La Perruche de Stanley.
 

[B][I][COLOR="Black"]Source texte :Folder "Le CanariRire" éditée par l'AOG ( 2e trimestre 1978)
En partenariat avec Willy Wouters, juge AOB .
Editeur : Votre serviteur, maloute45.
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[B][FONT="Arial Black"][SIZE="1"][COLOR="Black"] LA PERRUCHE DE STANLEY - (Platycercus icterotis).[/COLOR][/SIZE][/FONT][/B]

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[I][FONT="Arial"][COLOR="DarkRed"] [HL]La Perruche de Stanley (couple)
Dessin de John Gould[/HL].[/COLOR][/FONT][/I]

[B][FONT="Arial Black"][COLOR="Black"] Originaire du sud-ouest de l'Australie, c'est la seule Perruche platycerque chez laquelle
on peut distinguer facilement les sexes, et elle prend une place spéciale dans ce groupe
compact.
Le vol est ondulant à coups d'ailes rapides, il est interrompu par de brêves glissades, ce
qui donne un effet de papillonnement.
L'appel consiste en une note flûtée un peu mélancolique, répétée plusieurs fois au même
diapason, par contre, il est rare d'entendre le gazouillis typique des Platycerques.
Ces oiseaux se nourrissent de semences de plantes et de buissons, recherchée sur le sol
ou à peu de hauteur, ils mangent en outre des fruits et baies en petites quantités.
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Elles peuvent pourtant occasionner des dégâts aux vergers.
On les observe en grand nombre à proximité des meules de foin, des fermes et des granges,
à la recherche de graines de céréales.
Par couple ou en petit groupe, elles se cachent de l'ardeur du soleil parmi le feuillage des
eucalyptus ou bien elles font leur repas sur le sol sans émettre le moindre son.
Elles s'établissent aussi en petit nombre dans les bois ouverts ou dans les autres arbres
le long des cours d'eau dans le sud-est du continent.

La saison de reproduction va du mois d'août à novembre.
Le nid se trouve généralement dans une branche creuse.
La parade du mâle ressemble à celle des autres platycerques, il redresse les scapulaires,
étend la queue et la balance de gauche à droite.
Les trois à six (généralement cinq) œufs blancs et arrondis sont pondus sur la couche de
bois vermoulu qui couvre le fond du creux du nid.
La couvaison est de vingt jours et les jeunes restent au nid pendant trente jours après leur
naissance.
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[I][FONT="Arial"][COLOR="DarkRed"][HL]La femelle Stanley est plus petite que le mâle et présente
des couleurs moins vives avec des taches jaunes sur les joues
plus petites et souvent avec des plumes vertes sur la tête et le ventre. [/HL][/COLOR][/FONT][/I]
[B][FONT="Arial Black"][COLOR="Black"]La Perruche de Stanley est une favorite parmi les amateurs de Becs-crochus, parce qu'elle
est d'humeur douce et peut sans danger être logée avec d'autres Perruches ayant les mêmes
mœurs.
Dès que la saison de reproduction approche, il faut pourtant isoler le couple dans une volière
séparée.
Le régime de base se composera d'un mélange d'Alpiste, Avoine décortiquée, Millet et Maîs
concassé dans les proportions suivantes 2 : 1 : 2 : 1.
Il faut présenter beaucoup de verdures : Pissenlit, Mouron, Epinards.
Certains oiseaux mangeront aussi des fruits, mais cette espèce ne montre aucun empressement
pour ce genre de nourriture et elle ressemble en ceci aux membres des genres "Neophema"
et "Psephotus".
Les oiseaux doivent aussi disposer de gravier, d'os de seiche et de branches de saule fraîches
en permanence.
Elles grignoterons les feuilles et l'écorce des branches, ce qui leurs procureront des éléments
nutritifs indispensables.
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Chaque couple reproducteur devra disposer de deux oi trois bûches, dont le fond sera garni
d'une bonne couche de tourbe et de bois vermoulu.
Si l'on veut garnir la bûche de sciure de bois, il faut être certain que le bois dont provient la
sciure n'ait pas été traité à l'arsénic, ce qui pourrait avoir des suites désastreuses.

Malgré que ces Becs-crochus soient de nature pacifique, il se peut qu'un mâle se montre
agressif en saison d'élevage.
Il faut donc surveiller les couples et, si un mâle est agressif avec sa partenaire, il faut redoubler
d'attention.
Pour éviter que la femelle ne soit blessée, on peut couper uniquement dans cette alternative,
quelques grandes rémiges au mâle.
Vers le moment où les jeunes quitterons la bûche, il est bon de doubler le treillis de la volière
à l'intérieur à l'aide de filets de nylon, tel qu'il est recommandé pour les "Purpureicephalus".
Certains jeunes sont en effet très craintifs les premiers jours après l'envol, et ils risquent
de se blesser en cognant le treillis.

Dès que les parents montrent des dispositions à entreprendre une seconde nichée, il faut
séparer les jeunes et les loger dans une volière pour sujets juvéniles.
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[B][I][FONT="Arial"][COLOR="Black"]m@l#ute45.




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