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Plantes sauvages N° XII
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PLANTES SAUVAGES N° XII
FLEURS BLEUES, VIOLETTES - FLEURS IRREGULIERES, EN TUBE, EN CLOCHE. Sommaire : Aconit napel - Toxique. Belladone - Toxique. Brunelle commune. Bugle rampante. Campanule agglomérée. Campanule gantelée. Campanule raiponce. Cymbalaire des murs. Fritillaire pintade - Toxique. Gentiane acaule. Jacinthe des bois. Lierre terrestre. Polygale commun. Sauge fausse verveine. Scutellaire casquée. Vipérine - Toxique. . ACONIT NAPEL - TOXIQUE - ACOTINUM NAPELLUS. Tue-loups - Casque de Jupiter. Pièce jointe 116184Pièce jointe 116185Pièce jointe 116186Pièce jointe 116187 L’Aconitum napellus est l’espèce la plus toxique des Aconits et certainement l’une des plantes les plus toxiques de la flore d’Europe tempérée. L’ingestion d’un simple morceau de la plante peut entraîner un problème cardiaque pouvant aller jusqu’à la mort. La racine, souvent comparée à un navet, est la partie la plus toxique de la plante, même à faible dose. Il suffit de consommer du "Miel" fabriqué par les abeilles ayant récolté le nectar de l'Aconit napel pour être empoisonné. Enfin, l’Aconit fut longtemps utilisée par les chasseurs comme poison au bout de leurs flèches et plus récemment pour éliminer les loups et les renards. BELLADONE - TOXIQUE - ASTROPA BELLADONA. Belle dame, Bouton-noir, Cerise du diable, Guigne de côte Herbe empoisonnée, Morelle furieuse, Morelle marine Permenton. Pièce jointe 116188Pièce jointe 116189Pièce jointe 116192Pièce jointe 116191 La Belladone doit son nom aux "Belles dames italiennes" qui utilisaient le suc de ses baies contenant de "l'Atropine" pour dilater les pupilles et donner à leur regard une profondeur irrésistible. L'Atropine est utilisée en "Ophtalmologie" lors des opérations de la Cararacte et pour examiner le fond des yeux. Mais cet alcaloïde est un redoutable toxique et l'ingestion des baies de Belladone, agréable de goût, est mortelle, même à faible dose. Les médicaments à base de Belladone doivent toujours être prescrits par un médecin. Il prescrira la plupart du temps des préparations standardisées. En 1548, Mattioli donne les doses à employer selon l'effet désiré. Ainsi :« Pour rendre une femme un peu folâtre pensant être la plus belle du monde, il faut lui faire boire une drachme de belladone [eau distillée de la plante]. Si on la veut faire plus folle, il lui faudra bailler deux drachmes. Mais qui la voudra faire demeurer folle toute sa vie, il lui convient bailler à boire trois drachmes et non plus car si on baillait quatre, on la ferait mourir » BRUNELLE COMMUNE - PRUNELLA VULGARIS. Brunelle vulgaire - Brunette - Charbonnière Petite consoude. Pièce jointe 116205Pièce jointe 116206Pièce jointe 116207Pièce jointe 116208 La différence entre le nom commun et le nom scientifique de cette plante prête à caution. Son nom latin "Prunella" évoque la couleur bleu violacé de ses corolles, qui ressemble à celle des Prunes. Son nom français "Brunelle" pourrait, lui dériver de la couleur brune des calices de ses fleurs. Selon une autre hypothèse, il proviendrait de l'Allemand "Braüne" (Angine), car la Brunelle entrait dans la composition de gargarismes contre les maux de gorge au XVIe Siècle. BUGLE RAMPANTE - AJUGA REPTANS. Consoude moyenne - Herbe à la coupure. Pièce jointe 116209Pièce jointe 116210Pièce jointe 116211Pièce jointe 116212 Le non de genre de la Bugle rampante, Ajuga, qui dérive du latin "Abigere" (Chasser les maladies) évoque les nombreuses propriétés médicinales attribuées à la plante depuis l'Antiquité. La Bugle était recommandée jadis pour guérir les ulcères, les plaies et les blessures, car elle détruisait les microbes et empêchait leur prolifération ( comportement antiseptique). Il se peut, toutefois, que de nos jours, la plante connaisse un regain d’intérêt, des observations faites avec la teinture mère homéopathique ayant démontré qu’elle agissait fort bien dans les pneumopathies aiguës ou chroniques, les toux rebelles, la dilatation bronchique, l’asthme pulmonaire. CAMPANULE AGGLOMEREE - CAMPANULA GLOMERATA. Campanule à bouquet . Pièce jointe 116214Pièce jointe 116215Pièce jointe 116216Pièce jointe 116217 La pollinisation des Campanules est garantie par un double mécanisme. Dans la fleur encore en bouton, le pollen se dépose sur les poils des stigmates, rassemblés en pinceau. Lorsque la fleur s'ouvre, les insectes se saupoudrent du pollen, qu'ils emportent vers d'autres fleurs, puis les stigmates se désolidarisent pour être en mesure, à leur tour, d'accueillir du pollen venu d'ailleurs. Dernier recours si la fleur n'a pas été fécondée, les stigmates se recourbent pour recueillir leur propre pollen et permettre à la fleur de s'autoféconder. En France, cette espèce est protégée en région Basse-Normandie . CAMPANULE GANTELEE - CAMPANULA TRACHELIUM. Gantelée - Gant de Notre-Dame - Ortie bleue Pièce jointe 116218 Pièce jointe 116219 Pièce jointe 116220 La Campanule gantelée tire son nom scientifique d'espèce du grec "Trachelos" (Cou). En effet, elle a été utilisée depuis le Moyen Âge pour soigner les Angines. Son nom populaire "d'Ortie bleue" lui vient de ses feuilles et de ses tiges hérissées de soies qui ressemblent à celles des orties. CAMPANULE RAIPONCE - CAMPANULA RAPUNCULUS. Raiponce cultivée - Bâton de Saint Jacques. Pièce jointe 116221 Pièce jointe 116222 Pièce jointe 116223 Ce sont les fleurs bleues en forme de cloche de la Campanule qui lui valent son nom, du latin "Campanula" (Petite cloche). Le terme Raiponce et sa traduction latine "Rapunculus" font allusion à sa petite racine, en latin "Rapa" assorti du diminutif "Unculus". L'espèce a probablement évolué par rapport à sa souche sauvage depuis le XVIe Siècle, car sa racine est devenue charnue. La Campanule raiponce a été cultivée jusqu'au milieu du XXe Siècle comme légume. En 1946 elle était encore au catalogue Vilmorin-Andrieux. Les feuilles étaient utilisées en salade et les racines étaient soit râpées crues en salade, soit cuites à l'eau. CYMBALAIRE des MURS - CYMBALARIA MURALIS. Cymbalaire - Lierre fleuri - Ruine de Rome. Pièce jointe 116236 Pièce jointe 116237 Pièce jointe 116238 D'origine méditerranéenne, la Cymbalaire des murs, a été importée d'Italie au XVe Siècle. Ses feuilles déprimées en leur centre comme une "cymbale" lui valent son nom le plus couramment utilisé. Elle est aussi appelée Lierre fleuri en raison de la ressemblance de ses feuilles avec celles du "Lierre grimpant". Son nom de Ruine de Rome vient quant à lui du XVIIIe Siècle, où la Cymbalaire des murs était utilisée pour orner les fausses ruines antiques alors en vogue dans les parcs aristocratiques. FRITILLAIRE PINTADE - TOXIQUE - FRITILLARIA MELEAGRIS. Fritillaire Méléagre - Œuf de pintade. Pièce jointe 116239 Pièce jointe 116241 Pièce jointe 116240 La Fritillaire pintade possède un bulbe contenant des alcaloïdes extrêmement vénéneux. Cette plante se caractérise par sa corolle ornée d'un motif à damier, ce qui lui vaut le qualificatif de Pintade, en latin "Meleagris". La Pintade possède en effet un plumage moucheté d'apparence très similaire. Son nom de genre "Fritillaria" dérive quant à lui du latin "Fritillus" (Cornet à dés), par allusion à la forme de la fleur. La Fritillaire pintade, très rare, est protégée localement. GENTIANE ACAULE - GENTIANA KOCHIANA. Gentiane de Koch. Pièce jointe 116245Pièce jointe 116246Pièce jointe 116247Pièce jointe 116248 La Gentiane acaule, dédiée au botaniste Koch, est une des plus belle fleur de haute montagne en Europe. Elle pousse dans les pâturages et les gazons au-dessus de la limite des forêts. Ses grandes corolles en cloche, d'un bleu profond, semblent posées sur le sol, d'où son nom d'Acaule qui signifie "Sans tige". Cette espèce n'est pas facile à entretenir. Elle exige un emplacement ensoleillé et un sol perméable, argilo-tourbeux et calcaire. JACINTHE des BOIS - HYACINTHOIDES NON-SCRIPTA. Endymion - Jacinthe sauvage - Muguet bleu Clochette des bois. Pièce jointe 116249 Pièce jointe 116250 Pièce jointe 116251 Selon la légende, Hyacinthe, jeune homme d'une grande beauté, trouva la mort accidentellement en s'exerçant au lancer du disque. Pour perpétuer son souvenir, son ami Apollon transforma le sang répandu en une fleur aux pétales marqués d'un signe rappelant l'initiale grecque de Hyacinthe, "Y" (Invisible néanmoins puisqu'il est non-scripta "Non-inscrit"). Cette plante est aussi appelée Endymion, en référence au berger que Zeus endormit pour toujours en lui laissant beauté et jeunesse éternelle. Dans la médecine traditionnelle leurs bulbes sont utilisés contre les Leucorrhées, comme diurétique ou hémostatique, tandis que la sève riche en mucilages des bulbes et des tiges de jacinthe contiennent une gomme donnant une colle forte qui servait jadis à empeser les collerettes et les fraises, à fixer les empennages des flèches et à la reliure. LIERRE TERRESTRE - GLECHOMA HEDERACEA. Gléchoma faux lierre - Rondelote - Courroie de Saint Jean. Pièce jointe 116252Pièce jointe 116253Pièce jointe 116254Pièce jointe 116255 La ressemblance de cette plante avec le "Lierre" (Hedera en latin) est des plus lointains. Leurs seuls points communs sont qu'ils se propagent au ras du sol, lorsqu'ils ne grimpent pas sur un support, et qu'ils aiment l'ombre. Le nom de genre Gléchoma du grec "Glechon" (Menthe) vient de l'odeur particulière de cette plante, qui ressemble à celle de la menthe. Cette plante mellifère peut relever des salades et les soupes, et elle a servi à aromatiser la bière avant l'utilisation du houblon. Médicinale, elle soigne les affections respiratoires bénignes. POLYGALE COMMUN - POLYGALA VULGARIS. Polygale vulgaire - Polygalon - Herbe au lait Laitier - Fleur d'Ambrevale. Pièce jointe 116256Pièce jointe 116257Pièce jointe 116258Pièce jointe 116259 Le Polygale commun est un sous-arbrisseau tapissant qui se distingue par ses très curieuses fleurs. Celles-ci se composent de 3 petits sépales verts et de 2 autres, très grands, en forme d'ailes violettes et veinées. Au centre, 3 pétales soudés sont rattachés au tube, formé par les 8 étamines. La plante a été autrefois utilisée à des fins médicinales, notamment pour soigner les affections pulmonaires. SAUGE FAUSSE VERVEINE - SALVIA VERBENACA. Sauge à feuilles de verveine - Prudhomme Orvale sauvage. Pièce jointe 116260Pièce jointe 116261Pièce jointe 116262Pièce jointe 116263 Certaines espèces de Sauges, comme "la Sauge des près" ou "la Sauge officinale" ont des vertus médicinales, d'où leurs noms de genre Salvia, qui dérive du latin "Salvare" (Sauver). Les fleurs de la Sauge fausse verveine qui ressemblent très peu à celles de la Verveine, sont hermaphrodites. SCUTELLAIRE CASQUEE - SCUTELLARIA GALERICULATA. Grande toque - Tiercianaise - Lysimaque bleue. Pièce jointe 116264Pièce jointe 116266Pièce jointe 116265Pièce jointe 116267 La Scutellaire est conseillée aux personnes ayant des troubles nerveux car elle contient de la "Scutellarine". Cependant il faut l'utiliser avec prudence car ses principes sont puissants, ses effets sont proches de ceux de la "Marijuana". Elle est aussi appelée Tiercianaise pour ses effets réels ou supposés sur une forme de paludisme qu'on appelait jadis "la Fièvre tierce". La plante est nommée Scutellaire en raison de la forme en soucoupe (Scutellum en latin) de la lèvre inférieure de la corolle florale. Son qualificatif de Galericulata évoque, lui, la forme d'un casque de la lèvre supérieure. VIPERINE - TOXIQUE - ECHIUM VULGARE. Vipérine commune - Herbe aux vipères Herbe aux couleuvre. Pièce jointe 116268Pièce jointe 116269Pièce jointe 116271Pièce jointe 116270 Echium, le nom de genre de cette plante, désignait dans l'Antiquité plusieurs borraginacées Il dérive de "Ekis" qui signifie (Vipère). En effet, la corolle de sa fleur spectaculaire évoque une gueule de serpent ouverte, dont la langue serait constituée par le pistil bifide. Selon à la croyance populaire, cette plante contient un alcaloïde paralysant comme le Curare, l'Echiine ou Cynoglossine, mais en quantité si faible (0,0017 pour cent du poids de la plante fraîche) qu'elle est inoffensive pour l'homme, mais méfiance quand même ! La pharmacopée cependant l'utilise en infusion pour calmer la toux (fleurs séchées aux propriétés dépuratives, pectorales et diurétiques. C'est une plante toxique, notamment pour le bétail, du fait de la présence d'alcaloïdes pyrrolizidiniques. Les jeunes feuilles, tendres et mucilagineuses, peuvent se consommer, crues ou cuites, comme substituts d'épinards ou en salade (mesclun), cependant leur possible toxicité incite à la prudence. La consommation de ces feuilles stimulerait le désir sexuel. Dans un prochain chapitre (N°XIII), je vous présenterai : a) les Fleurs beiges, brunes - 4 pétales. b) Les Fleurs beiges, brunes, plus de 6 pétales + fleurs composées. c) Les Fleurs beiges, brunes, fleurs irrégulières en tube et en cloche. d) Les Fleurs vertes et les fleurs sans pétales. |
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