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maloute45 19/04/2018 09h08

Plantes sauvages N° XII
 
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PLANTES SAUVAGES N° XII

FLEURS BLEUES, VIOLETTES - FLEURS IRREGULIERES, EN TUBE, EN CLOCHE.


Sommaire :

Aconit napel - Toxique.
Belladone - Toxique.
Brunelle commune.
Bugle rampante.
Campanule agglomérée.
Campanule gantelée.
Campanule raiponce.
Cymbalaire des murs.
Fritillaire pintade - Toxique.
Gentiane acaule.
Jacinthe des bois.
Lierre terrestre.
Polygale commun.
Sauge fausse verveine.
Scutellaire casquée.
Vipérine - Toxique.
.


ACONIT NAPEL - TOXIQUE - ACOTINUM NAPELLUS.
Tue-loups - Casque de Jupiter.

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L’Aconitum napellus est l’espèce la plus toxique des Aconits et certainement l’une des
plantes les plus toxiques de la flore d’Europe tempérée.
L’ingestion d’un simple morceau de la plante peut entraîner un problème cardiaque pouvant
aller jusqu’à la mort.
La racine, souvent comparée à un navet, est la partie la plus toxique de la plante, même
à faible dose.
Il suffit de consommer du "Miel" fabriqué par les abeilles ayant récolté le nectar de l'Aconit
napel pour être empoisonné.
Enfin, l’Aconit fut longtemps utilisée par les chasseurs comme poison au bout de leurs flèches
et plus récemment pour éliminer les loups et les renards.




BELLADONE - TOXIQUE - ASTROPA BELLADONA.
Belle dame, Bouton-noir, Cerise du diable, Guigne de côte
Herbe empoisonnée, Morelle furieuse, Morelle marine
Permenton.


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La Belladone doit son nom aux "Belles dames italiennes" qui utilisaient le suc de ses baies
contenant de "l'Atropine" pour dilater les pupilles et donner à leur regard une profondeur
irrésistible.
L'Atropine est utilisée en "Ophtalmologie" lors des opérations de la Cararacte et pour examiner
le fond des yeux.
Mais cet alcaloïde est un redoutable toxique et l'ingestion des baies de Belladone, agréable
de goût, est mortelle, même à faible dose.
Les médicaments à base de Belladone doivent toujours être prescrits par un médecin.
Il prescrira la plupart du temps des préparations standardisées.
En 1548, Mattioli donne les doses à employer selon l'effet désiré.
Ainsi :« Pour rendre une femme un peu folâtre pensant être la plus belle du monde, il faut lui
faire boire une drachme de belladone [eau distillée de la plante].
Si on la veut faire plus folle, il lui faudra bailler deux drachmes.
Mais qui la voudra faire demeurer folle toute sa vie, il lui convient bailler à boire trois drachmes
et non plus car si on baillait quatre, on la ferait mourir »


BRUNELLE COMMUNE - PRUNELLA VULGARIS.
Brunelle vulgaire - Brunette - Charbonnière
Petite consoude.


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La différence entre le nom commun et le nom scientifique de cette plante prête à caution.
Son nom latin "Prunella" évoque la couleur bleu violacé de ses corolles, qui ressemble à
celle des Prunes.
Son nom français "Brunelle" pourrait, lui dériver de la couleur brune des calices de ses fleurs.
Selon une autre hypothèse, il proviendrait de l'Allemand "Braüne" (Angine), car la Brunelle
entrait dans la composition de gargarismes contre les maux de gorge au XVIe Siècle.



BUGLE RAMPANTE - AJUGA REPTANS.
Consoude moyenne - Herbe à la coupure.


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Le non de genre de la Bugle rampante, Ajuga, qui dérive du latin "Abigere" (Chasser les
maladies) évoque les nombreuses propriétés médicinales attribuées à la plante depuis
l'Antiquité.
La Bugle était recommandée jadis pour guérir les ulcères, les plaies et les blessures, car elle
détruisait les microbes et empêchait leur prolifération ( comportement antiseptique).
Il se peut, toutefois, que de nos jours, la plante connaisse un regain d’intérêt, des observations
faites avec la teinture mère homéopathique ayant démontré qu’elle agissait fort bien dans
les pneumopathies aiguës ou chroniques, les toux rebelles, la dilatation bronchique, l’asthme
pulmonaire.



CAMPANULE AGGLOMEREE - CAMPANULA GLOMERATA.
Campanule à bouquet .


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La pollinisation des Campanules est garantie par un double mécanisme.
Dans la fleur encore en bouton, le pollen se dépose sur les poils des stigmates, rassemblés
en pinceau.
Lorsque la fleur s'ouvre, les insectes se saupoudrent du pollen, qu'ils emportent vers d'autres
fleurs, puis les stigmates se désolidarisent pour être en mesure, à leur tour, d'accueillir du
pollen venu d'ailleurs.
Dernier recours si la fleur n'a pas été fécondée, les stigmates se recourbent pour recueillir
leur propre pollen et permettre à la fleur de s'autoféconder.
En France, cette espèce est protégée en région Basse-Normandie .



CAMPANULE GANTELEE - CAMPANULA TRACHELIUM.
Gantelée - Gant de Notre-Dame - Ortie bleue


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La Campanule gantelée tire son nom scientifique d'espèce du grec "Trachelos" (Cou).
En effet, elle a été utilisée depuis le Moyen Âge pour soigner les Angines.
Son nom populaire "d'Ortie bleue" lui vient de ses feuilles et de ses tiges hérissées de soies
qui ressemblent à celles des orties.



CAMPANULE RAIPONCE - CAMPANULA RAPUNCULUS.
Raiponce cultivée - Bâton de Saint Jacques.


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Ce sont les fleurs bleues en forme de cloche de la Campanule qui lui valent son nom, du
latin "Campanula" (Petite cloche).
Le terme Raiponce et sa traduction latine "Rapunculus" font allusion à sa petite racine, en
latin "Rapa" assorti du diminutif "Unculus".
L'espèce a probablement évolué par rapport à sa souche sauvage depuis le XVIe Siècle, car
sa racine est devenue charnue.
La Campanule raiponce a été cultivée jusqu'au milieu du XXe Siècle comme légume.
En 1946 elle était encore au catalogue Vilmorin-Andrieux.
Les feuilles étaient utilisées en salade et les racines étaient soit râpées crues en salade, soit
cuites à l'eau.


CYMBALAIRE des MURS - CYMBALARIA MURALIS.
Cymbalaire - Lierre fleuri - Ruine de Rome.


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D'origine méditerranéenne, la Cymbalaire des murs, a été importée d'Italie au XVe Siècle.
Ses feuilles déprimées en leur centre comme une "cymbale" lui valent son nom le plus
couramment utilisé.
Elle est aussi appelée Lierre fleuri en raison de la ressemblance de ses feuilles avec celles
du "Lierre grimpant".
Son nom de Ruine de Rome vient quant à lui du XVIIIe Siècle, où la Cymbalaire des murs
était utilisée pour orner les fausses ruines antiques alors en vogue dans les parcs aristocratiques.



FRITILLAIRE PINTADE - TOXIQUE - FRITILLARIA MELEAGRIS.
Fritillaire Méléagre - Œuf de pintade.


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La Fritillaire pintade possède un bulbe contenant des alcaloïdes extrêmement vénéneux.
Cette plante se caractérise par sa corolle ornée d'un motif à damier, ce qui lui vaut le qualificatif
de Pintade, en latin "Meleagris".
La Pintade possède en effet un plumage moucheté d'apparence très similaire.
Son nom de genre "Fritillaria" dérive quant à lui du latin "Fritillus" (Cornet à dés), par
allusion à la forme de la fleur.
La Fritillaire pintade, très rare, est protégée localement.


GENTIANE ACAULE - GENTIANA KOCHIANA.
Gentiane de Koch.


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La Gentiane acaule, dédiée au botaniste Koch, est une des plus belle fleur de haute montagne
en Europe.
Elle pousse dans les pâturages et les gazons au-dessus de la limite des forêts.
Ses grandes corolles en cloche, d'un bleu profond, semblent posées sur le sol, d'où son nom
d'Acaule qui signifie "Sans tige".
Cette espèce n'est pas facile à entretenir.
Elle exige un emplacement ensoleillé et un sol perméable, argilo-tourbeux et calcaire.



JACINTHE des BOIS - HYACINTHOIDES NON-SCRIPTA.
Endymion - Jacinthe sauvage - Muguet bleu
Clochette des bois.


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Selon la légende, Hyacinthe, jeune homme d'une grande beauté, trouva la mort accidentellement
en s'exerçant au lancer du disque.
Pour perpétuer son souvenir, son ami Apollon transforma le sang répandu en une fleur aux
pétales marqués d'un signe rappelant l'initiale grecque de Hyacinthe, "Y" (Invisible néanmoins
puisqu'il est non-scripta "Non-inscrit").
Cette plante est aussi appelée Endymion, en référence au berger que Zeus endormit pour
toujours en lui laissant beauté et jeunesse éternelle.
Dans la médecine traditionnelle leurs bulbes sont utilisés contre les Leucorrhées, comme
diurétique ou hémostatique, tandis que la sève riche en mucilages des bulbes et des tiges de
jacinthe contiennent une gomme donnant une colle forte qui servait jadis à empeser les
collerettes et les fraises, à fixer les empennages des flèches et à la reliure.


LIERRE TERRESTRE - GLECHOMA HEDERACEA.
Gléchoma faux lierre - Rondelote - Courroie de Saint Jean.


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La ressemblance de cette plante avec le "Lierre" (Hedera en latin) est des plus lointains.
Leurs seuls points communs sont qu'ils se propagent au ras du sol, lorsqu'ils ne grimpent
pas sur un support, et qu'ils aiment l'ombre.
Le nom de genre Gléchoma du grec "Glechon" (Menthe) vient de l'odeur particulière de cette
plante, qui ressemble à celle de la menthe.
Cette plante mellifère peut relever des salades et les soupes, et elle a servi à aromatiser la
bière avant l'utilisation du houblon.
Médicinale, elle soigne les affections respiratoires bénignes.



POLYGALE COMMUN - POLYGALA VULGARIS.
Polygale vulgaire - Polygalon - Herbe au lait
Laitier - Fleur d'Ambrevale.


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Le Polygale commun est un sous-arbrisseau tapissant qui se distingue par ses très curieuses
fleurs.
Celles-ci se composent de 3 petits sépales verts et de 2 autres, très grands, en forme d'ailes
violettes et veinées.
Au centre, 3 pétales soudés sont rattachés au tube, formé par les 8 étamines.
La plante a été autrefois utilisée à des fins médicinales, notamment pour soigner les affections
pulmonaires.



SAUGE FAUSSE VERVEINE - SALVIA VERBENACA.
Sauge à feuilles de verveine - Prudhomme
Orvale sauvage.


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Certaines espèces de Sauges, comme "la Sauge des près" ou "la Sauge officinale" ont des
vertus médicinales, d'où leurs noms de genre Salvia, qui dérive du latin "Salvare" (Sauver).
Les fleurs de la Sauge fausse verveine qui ressemblent très peu à celles de la Verveine, sont
hermaphrodites.



SCUTELLAIRE CASQUEE - SCUTELLARIA GALERICULATA.
Grande toque - Tiercianaise - Lysimaque bleue.


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La Scutellaire est conseillée aux personnes ayant des troubles nerveux car elle contient
de la "Scutellarine".
Cependant il faut l'utiliser avec prudence car ses principes sont puissants, ses effets sont
proches de ceux de la "Marijuana".
Elle est aussi appelée Tiercianaise pour ses effets réels ou supposés sur une forme de
paludisme qu'on appelait jadis "la Fièvre tierce".
La plante est nommée Scutellaire en raison de la forme en soucoupe (Scutellum en latin)
de la lèvre inférieure de la corolle florale.
Son qualificatif de Galericulata évoque, lui, la forme d'un casque de la lèvre supérieure.



VIPERINE - TOXIQUE - ECHIUM VULGARE.
Vipérine commune - Herbe aux vipères
Herbe aux couleuvre.


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Echium, le nom de genre de cette plante, désignait dans l'Antiquité plusieurs borraginacées
Il dérive de "Ekis" qui signifie (Vipère).
En effet, la corolle de sa fleur spectaculaire évoque une gueule de serpent ouverte, dont la
langue serait constituée par le pistil bifide.
Selon à la croyance populaire, cette plante contient un alcaloïde paralysant comme le
Curare, l'Echiine ou Cynoglossine, mais en quantité si faible (0,0017 pour cent du poids de la
plante fraîche) qu'elle est inoffensive pour l'homme, mais méfiance quand même !
La pharmacopée cependant l'utilise en infusion pour calmer la toux (fleurs séchées aux
propriétés dépuratives, pectorales et diurétiques.
C'est une plante toxique, notamment pour le bétail, du fait de la présence d'alcaloïdes
pyrrolizidiniques.
Les jeunes feuilles, tendres et mucilagineuses, peuvent se consommer, crues ou cuites,
comme substituts d'épinards ou en salade (mesclun),
cependant leur possible toxicité incite
à la prudence.
La consommation de ces feuilles stimulerait le désir sexuel.


Dans un prochain chapitre (N°XIII), je vous présenterai :
a) les Fleurs beiges, brunes - 4 pétales.
b) Les Fleurs beiges, brunes, plus de 6 pétales + fleurs composées.
c) Les Fleurs beiges, brunes, fleurs irrégulières en tube et en cloche.
d) Les Fleurs vertes et les fleurs sans pétales.






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