Au Paradis des Canaris - Les différentes races de canaris de posture

LES PLUMES SERVENT DE BAROMETRE ET INDIQUENT L'ETAT DE SANTE DE L'OISEAU

Les plumes bénéficiant normalement d'une riche irrigation sanguine, perdent leur brillance et
leur vitalité lorsque l'oiseau vieillit, lorsqu'il est en mauvaise santé ou lorsque l'alimentation
est déséquilibrée ou insuffisante.

L'éleveur a donc raison de s'inquiété lorsqu'il s'aperçoit que le plumage de ses canaris
deviennent laides, ternes ou poisseuses.
En effet, les glandes sébacées de tous les oiseaux sont généralement situées en trois endroits,
près des deux lobes auriculaires et dans la région du sacrum, alors que les deux premières
glandes ont un rôle moins important dans la santé de l'oiseau, celles qui sont localisées au-
dessus de la queue (appelées glandes uropygiennes) sécrètent une substance graisseuse et
lubrifiante, l'éléidine, qui se dépose dans les pédoncule des plumes caudales.

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Ce que nous appelons, à tort, la "toilette" du canari est, en fait, une opération très importante
pour l'individu qui presse l'éléidine avec son bec pour la répartir et l'étendre sur ses plumes afin
de les protéger de l'humidité et de la sécheresse de l'air.

Il y a donc une raison très précise à ce "nettoyage" que l'oiseau effectue lui-même.

Pour des motifs divers, il peut arriver que le canari ait une sécrétion sébacée insuffisante, ce
défaut peut causer des troubles assez graves dont le premier est une regrettable sécheresse
du plumage.
Au contraire une sécrétion sébacée trop abondante provoque le remplissage de l'uropyge et
même de la cavité auriculaire, congestionne et enflamme les régions intéressées, entraîne la
réabsorption de cette substance graisseuse : l'organisme de l'oiseau finit par être intoxiqué
souvent même de façon grave.

Un mauvais entretien de la cage, une alimentation mal choisie, le manque d'eau ou une
atmosphère trop sèche sont la cause de tous ces troubles.
Il faut donc être très attentif à tous ces facteurs.