle race.
Je ne puis être tenu responsable des commentaires et propos contenu dans les commentaires
du présent texte écrit par son auteur : Don Fernando Zamora
Asociación Ornitológica Giralda
www.asociaciongiralda.com
Le Giraldillo Sevillano
mosgiraldillo2.jpg giraldilloamarillo2.jpg
Photos Fernando Zamora
Son nom est tiré du nom populaire de la girouette qui couronne la tour de la Cathédrale de
Séville : la Giralda.
Sa forme est celle du Giboso Espagnol miniature huppé.
Le facteur "huppe" est autosomique et dominant, pour les concours les sujets à têtes lisses
ne sont pas admis bien qu'ils soient nécessaires à la reproduction pour éviter le facteur létal.
Histoire
En 1982, un éleveur de l'A. O. Giralda, Don Antonio Canio Nieto, a commencé d'essayer de
fixé le facteur "Huppe" chez le Giboso Espagnol, après quelques années de sélections ou
bien pour la difficulté ou pour le fait qu'il travaillait seul sans se défaire d'aucun exemplaires.
Malheureusement suite à divers problèmes, après deux années il s'est retrouvé sans un seul
exemplaire oubliant peu à peu l'idée..
En 2003, un autre éleveur de la même fédération, Don Francisco Javier Cabrera Garcia
retravaille l'idée d'incorporé le facteur couronne (huppe) chez le Giboso Espagnol.
Par la difficulté d'élevage du Giboso à laquelle a été ajoutée la présence du facteur "huppe",
après huit années de hauts et de bas ont été nécessaires pour atteindre en 2009, quatre
ou cinq exemplaires qui réunissent les caractéristiques tant recherchées.
Cette même année, lors du Concours de l'Association de la Giralda, il fut présenté quatre
spécimens (hors compétition) afin qu'ils puissent être observés tant par le jury en présence
que par les nombreux visiteurs.
Ce n'est que lors d'un déjeuner de travail entre plusieurs éleveurs de Canaris de posture,
qu'ensemble ils décidèrent de réaliser un travail en commun afin d'arriver à la reconnaissance
de cette nouvelle race.
A ce repas étaient présent et s'impliquèrent les éleveurs suivant :
Don Francisco Javier Cabrera Garcia, Don Juan Antonio Garcia Amuedo, Don Juan Carlos Silva
Rico, Don Manuel Sanchez Mendez, Don Antonio Cano Nieto, Don Manuel Espinosa Rodriguez,
Don Alberto Rodriguez, Don Raphael Alberto Fernandez Munoz et Don José Angel Diaz Saez.
Sous la direction de ce dernier, qui est juge section posture OMJ, ils commencèrent à
concevoir la description des concepts qui devaient former le standard de la race.
Don Francisco Javier Cabrera Garcia, fit don de plusieurs oiseaux huppés aux autres éleveurs
en 2010.
Plusieurs d'entre-eux eurent le bonheur d'élever un bon nombre de sujets huppés et de
porteurs.
Le 28 février 2010, eut lieu un dîner au restaurant afin d'unifier les critères sur les concepts
et les ponctuations lors des Concours.
Un acte fut levé et signé par tous les éleveurs et amis présents qui décidèrent dans un
commun accord le patron de sélection qu'ils allaient suivre jusqu'à l'établissement total
de la race et de sa reconnaissance.
Caractéristiques biologiques
Le Canari domestique, que nous connaissons tous, est basé sur la sélection des caractères
en quête de parfaire certaines qualités chromatiques, morphologiques et fonctionnelles,
produite de façon spontanée ou par l'hybridation avec d'autres espèces.
L'effet de la captivité unis aux soins d'un régime alimentaire et d'une hygiène contrôlée
donne lieu aux races et variétés de Canaris existants.
Cet isolement du point de vue biologique, à contribué a la perte de l'aptitude au chant de
son congénère : le Canari sauvage, comme les autres oiseaux de posture.
De même, l'élevage en cage du Canari réduit sa faculté pour le vol ( sa force musculaire est
réduite par la rigidité et le manque d'espace imposée par la cage).
De même, des changements dans les habitudes de reproduction et de rituels d'accouplements
ils passent de monogame à polygame, un mâle pouvant couvrir plusieurs femelles, selon les
besoins de l'éleveur.
Notre Giraldillo Sevillano présente une capacité acceptable de reproduction.
Sa ponte se compose de quatre à six œufs, bien qu'à partir du cinquième les embryons ont
peu de chance de survie.
Son cycle annuel commencent tout naturellement par l'accouplement à la mi-février.
Dans cet acte, le mâle va fertilisé avec plus ou moins de succès, la ponte entière.
Le premier œuf dans le nid apparaîtra entre le septième et le huitième jour du photocycle et
l'éclosion de celui-ci aura lieu entre 28 à 30 jours.
Le Giraldillo Sevillano peut faire plusieurs pontes dans l'année, qui se compose
habituellement de trois à quatre oisillons.
L'abus intentionnel de ce fait est une source de stress qui conditionne son espérance de vie en la réduisant.
Après une période d'élevage, au début du mois d'avril, les jeunes parfaitement vêtus de leurs
plumage, quittent le nid pour la première fois.
En juillet, les adultes ainsi que les jeunes parfaitement développé, commencerons leur mue,
qui durera jusqu'en novembre.
Les jeunes Giraldillo Sevillano sont matures au bout d'une année.
__________________
Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux
pourquoi ne pas les partager avec nous.
Amicalement vôtre
Dernière modification par maloute45 ; 17/05/2015 à 14h16.
|