Au Paradis des Canaris - Le Pigeon Ramier

Farouche à la campagne,apprivoisé dans les parcs

LE PIGEON RAMIER - (Columba palumbus)

Les oiseaux passés maîtres dans l'art de s'adapter à l'évolution du temps ne s'en laissent pas conter.
Témoin,le pigeon ramier qui vaillamment poursuit son chemin,malgré la chasse et l'extermination que lui vaut,toute l'année,sa réputation d'oiseau nuisible (entre 1954 et 1962,1473 237 pigeons ramiers ont été abattu aux Pays-Bas,prime à la clé),malgré les pois de strychnine mortels semés délibérément,les désinfectants toxiques mis dans les semis et la horde de ses emnemis naturels (corneilles,pies,autours,geais des chênes,écureuils,...).

Pièce jointe 81801 Pièce jointe 81802 Ironie du sort,il en est entièrement redevable à l'homme.
L'implantation massive de conifères dans nos Ardennes a offert au pigeon ramier un territoire idéal pour la couvaison.
Aux Pays-Bas,dans les bois de Veluwe,on a dénombré jusqu'à 380 couples par 100 ha !!!
Un résultat auquel le pigeon ramier ne serait pas parvenu sans une offre alimentaire accrue.
Là aussi,l'intervention humaine a joué.

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A la lumière de la litérature,le pigeon ramier semble être apparu très tôt en ville,il est signalé dès 1834 dans les parcs de Londres.
En ville,ils bâtissent leur nid,généralement a partir de mars et principalement en avril-mai,dans les arbres et buissons (à une hauteur moyenne de 9,2 m) des parcs et des rues,dans les conifères égayant les jardins publics,et dans le lierre poussant le long des murs et autour des arbres,parfois dans les saillies des bâtiments,encore que la chose ne soit jamais pratiquement courante.
Signalons,à titre de curiosité,un nid tissé dans le fil de fer d'un pilône électrique,à Leeuwarden,en août 1938.
Le pigeon ramier dispose donc des facultés d'adaptations éprouvées dans le choix de l'emplacement de son nid.